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LA GR�VE SE POURSUIT � COLAITAL
Tension sur le lait en d�pit des mesures de l�Onil
Publié dans Le Soir d'Algérie le 07 - 03 - 2013

Pas de reprise de la production de lait � Colaital. Les travailleurs de la laiterie publique poursuivaient, hier, leur gr�ve pour le septi�me jour cons�cutif. La tension sur le lait �tait toujours perceptible dans l�Alg�rois en d�pit de l�injection par l�Onil de 400 000 litres de lait pour r�sorber le d�ficit n� de l�arr�t de la production.
Nawal Im�s - Alger (Le Soir) - Les travailleurs de Colaital poursuivaient, hier, leur gr�ve entam�e jeudi dernier, paralysant la laiterie et causant une v�ritable tension sur le lait dans plusieurs quartiers de la capitale. Ils continuent de r�clamer le d�part du secr�taire g�n�ral du syndicat. Une revendication face � laquelle la direction reste impuissante puisque comme l�avait d�j� rappel� le directeur de la laiterie, les affaires syndico-syndicales ne peuvent �tre r�gl�es que dans ce cadre. Une direction qui consid�re d�ailleurs la gr�ve comme �tant ill�gale puisque aucun pr�avis de gr�ve n�avait �t� d�pos�. Cela n�a pas emp�ch� les travailleurs de maintenir leur mouvement et de conditionner la reprise par le d�part pur et simple du responsable syndical. Une situation de blocage qui n�aura pas �t� sans cons�quence sur l�approvisionnement en lait au niveau d�Alger. Au deuxi�me jour de la gr�ve d�j�, le lait commen�ait � manquer dans les �piceries. Dans certains quartiers, le lait est introuvable depuis plusieurs jours. Face � cette situation, l�Office national interprofessionnel du lait (Onil) a mis en place un programme d�urgence pour r�sorber le d�ficit. Jouant son r�le de r�gulateur, l�office, en collaboration avec les services du minist�re de l�Agriculture et le groupe Giplait, a pris des mesures palliatives pour �viter la p�nurie. L�office a d�cid� de confier la production de 400 000 litres de lait � six laiteries de la capitale pour r�sorber le manque � gagner de la laiterie de Birkhadem qui est consid�r�e comme la plus importante en terme de capacit� de production.
N. I.
ILS ONT TENU DES SIT-IN DEVANT LE MINIST�RE DE L��DUCATION
Col�re des adjoints de l��ducation et des corps communs
Le secteur de l��ducation n�en finit pas avec les mouvements de protestation qui l��branlent, tant les �intervenants � sont nombreux � exiger, chacun, un statut propre � sa corporation.
Mohamed Kebci - Alger (Le Soir) - Apr�s les censeurs et les proviseurs qui ont battu, la semaine derni�re, le pav� en ponctuant leur gr�ve de trois jours d�un sit-in national, les adjoints de l��ducation et autres corps communs du secteur leur ont embo�t� le pas en se rassemblant, hier, au m�me endroit, devant l�annexe du minist�re de l�Education, � Ruisseau, � Alger. Un sit-in, lui aussi, ponctuant une journ�e de protestation de ces deux cat�gories professionnelles avec comme point commun, les m�mes soucis, des statuts particuliers qui ne leur conc�deraient que des �miettes�. Pour les adjoints de l��ducation, et selon le coordinateur national de la coordination nationale de la corporation activant sous l��gide du SNTE, Nouredine Fertaki, il s�agit d�une discrimination que le nouveau statut particulier des personnels de l��ducation aurait davantage consacr�e avec, dira-t-il, le fractionnement volontaire du corps des adjoints de l��ducation en plusieurs niveaux, chacun class� dans une cat�gorie. �Une aberration�, soutiendra-t- il, exigeant, dans ce sens, �l�alignement de tous � la m�me �chelle, la 10�. Car pour notre interlocuteur, c�est l�avenir m�me du corps qui est en jeu avec cette histoire de �discrimination entre personnel dipl�m� et non dipl�m�. �Il est anormal qu�un d�tenteur d�un DEUA soit class� mieux qu�un licenci�, poursuivra Fertaki, regrettant, au passage, �l�absence de plan de carri�re pour les adjoints de l��ducation qui sont pr�s de 50 000�. Pour leur part, les corps communs, les ouvriers professionnels et les agents de pr�vention et de s�curit�, � travers leur coordination nationale agissant sous la m�me banni�re syndicale, le SNTE, tiennent � d�noncer �la tutelle qui, selon eux, au lieu de proposer des solutions � nos pr�occupations professionnelles, se limite � nous signifier que notre probl�me ne rel�ve pas de ses pr�rogatives, mais de celles du Premier ministre�. Nadjib Benmeddour, leur coordinateur national, consid�rera comme une insulte les 10% du taux global des r�gimes indemnitaires des institutions et administrations publiques conc�d�s � la corporation, par l'instruction du Premier ministre n�535 du 25 f�vrier 2013. �Une augmentation qui n�en est pas car en pratique, c�est 25 dinars de plus au quotidien �, dira-t-il, non sans se demander �si cela contribuerait � am�liorer notre pouvoir d�achat� Notre interlocuteur exige ni plus ni moins qu�une revalorisation cons�quente de leurs salaires, n�excluant pas de renouer l�exp�rience de l�action commune avec les autres corps communs relevant d�autres activit�s nationales comme cela a �t� le cas il n�y a pas longtemps. Car pour Benmeddour, le combat entam� il y a des ann�es de cela est loin d�aboutir surtout avec la sourde oreille de la tutelle quant � r�pondre favorablement du moins aux principales de leurs revendications, dont le b�n�fice syst�matique des promotions, apr�s avoir cumul� 10 ans d'exp�rience, la r�vision de leur classification. Et pas que cela, puisque la coordination souhaite l�int�gration de leur corporation dans le secteur de l��ducation au vu, expliquera notre interlocuteur, de �notre relation de travail directe avec les �l�ves et les �quipes p�dagogiques �. Ceci, bien entendu, en sus de la n�cessit� d�amender le statut particulier des corps communs, et des ouvriers professionnels et des chauffeurs, de m�me que le r�gime indemnitaire des agents de pr�vention et de s�curit� et l'int�gration des contractuels dans des postes permanents.
M. K.
ILS SONT � LEUR DOUZI�ME JOUR DE GR�VE DE LA FAIM
Les �tudiants de l�ISMAS ne d�sarment pas
Les �tudiants de l�ISMAS continuent de tenir t�te � Khalida Toumi. La ministre de la Culture qui a r�pondu au mouvement de protestation d�clench� par les �tudiants pour demander des conditions de travail convenables par la fermeture de l��tablissement et ordonnant aux occupants d��vacuer les lieux, n�a visiblement toujours pas r�ussi � faire appliquer son instruction. Pouss�s � la porte � travers une d�cision de justice, leur ordonnant de vider l�ISMAS, les �tudiants de cette �cole, en gr�ve de la faim depuis le 24 f�vrier, n�en d�mordent toujours pas. L��cole est toujours occup�e par les gr�vistes au grand d�sarroi de la ministre de la Culture. Cependant, les gr�vistes qui n�ont pas l�intention de l�cher prise jusqu'� ce que leurs revendications soient satisfaites, ne comptent pas aller � l�encontre de la justice. �Nous attendons de recevoir la d�cision de justice pour �vacuer les lieux� soulignent les �tudiants. Vider l�ISMAS, pr�cisent-ils, �ne veut pas dire que nous laissons tomber notre combat qui sera poursuivi jusqu�� l�aboutissement de nos simples revendications par rapport � ce que m�rite la formation artistique�. Des revendications, soulignent-ils, qui ne d�passent pas l�application des promesses de la ministre de la Culture, � savoir la mise en place de quatre ateliers dont l��quivalence de dipl�me et l�ouverture d�une enqu�te approfondie sur la gestion de l�institut. �Nous sommes les seuls � avoir un dipl�me sans valeurs professionnelle et scientifique� d�noncent les �tudiants qui contredisent les �accusations� de l�administration et du d�partement de la culture concernant les absences collectives : �C�est juste une mani�re de la part des repr�sentants de minist�re et de l�administration de l�institut pour changer le cours de notre gr�ve pacifique et l�gitime confirm�e par le verdict de la cour administrative dans les deux proc�s de justice (le premier le 29-1-2013 et le second le 4-3- 2013) qui a fait tomber toutes ces accusations.� Par ailleurs, les �tudiants tirent la sonnette d�alarme sur l��tat de sant� des gr�vistes de la faim qui �entrent dans la phase de danger� d�apr�s les diagnostics des m�decins. �Nous avons �t� dans l�obligation de convaincre l�un des gr�vistes d�arr�ter sa gr�ve de la faim vu qu�il risquait d�entrer dans le coma les neuf coll�gues qui restent sont d�termin�s � aller jusqu'� l�aboutissement de nos revendications�, pr�cisent-ils.
S. A.
ILS ANNONCENT UNE GR�VE DE TROIS JOURS � PARTIR DU 18 MARS
Les param�dicaux reprennent la protestation
Retour � la protestation au sein du corps des param�dicaux. R�uni en session extraordinaire, le Syndicat alg�rien des param�dicaux (SAP) a d�cid� d�une gr�ve de trois jours � compter du 18 mars prochain. Il proteste contre le non-respect des engagements tenus par la tutelle.
Salima Akkouche - Alger (Le Soir) - Les param�dicaux se mobilisent de nouveau. A leur grand d�sarroi, le ministre de la Sant�, de la Population et de la R�forme hospitali�re ne montre toujours pas une r�elle volont� de r�gler d�finitivement la question du statut particulier de la corporation. R�uni en session extraordinaire pour examiner l��tat d�avancement de son dossier, le syndicat dit avoir constat� que le d�lai accord� � la tutelle pour la concr�tisation de la plate-forme des revendications du personnel param�dical dans un court terme n�a pas �t� respect�. �Nous constatons, sans surprise, la l�g�ret� que manifeste la tutelle quant � l��laboration des dispositifs r�glementaires indispensables dans l�accompagnement de la mise en �uvre effective du statut particulier�, souligne le syndicat qui qualifie l�attitude du minist�re de la Sant�, de fuite en avant. Une attitude, souligne le SAP, qui �nous pousse une fois de plus � reprendre le chemin de la contestation �. Ainsi, le syndicat a d�pos� un pr�avis de gr�ve de trois jours qui prendra effet � compter du 18 mars prochain. Le SAP compte faire aboutir une plate-forme de revendications qui s�articule autour du respect des dispositions statutaires int�grant les param�dicaux brevet�s dans le nouveau statut et l��laboration d�un calendrier de travail et des dispositifs r�glementaires afin de rendre effective la progression de carri�re, inexistantes des param�dicaux de la sant� publique. Il demande aussi la mise en application effective et la normalisation des postes sup�rieurs conform�ment au statut, la mise en application d�un dispositif r�glementaire accompagnant le nouveau statut dans la nomination aux postes sup�rieurs des param�dicaux ainsi que la revalorisation des indemnit�s de gardes et de risques. Le SAP met en garde la tutelle et menace d�aller, � terme de son mouvement de protestation de trois jours, vers une gr�ve illimit�.
S. A.
IL COMPTE PARALYSER LES UNIVERSIT�S LES 18 ET 19 MARS
Le Cnes maintient son mot d�ordre de gr�ve
Le Conseil national des enseignants du sup�rieur (Cnes) maintient son mot d�ordre de gr�ve pour ces 18 et 19 mars. Le syndicat d�nonce �l�indiff�rence de la tutelle devant la situation pr�occupante que vit l�universit� alg�rienne�.
F.-Zohra B. - Alger (Le Soir) - Selon le coordinateur national du syndicat, M. Rahmani, aucune r�action de la tutelle n�a �t� observ�e depuis l�annonce du mouvement de gr�ve par le Cnes, il y a de cela plusieurs semaines. Le conseil du Cnes avait d�cid� d�aller vers des assembl�es g�n�rales au niveau des diff�rentes universit�s en vue de faire un point de situation sur l�universit�. Ils d�noncent �la l�thargie du minist�re de l�Enseignement sup�rieur et de la Recherche scientifique devant la d�liquescence que conna�t actuellement l�universit�, ceci d�autant que selon le coordinateur du Cnes, ces probl�mes ont �t� r�guli�rement expos�s � la tutelle sans qu�il y ait une r�ponse pour autant. D�cid�s � d�brayer, les enseignants universitaires renouent avec la protestation. Toutefois, et selon M. Rahmani, le Cnes devra rencontrer les responsables de la tutelle ce 11 mars en vue de discuter de la question des logements. Une autre r�union est pr�vue sur le th�me de la recherche scientifique. Il s�agit, selon le coordinateur du Cnes, de faire le bilan des r�formes et d�apporter des corrections � la deuxi�me loi sur la recherche. Les discussions porteront, selon notre interlocuteur, sur l�avant-projet de la troisi�me loi. Le syndicat explique, n�anmoins, qu�il s�agit de discussions de forme et non de fond comme souhait� par la base. M. Rahmani dira � ce propos que les questions cruciales, telles que les libert�s syndicales, ne sont pas � l�ordre du jour avec la tutelle. Pour le syndicaliste, l�universit� n�arrive pas � prendre correctement en charge le nombre important d��tudiants qui la rejoignent chaque ann�e, alors que le niveau de qualit� vis� n�est pas atteint. M. Rahmani est, �galement, revenu sur le statut particulier des enseignants du sup�rieur qui a �t� sign� en 2008 alors que les textes d�application ne sont pas parus � ce jour. Concernant les salaires, il dira que la grille a �t� �labor�e selon le dipl�me et non selon l�anciennet�, chose qui p�nalise le corps enseignant. Notre interlocuteur d�noncera, par ailleurs, le fait que le programme de logements destin�s aux enseignants universitaires dans le cadre d�un programme pr�sidentiel en 2007 n�a pas encore abouti.


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