Ne dit-on pas «il ne faut jamais vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué ?», ce dicton s'applique bel et bien aux dirigeants de la JSM Tiaret qui ont eu tort de crier haut et fort de jouer l'accession. Malheureusement, la réalité est toute autre sur le terrain, surtout que les résultats enregistrés jusque-là ne sont guère rassurants. Avec quatre matches disputés, dont deux à domicile, les joueurs entraînés par l'actuel coach Ahmed Benamar — celui ayant remplacé Arezki Amrouche, limogé — n'ont glané que deux points, sans pour autant permettre à leurs fans de savourer au goût de la victoire. Une situation qui met, désormais, l'ensemble des acteurs (dirigeants, joueurs, ...) devant leurs responsabilités, d'autant que les conditions de travail se sont sensiblement améliorées par rapport aux années précédentes où l'on se plaignait de problèmes financiers, ce qui n'est pas, en revanche, le cas cette saison, sachant que le club est fortement soutenu par des investisseurs locaux. Par ailleurs, en assistant aux rencontres livrées à domicile contre l'équipe de Chabab Benbadis et de Oued R'hiou, les supporters n'étaient pas du tout convaincus de la qualité de la prestation fournie remettant même en cause la politique de recrutement adoptée par les responsables. Une situation qui s'est soldée, d'ailleurs, par le limogeage de l'entraîneur Amrouche et son remplacement par Ahmed Benamar, lequel est appelé à apporter des correctifs à tous les niveaux, notamment dans l'axe central, visiblement perméable au point de permettre aux attaquants adverses de marquer avec une facilité des plus déconcertantes. A noter que l'accession en division II ne se matérialise pas par de simples déclarations, mais elle requiert tout un ensemble de critères que les dirigeants sont censés réunir...