BOURKIKA (TIPASA) Gigantesque incendie au Centre-ville La paisible ville de Bourkika, situ�e � 5 kilom�tres de Hadjout et � 15 kilom�tres du chef-lieu de la wilaya de Tipasa, s�est r�veill�e durant deux journ�es cons�cutives, dans l��tonnement et la stupeur de voir de longues fum�es �touffantes s��chapper du centre-ville et provoquer une grande g�ne � la population, mise mal par des odeurs de caoutchouc et de plastique br�l�s. Ce furent le bruit et les sir�nes des ambulances de la Protection civile d�Ahmer el A�n, de Hadjout, de Sidi Amar et de Tipasa, qui ont contribu� d�s 6 heures du matin � r�veiller la ville et ameuter les r�sidants des alentours. Les informations, recueillies aupr�s des t�moins du sinistre, font �tat d�un incendie provoqu� par des inconnus, au sein d�un hangar de 500 m�tres carr�s, situ� au centre-ouest de la ville, � proximit� d�une ancienne cave coop�rative coloniale. Selon toujours ces t�moins, ce hangar serait la propri�t� d�une soci�t� mixte alg�ro-turque, sp�cialis�e dans la transformation du plastique dans lequel serait stock�e de la mati�re premi�re destin�e � la fabrication d�un nouveau type de tube r�sistant et arm�, destin� � l�usage domestique et m�nager. Les t�moins en place affirment, cependant, que cet incendie serait d�origine criminelle. En effet, le premier incendie s�est d�clar� de tr�s bonne heure, entre 5 heures et 6 heures du matin, samedi. Il fut ma�tris� gr�ce � la prompte intervention de la Protection civile. Quant au second il serait, selon d�autres t�moins, lui aussi criminel, sachant qu�il s�est d�clar� dimanche matin, � la m�me heure. Plusieurs versions et hypoth�ses sont colport�es par la population qui font actuellement l�objet d�une enqu�te approfondie, pour retrouver le ou les auteurs de cet incendie qui ont caus� d�immenses d�g�ts. Ainsi, les versions avanc�es par ces t�moins insistent sur le caract�re criminel de l�incendie, dont les auteurs ont leurs raisons. Nous y reviendrons dans nos prochaines �ditions d�s que l�enqu�te r�v�lera les tenants et les aboutissants de ce qui est appel� ici, �l�affaire de Bourkika�. Larbi Houari MILA Ces b�tisses illicites qui poussent dans l�impunit� ! Quand les constructions illicites et anarchiques foisonnent, au vu et au su de tout le monde, sans qu�aucun auteur ne soit interpell� ou m�me d�rang� par les services comp�tents, cela ne peut forc�ment qu�engendrer une urbanisation sauvage et anarchique ! Mila en est l�exemple parfait puisque, mis � part les cit�s � habitat collectif, le carr� colonial et les quelques rares lotissements conventionnels qui se comptent sur les doigts d�une seule main, tout le reste ou presque est d�origine illicite, d�o� son classement au hitparade national dans ce domaine pr�cis. Les autorit�s concern�es laissent faire par incomp�tence ou, souvent, par connivence avec des revendeurs autoproclam�s de parcelles enti�res de terrains �rig�es en lotissements, qu�ils �coulent au prix fort, moyennant un document bidon d�aucune valeur juridique! Aussi invraisemblable que cela puisse para�tre, les lots de terrain � b�tir � Mila, que ce soit � El Kamounia, El Kharba, Echa�ba, Sennaoua, Bensalah (Aouinet El Foul), Thn�a et partout ailleurs, l�acqu�reur d�bourse des dizaines, voire des centaines de millions pour un petit lot de terrain dont la transaction s�effectue, dans la plupart des cas aupr�s, non pas, d�un notaire, mais d�un �crivain public, d�ment mandat� par le ou les pseudo-propri�taires ! Les acqu�reurs entament par la suite, les travaux de construction sans le moindre document officiel, sachant d�embl�e qu�une fois le nouveau quartier ou cit� �rig�, les autorit�s vont �tre oblig�s, non pas de d�molir, mais de r�gulariser ces nouvelles entit�s urbanistiques en leur am�nageant les acc�s et en les alimentant en �nergie, AEP et autres commodit�s de la vie. Pourquoi s�en priver alors puisque l�illicite est devenu la r�gle ! Pis encore, m�me les institutions officielles ont embo�t� le pas � ces pratiques peu orthodoxes et, les exemples � Mila-ville sont l�gion, y compris � l�int�rieur m�me de l�enceinte du si�ge de la wilaya, alors ! Parler dans ces conditions du respect de la r�glementation en vigueur n�est que chim�re ! A. M�haimoud B�JA�A Un mort et deux bless�s dans une collision entre un fourgon et un camion � Sidi-A�ch Une grave collision survenue hier matin, aux environs de 7h30, au lieudit Achat, quelques encablures de l�entr�e Est de la ville de Sidi-A�ch, entre un fourgon de voyageurs de type Hyundai H100 et un camion gros tonnage, a fait un mort et deux bless�s plus ou moins graves qui �taient � bord du fourgon, selon la Protection civile de B�ja�a. Le fourgon de voyageurs qui se dirigeait vers la ville de Sidi-A�ch a percut� frontalement, le camion roulant en sens inverse, dans une man�uvre de d�passement, pr�cise-t-on. Les accident�s ont �t� secourus par les �l�ments de la Protection civile de Sidi- A�ch d�p�ch�s sur les lieux du sinistre, pour proc�der � leur �vacuation vers l�h�pital Khellil-Amrane de B�ja�a. Le corps inerte du conducteur du fourgon, �g� de 32 ans, d�c�d� sur le coup, a �t� transport� vers la morgue de la structure sanitaire de Sidi-A�ch. Les �l�ments de la S�ret� de da�ra de Sidi-A�ch ont ouvert une enqu�te pour faire la lumi�re sur ce tragique accident. A. K. Deux personnes impliqu�es dans la contrefa�on de CD arr�t�es � Akbou Quelque 5 500 CD contrefaits ont �t� saisis, la semaine derni�re, par les �l�ments de la brigade de r�pression des fraudes, au cours d�une vaste op�ration dans les milieux de la contrefa�on � Akbou, a-t-on appris d�une source polici�re. Deux individus r�pondant aux initiales M. F., et K. F., �g�s de 25 et 40 ans, originaires des localit�s de Chellata et Tazmalt ont �t� interpell�s par ladite brigade de r�pression. Une troisi�me personne impliqu�e dans ce commerce de la contrefa�on de CD a r�ussi � prendre la fuite, rapporte la m�me source . Les deux personnes interpell�es ont �t� pr�sent�es, ces derniers jours, devant le parquet d�Akbou. A. K. BLIDA 31 kg de kif saisis � Boufarik Les �l�ments de la police judiciaire de la S�ret� de wilaya de Blida ont saisi, samedi dernier, 31 kg de kif trait�, � Boufarik, dans la wilaya de Blida. Selon la cellule de communication de la S�ret� de Blida, les �l�ments de la PJ ont agi sur information. En effet, apr�s les avoir identifi�s, deux suspects feront l�objet d�une filature avant de les arr�ter � bord d�une Renault Clio, dans une station d�essence. Lors de la fouille de la voiture, les policiers d�couvriront 13 kg conditionn�s dans des sachets en plastique. Une perquisition sera d�s lors entreprise au domicile du principal accus� o� il sera d�couvert une cache dans laquelle, une quantit� de 14 kg de kif, ainsi des munitions et une somme d�argent estim�e � presque 2 millions de centimes y �taient dissimul�s. Interrog�s, les deux mis en cause avoueront � la police que le trafic de drogue �tait leur principale activit�. Pr�sent�s hier devant le procureur de la R�publique, les deux dealers ont �t� plac�s sous mandat de d�p�t. M. B. POUR LUI VOLER SON T�L�PHONE PORTABLE Un repris de justice tue un jeune homme devant sa fianc�e Un jeune homme de 22 ans a �t� tu� dimanche dernier � 17 h 30 par un repris de justice �g� de 28 ans. L�assassinat a eu lieu � la cit� du 13 mai � Blida. La victime qui se trouvait avec sa fianc�e devant un magasin a �t� apostroph�e par le meurtrier qui lui demanda, sous la menace, de lui remettre son t�l�phone portable. Une altercation s�en est suivie et celui-ci sortit un couteau pour le lui planter en plein c�ur. L�assassin ne s�arr�ta pas l� et voulut m�me balafrer la fianc�e de la victime apr�s l�avoir fait tomber par terre. Heureusement pour elle, des passants sont intervenus et la sauv�rent des mains du criminel qui alla se cacher dans une orangeraie pas loin du lieu du drame. Interpell�s, les �l�ments de la BRI, aid�s par des dizaines d�habitants de la cit� du 13 mai, entam�rent des recherches et arr�t�rent l�auteur de cet ignoble crime, dans la commune de Ouled Yaich, � 6 kilom�tres du lieu de l�assassinat.