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WILLIAM LAWRENCE, CHERCHEUR ET ANCIEN CONSEILLER :
«La coalition anti-Assad n'a aucune stratégie»
Publié dans Le Soir d'Algérie le 05 - 09 - 2013

Les Etats-Unis, la France, le Royaume-Uni et leurs alliés n'ont aucune stratégie pour régler le dossier syrien, tant sur le plan d'une solution pacifique qu'à travers un conflit armé. C'est la théorie développée hier par William Lawrence, ancien conseiller du président Barack Obama et spécialiste du Maghreb et du Monde arabe, lors de son passage au forum du journal Liberté .
Tarek Hafid - Alger (Le Soir) - William Lawrence est persuadé que le Congrès américain votera pour une attaque contre la Syrie. L'ancien conseiller à la Maison- Blanche estime cependant que la coalition anti-Assad ne dispose d'aucune stratégie. «Les Américains, les Français, les Anglais et leurs alliée saoudiens et qataris n'ont aucune stratégie pour régler cette crise. John Kerry est intervenu à la télévision ces derniers jours pour tenter de rassurer l'opinion publique. Il a expliqué qu'il n'y aura que des frappes aériennes ciblées et aucun soldats au sol», a expliqué, hier, l'invité du quotidien Liberté. Mais il avertit sur les conséquences immédiates de ces frappes : «Elles vont conforter Bachar Al- Assad dans sa position. Je pense que la situation risque de dégénérer pour ensuite aller vers un scénario à l'irakienne.» Pour ce qui est de la position des opinions publiques occidentales, il souligne qu'elles sont actuellement contre une intervention militaire contre la Syrie. «Elles ont été flouées par le cas de l'Irak en 2003. Personne n'a oublié les mensonges sur les armes de destruction massive qu'était supposé détenir Saddam Hussein». William Lawrence, qui déclare être pour une solution politique telle que prônée par Lakhdar Brahimi, indique que la priorité actuellement est dans la protection des populations civiles. Mais là encore, la coalition n'apporte aucune proposition concrète. «Une guerre est un processus complexe. Elle est déclenchée pour des causes précises, mais se développe et s'achève dans des conditions et avec des parties différentes. C'est précisément le cas en Syrie. Nous sommes passés d'une situation de conflit interne avec des manifestations pacifiques réprimées par les forces gouvernementales à une guerre impliquant une douzaine d'Etats. Nous avons d'un côté les anti- Assad avec les Etats-Unis, la France, la Grande-Bretagne, le Qatar, l'Arabie saoudite et Al Qaïda. De l'autre, nous avons le régime syrien soutenu par l'Iran, le Hezbollah et la Russie. Mais personne ne sait comment ce conflit va se développer.» Au sujet de l'utilisation d'armes chimiques contre les populations civiles, William Lawrence dit être convaincu de la culpabilité des militaires syriens. «J'ai discuté avec plusieurs responsables des services de renseignement américains, ils disent détenir des preuves de l'implication du régime de Damas. Il est possible que Bachar Al- Assad n'ait pas été tenu au courant de l'utilisation de gaz sarin contre des populations civiles, mais cet acte est celui de ses forces armées.» Selon lui, la première responsabilité d'un chef d'Etat n'est pas «de protéger l'Etat, mais de protéger les citoyens de son pays».

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