TOURISME DE MONTAGNE À BOUIRA Sortie-découverte sur le site Mimouna Organisée en marge de la Journée nationale du tourisme, fêtée chaque année le 25 juin par l'association Tikjda pour le développement du tourisme et du sport de montagne, en partenariat avec la Direction du tourisme et de l'artisanat de Bouira et le Parc national du Djurdjura, cette sortie initiation et découverte a été clôturée par une journée de formation des guides de montagne. Une journée qui a eu pour thème «l'enfant d'aujourd'hui, le touriste de demain» et durant laquelle les responsables locaux ont activement aidé l'organisateur de la formation afin de lancer et de promouvoir le tourisme de montagne dans la wilaya de Bouira, qui recèle une multitude de sites à même d'attirer les foules et de développer ainsi un secteur, au point mort jusque-là. Pour ce faire, tous les moyens ont été mobilisés afin de convier à cet événement les éventuels investisseurs ou ceux qui veulent simplement vivre de leur environnement. Ainsi, la journée de formation a été animée par Latef Kaci, représentant du Parc national du Djurdjura et membre de la Ligue nationale des sports de montagne, aux côtés des membres de l'association Tikjda qui ont offert à leurs invités une formation. D'abord théorique, elle a porté sur les principales qualités et compétences permettant au guide de faire profiter son groupe de touristes de tous les aspects du site visité. Il s'agit de faire connaître au touriste les espèces faunistiques et floristiques qui y vivent mais aussi les populations locales qui représentent, elles aussi, un élément-clé dans la promotion et la valorisation de la destination montagne avec leurs modes de vie, leurs cultures, leurs croyances et leurs gastronomies, à savoir les plats traditionnels des montagnards qui sont autant de trésors que les touristes peuvent découvrir et apprécier. La seconde étape de la formation a été, quant à elle, pratique, puisque l'ensemble des participants a été convié à une randonnée-découverte sur le majestueux site de Mimouna qui culmine à 1 200 m d'altitude sur les hauteurs de la ville de Haïzer, à 13 km du chef-lieu de wilaya. Une randonnée qui a mêlé l'amour de la nature à la pratique sportive par la présence dans le groupe de jeunes pratiquant l'escalade. Un sport extrême qui a pour terrain les falaises et autres parois de plusieurs centaines de mètres et qui rentre dans la formation des équipes de sauvetage en montagne de la Protection civile. Une randonnée qui a permis la découverte des richesses naturelles de la région et qui méritent une plus grande attention tant des responsables nationaux que des citoyens en manque de perspectives et qui peuvent dorénavant envisager un tourisme différent, alliant protection de l'environnement et développement local. Katya Kaci MILIANA On construit, on détruit, on conforte ou on reconstruit Il y a 5 ans de cela, 4 blocs de 60 logements, situés à l'est de la ville de Miliana, avaient commencé à s'enfoncer dans le sol, devenant dangereux pour être habités. Le chef de l'exécutif de l'époque avait alors décidé d'attribuer d'autres logements aux soixante familles les occupant des logements qui auraient pu abriter alors 60 autres familles qui étaient en attente d'un toit depuis des années. Les bâtiments qui étaient en voie d'effondrement ont dû être évacués et certains matériaux récupérés, dérisoire comparativement à la perte considérable, en temps et en argent. Les responsables de l'époque s'étaient rendus à l'évidence que ces bâtiments avaient été construits sur le lit d'un oued qu'on avait remblayé, ce que l'étude n'avait pas fait ressortir, hélas. N'empêche qu'aucun de ces responsables n'avait eu à rendre compte des milliards qui avaient été gaspillés. Plus récemment, en 2009, dans le cadre d'une opération dite «à tiroirs» de restructuration du quartier Korkah au nord-ouest de Miliana, des bâtiments construits a flanc de coteau avaient été réalisés, réceptionnés et distribués aux familles. Cependant moins de 4 années après, 2 logements au rez-de-chaussée d'un bloc de 16 appartements ont laissé apparaître des fissures importantes et des délabrements au point où il est devenu dangereux pour leurs occupants de continuer à y habiter. Le fait a été rapporté par un des élus de l'APW lors de la session de printemps. Le chef de l'exécutif informé, s'est à son tour enquis auprès de deux responsables. Il lui avait été répondu, alors, publiquement en minimisant le phénomène, que le problème avait été réglé. En fait, les petits travaux effectués sur le site n'ont rien réglé et le bloc a continué à se craqueler. Devant l'insistance des doléances des habitants, le wali, avec son staff technique et les différents responsables concernés, a effectué une visite sur les lieux mardi dernier en milieu d'après-midi. Sa visite a été édifiante et le délabrement du bloc est indéniable. Décision a été alors prise d'attribuer d'autres logements aux 10 familles concernées — sur 16 logements, 6 n'ont pas encore été occupés — mais à des conditions, dont une, à savoir que les locataires qui n'ont jamais payé leur loyer s'en acquittent au préalable. Par ailleurs, instruction a été donnée aux autorités locales de mettre en œuvre tous les moyens afin que les logements évacués ne soient pas réoccupés par des intrus. Autre décision importante aussi et elle a trait au lancement immédiat d'une étude de travaux de grande envergure pour que non seulement le bloc incriminé soit conforté mais aussi tout le site par des installations de protection contre les eaux de ruissellement. Par ailleurs, selon des spécialistes interrogés, c'est la technique d'installation des blocs qui est mise en cause : «Quand on construit sur un versant, on ne commence jamais par le haut mais par le bas, faute de quoi on crée des vides en dessous des socles et le glissement devient inévitable et c'est ce qui a été fait à Korkah, hélas !» Des erreurs des concepteurs de sites d'habitation qui entraînent des surcoûts considérables... A qui la faute ? Karim O. GOURAYA (TIPASA) La proximité du Ramadan affecte la saison estivale On assiste chaque année à l'approche de la saison estivale à un rush lors des week-ends sur les zones touristiques de Gouraya et Damous. Cette année ne fait pas l'exception, mais le mois de Ramadan atténue quelque peu la fréquentation de ces lieux. Les estivants de Blida, Alger, Médéa et de Khemis Miliana, qui ont pour tradition de prospecter, dès la mi-mai, les bâtisses, villas et appartements à louer lors des grandes chaleurs sont moins nombreux qu'à l'accoutumée. M. Abdelkader, un responsable d'agence immobilière chargé de prospecter pour ce type d'estivants, est formel : «Cette année, je n'ai reçu qu'une dizaine de Blidéens, des clients attitrés afin qu'on prospecte pour leur compte des locations de un ou 2 mois à Gouraya, Damous ou Larhat.» Cette baisse d'activité est due selon lui «à la proximité immédiate du mois de Ramadan qui réservera des surprises, au-delà de l'Aïd, qui aura lieu en plein mois d'Août et posera des problèmes de disponibilité de bungalows et d'appartements dans ces régions. Il a été constaté en outre que les traditionnels camps de toile de Messoulmou, Oued Sebt, Hadjeret Ennouss et de Oued Bellah se préparent timidement en prévision de ce mois de Ramadan. En effet, les plages sont dans un état d'abandon. Les rejets de la mer en algues et goudron offrent des paysages désolants. Cependant, l'afflux massif des cols blancs lors des week-ends dément ce constat de désintérêt pour les plages. Le cortège de véhicules de ces «millionnaires du vendredi et samedi» le long du tronçon autoroutier Mazafran jusqu'à Cherchell est impressionnant. Plusieurs gendarmes motorisés en application du fameux Plan Delphine y veillent, avec une mise en œuvre rigoureuse des omniprésents radars pour venir à bout des fous du volant. Traditionnellement, et depuis plusieurs années, le Plan Delphine, conçu et élaboré par les services de la gendarmerie, qui gère la circulation routière et autoroutière le long de la côte algérienne, a été reconduit cette année. A l'instar de ces dispositions, il reste l'aléa concernant la disponibilité hôtelière. En effet, en marge de la Journée nationale du tourisme qui a été célébrée le 25 de ce mois, des conférences ont été organisées pour la circonstance, où il a été proposé des systèmes d'hébergement chez l'habitant. C'est à ce titre que M. Haffad, un expert consultant en aménagement touristique, a évoqué la question de l'écotourisme qui est un segment de marché du tourisme durable. Mettant l'accent sur la responsabilité collective du développement touristique, il dira que «tous les Algériens sont responsables du développement touristique de l'Algérie». Larbi Houari HYDRA Les enfants trisomiques à l'honneur Sur intervention de Ferrah Nacer, président de l'APC d'Hydra, ils étaient, ce jeudi, plus de 200 enfants trisomiques à rendre à la forêt Olof Palme pour un bol d'oxygène et se dégourdir les jambes. Cette louable initiative d'organiser une sortie en plein air, destinée exclusivement aux enfants pris en charge par l'Association nationale pour l'insertion scolaire professionnelle des trisomiques (ANIT), et à laquelle ont pris part les parents de ces jeunes bambins ainsi que les autorités de la commune, a énormément fait plaisir aux membres de cette association de bénévoles. Ces derniers ont tenu saluer le geste du premier responsable de la commune. A noter, enfin, qu'un buffet froid a été servi à tous les présents. Un geste à saluer quand on sait que cette frange de la société est plus ou moins livrée à elle-même. R. N. TIZI-OUZOU Sensibilisation aux dangers de la drogue et de la toxicomanie Sous le slogan «tous concernés, tous contre la drogue», la campagne de sensibilisation aux dangers de l'usage de la drogue menée les 25 et 26 juin à travers les Sûretés de daïra de la wilaya de Tizi- Ouzou dans le cadre de la lutte contre la délinquance a ceci de positif, puisqu'elle est allée cette fois-ci vers les populations comme à Bouzeguène où l'exposition et les explications des policiers visant la réduction et la prévention des risques a eu pour cadre le centre-ville. Ainsi, les nombreux visiteurs du stand ont eu à loisir de s'informer sur les bilans statistiques et les activités de lutte contre la drogue et la toxicomanie durant les trois dernières années. Elles concernent aussi bien les affaires traitées par les services de lutte, les personnes impliquées, l'étude comparative des saisies à l'échelle nationale, les drogues saisies (cannabis, opiacés, et cocaïers), les quantités saisies par catégorie ainsi que les affaires traitées par nature de l'infraction. Les visiteurs de l'exposition ont malheureusement eu à déplorer l'absence de statistiques à l'échelle locale et régionale, chose qui aurait pour effet de mesurer et d'évaluer l'incidence de l'usage de la drogue sur les jeunes marginalisés en tant que premiers consommateurs et la portée de la lutte contre l'usage de ces produits dans l'optique d'une approche renouvelée de la lutte contre la toxicomanie . S. Hammoum BLIDA 1 130 logements seront distribués avant le mois de Ramadan 1 130 logements sociaux-locatifs seront distribués avant le mois de Ramadan dans les différentes communes de la wilaya de Blida. C'est ce qu'a annoncé, hier, Mohamed Ouchène, wali de Blida, en marge de la deuxième session ordinaire de l'APW. Par ailleurs, il a fait savoir que les marchés anarchiques ne pourront être éradiqués sans qu'une alternative ne soit trouvée. Dans ce contexte, le premier responsable de l'exécutif de la wilaya a indiqué que 18 marchés de proximité sur les 54 en projet ont été réalisés dont sept seront ouverts durant le mois de juillet prochain. «Une fois que tous les marchés de proximité seront réalisés, il n'y aura plus de marchés anarchiques dans la wilaya», dira Mohamed Ouchène qui, sur un autre plan, fera connaître que tous les établissements éducatifs en cours de réalisation seront livrés avant la prochaine rentrée scolaire. Enfin, pour faire face à la demande en eau potable durant cet été, le wali a révélé que la wilaya de Blida sera renforcée par d'importantes quantités d'eau en provenance de plusieurs sources dont celles d'Alger, de la Chiffa et du barrage de Oued Bouroumi.
