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CHAMPIONS LEAGUE AFRICAINE (1er TOUR - RETOUR), CE VENDREDI (15H) À NIAMEY : FC NIAMEY (NIGER)-JSM BEJAIA Les Béjaouis ne jurent que par la qualification
En déplacement en terre nigérienne, à Niamey, où elle s'est envolée, lundi dernier, dans la nuit, la formation phare de la Soummam se prépare activement à affronter les Olympiens du FC de Niamey, demain vendredi à 15h, heure algérienne, pour le compte de l'empoignade retour du premier tour préliminaire de la Champions League africaine. Malgré un long et harassant voyage ainsi que les manœuvres de déstabilisation auxquelles ils ont dû faire face à leur arrivée à l'aéroport international, Diori-Hammani de Niamey par les Nigériens visant à saper leur mental en vue de les fragiliser pour espérer renverser la vapeur après la lourde défaite de trois buts à zéro concédée à l'aller, les hommes de Solinas affichaient à la veille de ce rendez-vous une grande sérénité. Il faut dire que contrairement aux Béjaouis qui ont tout fait pour assurer un agréable séjour à leurs hôtes à l'aller, les Vert et Rouge ont été profondément déçus par les mauvaises conditions d'accueil des Nigériens. Aucun responsable de la FNF ne s'est déplacé à l'aéroport de Niamey. Seul un représentant du club de l'Olympique FC était à l'accueil. Une présence somme toute symbolique puisque personne du côté nigérien ne semblait se soucier de la pénible situation du représentant algérien. Les conditions d'hébergement sont loin d'être acceptables. L'hôtel Ténéré où ont élu domicile les Béjaouis, situé en plein centre-ville, ne s'apprête aucunement à une préparation de ce genre de rendez-vous sportif qui exige une totale concentration. Le manager général du club phare de la Soummam, Rachid Redjradj, n'entend surtout pas se taire pour dénoncer le comportement scandaleux des Nigériens. Un rapport a été déjà établi pour se plaindre du mauvais accueil du représentant du Niger auprès de la CAF, a-t- on appris. Le président de l'Olympique FC ne s'est présenté que le lendemain à l'hôtel pour s'excuser et rectifier le tir. Mais le mal était déjà fait. Les Béjaouis ont agréablement apprécié le soutien et le réconfort du personnel de l'ambassade d'Algérie au Niger qui s'est déplacé en force au quartier général de la JSMB pour s'enquérir de la situation des partenaires de Megateli. Du côté du staff technique, ce n'est pas non plus la panique. Le technicien italien de la JSMB, Solinas, un habitué des terrains africains avec l'ESS ne semble aucunement surpris par la mauvaise réaction des Olympiens du FC de Niamey. «On s'attendait à ce genre d'accueil pour l'avoir déjà vécu avec l'ESS. Mais cela ne doit pas non plus nous inquiéter ou nous perturber. Tout au contraire on doit se montrer solidaire et fort mentalement et prouver que nous sommes les meilleurs sur le terrain» a confié le driver des protégés de Yemma Gouraya, Solinas qui a axé son travail sur le volet psychologique pour permettre à ses joueurs d'aborder dans de très bonnes dispositions mentales leur rendez- vous. Avec un avantage de trois buts, les Béjaouis qui ont pris option pour la qualification doivent rester très vigilants pour s'éviter toute mauvaise surprise et revenir avec le ticket qualificatif au prochain tour. Ne disposant pas de beaucoup de temps pour effectuer une préparation spéciale, le staff technique vert et rouge s'est contenté de quelques légères séances pour tenter d'apporter les derniers réglages et combler certaines lacunes. Pour les joueurs, cette mésaventure doit servir de source de motivation supplémentaire pour se surpasser et damer le pion sur leurs terres, aux Nigériens. Côté effectif, le coach Solinas a récupéré mercredi son gardien international, Si Mohamed Cedric, parti en France le même jour du voyage de ses coéquipiers pour Niamey, pour régler quelques affaires personnelles. Deux joueurs qui constituent les pièces maîtresses du groupe manqueront néanmoins à l'appel. Il s'agit de Zafour pour cause de blessure et de Zerara qui se trouve à Paris au chevet de son père gravement malade. Pour permettre à ses joueurs de prendre leurs repères sur la pelouse où est programmé le match ce vendredi, le coach Solinas qui espérait disposer de trois créneaux d'entraînement doit se contenter, après le refus des responsables de la formation de l'Olympique du FC de Niamey d'une seule séance. Une séance d'entraînement programmée à l'heure du match, cet après-midi à 15h.
