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PRISE EN CHARGE M�DICALE PENDANT LA GUERRE DE LIB�RATION
Des acteurs de l��poque �voquent �la sant� de guerre�
Publié dans Le Soir d'Algérie le 08 - 11 - 2012

Les t�moignages des moudjahidine et moudjahidate acteurs de la R�volution, se sont succ�d� hier au Palais de la culture pour �voquer la sant� pendant la p�riode de la R�volution mais aussi apr�s l�ind�pendance.
F.-Zohra B. - Alger (Le Soir) - Le t�moignage du professeur Ysma�l Dahlouk, m�decin dans les maquis lors de la R�volution au niveau de la Wilaya IV a tenu en haleine les pr�sents � la conf�rence organis�e par l�EPSP Bouchenafa. Il pr�cisera dans son intervention que la situation �tait la m�me dans les autres Wilayas. �Il ne pouvait s�agir que d�une sant� de guerre pour prendre en charge les malades et surtout les bless�s. L�organisation n�a �t� fonctionnelle qu�en 1956. Auparavant, la sant� �tait prise en charge au niveau des villes o� �taient achemin�s les bless�s et trait�s clandestinement�, t�moigne le professeur Dahlouk. Il dira aussi que l�ann�e 1956 a constitu� une date charni�re dans la vie de la R�volution. Il y a eu notamment, selon l�intervenant, l�intensification des actions pour liquider l�ALN et la gr�ve des �tudiants du 19 mai 1956 et par cons�quent, un afflux massif des jeunes �tudiants vers le maquis. �Le congr�s de la Soummam a permis de restructurer la R�volution et de la redynamiser. C�est ainsi que le service de sant� est n� dans le maquis et des bases ont �t� cr��es au niveau des fronti�res en Tunisie et au Maroc. Nous avions ainsi cr�� une soupape de s�curit� pour les bless�s venus de l�int�rieur�, t�moignera le professeur Dahlouk. �Pour ce qui est de l�exercice des services de sant�, et en tant qu�acteur, je t�moigne de cette activit�, mais je me r�serve pour la Wilaya IV o� j��tais un acteur. Et c�est mon exp�rience personnelle que je relate�, a-t-il ajout�. La zone 2 de la Wilaya IV o� activait l�ancien moudjahid �tait strat�gique et vaste. Elle couvrait l��quivalent de quatre d�partements actuels dont notamment Tipasa, Blida et M�d�a. �J��tais mont� au maquis pour soigner et pas pour organiser. Nous disposions d�infrastructures rudimentaires. Il s�agissait de b�tisses en terre battue au niveau des dechras et on �vitait le centre du hameau. Nous nous installions en retrait, pr�s d�une for�t pour �tre loin de la population et �tre pr�ts � r�agir en cas d�attaque. Nous avions fonctionn� avec une ou deux infirmeries. L�intendance s�occupait des m�dicaments mais de fa�on irr�guli�re. Et ce n��tait pas des services sp�cialis�s qui s�en occupaient. Il nous arrivait de laver les compresses et de les mettre � s�cher. J�avais ma bo�te d�instruments que je gardais dans la poche de mon pantalon pour ne pas la perdre�, relate le professeur qui, � l��poque �tait tout juste �tudiant en cinqui�me ann�e de m�decine. Il dira aussi que le reste du personnel pr�sent au maquis �n��tait pas qualifi� mais d�vou�. �J�avais souvent les blessures les plus difficiles, celles de l�abdomen, et aucun h�pital de pointe ne pouvait sauver les victimes de ces blessures par balle. Il fallait aussi traiter la population civile, pour ce faire, on a cr�� une �quipe volante qui sillonnait les r�gions. Ces activit�s ont dur� jusqu�au premier trimestre 1957, apr�s, le climat s�est d�t�rior� avec les ratissages et le d�placement des populations et avec �a, la r�gion se situait derri�re l�Atlas blid�en c��tait un volcan, � proximit� d�Alger et des villesgarnison de Blida et Boufarik�, relatera le professeur Dahlouk. S�ensuivront le t�moignage des moudjahidine et moudjahiddate qui ont �voqu� la vie dans les maquis et surtout la constitution des services de sant� et les interventions en situation de guerre avec des moyens rudimentaires. La rencontre a �t� organis�e dans le cadre des festivit�s comm�morant le Cinquanti�me anniversaire de l�ind�pendance.

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