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LE SOIR DU CENTRE
Publié dans Le Soir d'Algérie le 14 - 09 - 2013


TIPASA
Attatba en colère à la suite de l'enlèvement d'une fillette
Dans la matinée d'avant-hier, l'agglomération Est de la ville de Attatba située à 70 kilomètres d'Alger a vécu des heures de troubles et de colère.
Selon des sources locales, le tronçon routier de la route nationale 67, à proximité du lieu-dit douar Béni-Nsah, fut coupé à la circulation durant près de deux heures. Les usagers de cette route, en provenance de Koléa, Blida et des wilayas périphériques se rendant au marché de gros de Attatba, furent interdits d'accès à la ville. Aux environs de midi, la route fut débloquée avec l'arrivée des autorités locales qui se sont vu remettre la plateforme de revendications des contestataires. Cette plateforme porte sur la sécurisation du tronçon routier qui traverse la localité de Beni Nsah, l'éclairage, ainsi que la mise en place de ralentisseurs pour sécuriser les écoliers et les habitants. Mais selon des habitants, ce mouvement de colère faisait suite à l'enlèvement d'une fillette de 8 ans qui rentrait chez elle après l'école. L'école primaire de l'agglomération de Béni Nsah est située à plus de 7 kilomètres du centre de la ville d'Attatba. Le domicile de la fillette se trouve à moins de 1 000 mètres de l'école, dans un groupement de logements ruraux perchés sur un coteau surplombant le village. Selon un voisin, «la fillette était suivie depuis sa sortie de l'école par un petit camion frigorifique qui s'arrêta à sa hauteur et lui proposa de monter pour la raccompagner chez elle. L'innocente fillette ne se douta de rien et monta dans le camion, qui, au lieu de monter vers le vallon, fit demi tour et rebroussa chemin pour se diriger vers la ville de Sidi Rached». Poursuivant son récit, notre source précisa que «la fillette trouva le temps long et voyant que la route empruntée n'était pas celle de son village, elle s'inquiéta. Le conducteur tenta d'apaiser la fillette, en lui disant qu'elle allait faire une promenade dans la ville de Bou-Ismaïl, et que cela lui permettait à lui de rencontrer un de ses amis qui lui donnera beaucoup d'argent avec lequel elle pourrait s'acheter de beaux habits et des friandises. La fillette comprit qu'elle a été enlevée». Notre source déduisit que la fillette a fait l'objet d'une transaction et qu'elle était épiée et ciblée depuis plusieurs jours. Cette transaction devait se dérouler à Bou- Ismaïl, après un rendez-vous avec un compère. Notre source a, de ce fait, relaté la mésaventure arrivée à une collégienne, il y a quelques années de cela, quand des personnes à bord d'un véhicule avaient enlevé une collégienne qui avait subi les pires sévices dans cette région d'Attatba. La fillette raconta à son voisinage qu'elle criait et se débattait, en demandant à descendre. D'autres témoins et voisins relatèrent leur version de la mésaventure de la fillette : «Le camion sitôt arrivé à la sortie Ouest de Sidi Rached, avait ralenti, car à moins de 1 500 mètres, un barrage policier pouvait découvrir le délit. Le criminel réfléchissait vite. Il était 19 heures. Il fit descendre la fillette en lui disant de ne pas avoir peur et qu'il allait revenir pour la ramener chez elle. La fillette, abandonnée sur la route, son cartable sur son dos, ne cessait de pleurer. Le soleil commençait à pointer. A des automobilistes qui se sont arrêtés, elle raconta sa mésaventure et elle fut remise aux services de sécurité, qui, après l'avoir entendue, la ramenèrent chez ses parents.»
Larbi Houari
EMEUTES D'AHL-KSAR À BOUIRA
Quatre jeunes mis sous mandat de dépôt
Quatre jours après les émeutes qui avaient éclaté à Ahl-Ksar, commune située à 20 kilomètres au sud-est de Bouira, une dizaine de jeunes interpellés par les gendarmes le jour même, soit le lundi passé, ont été déférés ce jeudi, devant le juge d'instruction près le tribunal de Bouira.
A la fin des auditions, quatre jeunes étaient placés sous mandat de dépôt alors que six autres ont été placés sous contrôle judiciaire. Rappelons qu'au moment où les jeunes présumés émeutiers étaient entendus à Bouira, des centaines de jeunes étaient rassemblés sur la place publique de la commune d'Ahl-Ksar, réclamant la libération immédiate de ces jeunes dont le seul tort, rappelle-t-on à travers un mégaphone, est d'avoir exprimé publiquement leur colère, face aux gendarmes, alors que ces derniers ne pouvaient pas savoir qui avait été derrière l'incendie du complexe de proximité. Un complexe de proximité incendié par des centaines de sportifs pour exprimer leur ras-le-bol et interpeller à leur façon, les pouvoirs publics sur leur situation et la situation du sport en général dans cette commune. Les représentants du comité de soutien aux jeunes détenus, né juste après ces interpellations qui avaient été opérées par des gendarmes qui se sont même introduits dans les maisons, rappellent que les jeunes interpellés sont pour la plupart des sportifs de haut niveau ayant déjà décroché avec des moyens dérisoires, des médailles nationales et internationales dans les sports individuels comme le full contact, le judo, le karaté, etc. Rappelons qu'un autre rassemblement est prévu pour demain dimanche pour continuer à réclamer la libération de ces jeunes innocents.
Y. Y.
CONSTRUCTIONS SCOLAIRES À KHEMIS MILIANA
La célérité dans la réalisation au détriment de la qualité
La visite effectuée par le wali accompagné du P/APW et des autorités locales du CEM Raïs M'Hamed, dont la reconstruction a nécessité une année, en remplacement de l'ancienne structure qui a fonctionné depuis le début des années 1960 dans une ferme qui appartenait à un colon, a révélé de nombreuses carences surtout au niveau de la qualité du travail effectué sous l'égide des services de la DLEP.
Ces carences n'ont pas échappé au chef de l'exécutif de la Wilaya qui n'a pas manqué de manifester son courroux et son ire en interpellant la responsable de la DLEP, affectée que depuis quelques mois à ce niveau de la gestion de la construction des établissements publics, l'ancien responsable ayant été appelé à occuper un autre poste au département ministériel de A. Tebboune. Ayant relevé plusieurs défauts sur le plan de la qualité du travail, le wali a laissé apparaître son mécontentement : «Sur le plan de la qualité, c'est zéro, zéro !!» Pour la responsable de la DLEP, «pourtant l'entreprise qui a réalisé le projet est titulaire d'une carte de qualification de bon niveau». Cette remarque n'a pas semblé convaincre le chef de l'exécutif qui n'a pas manqué de montrer son scepticisme à l'égard de ce type de documents. Cependant, au sein de la délégation officielle, certains se sont interrogés : «Oui mais où étaient alors les agents chargés du suivi et qui sont sous la responsabilité directe du maître d'œuvre ?» Au cours de cette visite, il a aussi été question du projet de construction du logement de la Direction de l'établissement. Les services concernés avaient projeté de construire ce logement sur le côté est de l'établissement. Cette décision a été nettement remise en cause et refusée par le wali : «Si vous le construisez là, il sera facile par la suite de l'isoler et faciliter, dans quelques années, sa cession à ses occupants comme cela s'est produit souvent, cessions qui ont amputé le patrimoine de l'éducation sévèrement. » Aussi a-t-il enjoint à la DLEP de construire ce logement à l'intérieur de l'enceinte de l'établissement. Certes, il s'agit là d'une mesure préventive et dissuasive des prétendants à accaparer des logements de fonction en détournant la réglementation par la construction d'un simple mur qui séparerait le logement de l'établissement le rendant ainsi cessible. Cependant, on relève que l'emplacement désigné pour la réalisation de ce logement d'astreinte va considérablement gêner la pratique des activités sportives ce qui obligerai les élèves à se déplacer hors établissement et ne serait pas sans poser de sérieux problèmes. La question ne manquera pas de nécessiter mûre réflexion pour préserver le patrimoine et permettre aux élèves la pratique des activités sportives dans un cadre idéal.
Karim O.
BLIDA
Les assassins du quinquagénaire retrouvé dans une décharge publique arrêtés
A peine vingt-quatre heures après l'assassinat du quinquagénaire qui a été retrouvé, mercredi dernier, dans une case à ordures à Guerouaou, à 10 kilomètres au nord de Blida, les éléments du groupement de gendarmerie de Blida viennent d'en arrêter les présumés auteurs, au nombre de trois. Selon une source, il s'agit d'un crime crapuleux. La victime, âgée de 56 ans, est un ingénieur en génie civil et détenteur d'une agence immobilière dans la localité de Halouiya, non loin du lieu où son corps a été retrouvé. Ses tueurs lui auraient demandé une forte somme d'argent mais les choses auraient mal tourné. Contrariés de ne pas avoir eu ce qu'ils voulaient de lui, ils l'ont froidement éventré avant de l'achever par strangulation et le jeter dans une décharge publique située à proximité du cimetière Cheikh Benaïssa de Guerouaou. Pour rappel, la victime n'avait pas donné signe de vie pendant cinq jours.


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