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Le Soir de l'Ouest Echange bilatéral des chambres de commerce et d'industrie du Centre Sousse ET Mina de Relizane
Des opérateurs économiques tunisiens en prospection
Une délégation d'hommes d'affaires représentant la Chambre de commerce et d'industrie de la région de Sousse séjourne depuis hier dans la wilaya de Relizane durant trois jours, à l'initiative de la Chambre de commerce et d'industrie Mina. Une visite qui traduit l'intérêt accordé par les membres de cette mission relizanaise quant au renforcement de la coopération entre les deux pays, a affirmé M. Zerrouki Mohamed, président de la Chambre de commerce et d'industrie Mina de la wilaya de Relizane. La délégation tunisienne a été reçue par le wali, le président de la CCI, son premier vice-président, le directeur et les membres de la CCI. Les secteurs de l'agroalimentaire et d'élevage d'ovins et bovins, le BTPH, le tourisme sont largement représentés au sein de cette mission dont l'objectif est de faire découvrir le potentiel du marché de Relizane aux Tunisiens et d'établir des contacts de partenariat. Plusieurs points ont été visités par la délégation tunisienne tels le siège de la CCI, la Maison de l'artisanat, le complexe sportif Opow de Relizane, la biscuiterie Ghanem, le complexe laitier de Sidi Saâda, l'usine Safina, le groupe Metidji à Mostaganem. Par ailleurs, une rencontre des hommes d'affaires algériens et leurs homologues tunisiens a eu lieu dans l'enceinte de la maison de la culture Issiakhem du chef-lieu de Relizane. Une exposition d'art fantasia, l'art de la mémoire édité par Mme Leïla Boutamine Ouled Ali a été présentée. Une occasion pour développer les opportunités d'investissement et de coopération entre les deux pays. Les opérateurs économiques relevant de la CCI de la région de Sousse sont en prospection à Relizane pour rechercher des idées, des produits et des partenariats, a annoncé le président de la CCI. Par ailleurs, cette visite, qui traduit la volonté des opérateurs économiques relizanais de développer la coopération avec leurs homologues tunisiens, vise à promouvoir des projets, à travers un partenaire gagnant-gagnant. Par ailleurs, un protocole d'accord a été signé lors de cet évènement. Signalons qu'un membre de la Chambre de commerce, Ouled Henia, a offert aux membres de la délégation tunisienne des foulards aux couleurs nationales. A. Rahmane Chlef Sonelgaz mène une campagne de sensibilisation aux risques liés au monoxyde de carbone Cette opération a ciblé les écoles car, selon le directeur de Sonelgaz M. Barakat Mohamed, l'information est plus efficacement véhiculée à partir des établissements scolaires jusqu'aux familles. Auparavant, la sensibilisation s'adressait à un groupe de personnes mais l'impact était limité. Par contre, l'expérience a montré que l'aspect scientifique était mieux maîtrisé par les écoliers. Le côté pernicieux du monoxyde de carbone est lié au fait qu'il soit incolore, inodore, insipide et non irritant, ce qui le rend difficile à détecter par les personnes exposées. Ce gaz provoque une intoxication en se fixant sur les globules rouges, empêchant ces derniers de véhiculer l'oxygène à travers l'organisme. C'est pour toutes ces raisons que les accidents sont nombreux et pour la plupart, mortels. La radio s'associe à cette campagne afin d'éviter une telle situation, qui parfois décime des familles entières ; des aérations doivent exister dans tous les endroits où se trouvent des appareils fonctionnant au gaz, Sonelgaz, nous précise M. Barakat, ne lâche le gaz qu'après l'établissement d'un certificat de conformité de l'installation intérieure. Les accidents liés au monoxyde de carbone sont surtout l'œuvre d'appareils défectueux, provenant de la contrefaçon. Même quand l'installation subit des modifications par suite, par exemple, de chambres nouvellement construites, Sonelgaz doit être avertie. «Nos services, tiendra à nous préciser M. Arabat, vérifient régulièrement le réseau pour détecter d'éventuelles fuites. Un détecteur existe certes sur le marché mais il n'est pas fiable, car non homologué.» M. Arabat lance un appel aux citoyens pour travailler en collaboration avec Sonelgaz, pour des modifications d'installation. Il faut aussi vérifier les aérations et faire faire les travaux de plomberie par des professionnels. Ces campagnes ont porté leurs fruits car on constate moins d'accidents, d'année en année. Medjdoub Ali Aïn-Témouchent Mise en demeure de 30 bénéficiaires de locaux commerciaux à Aïn-El-Arba 30 locaux commerciaux, parmi les 95 dont a bénéficié la commune de Aïn-El-Arba dans le cadre des locaux à usage professionnel décidés par le président de la République, ne sont pas encore exploités par leurs propriétaires. Ce retard a contraint les autorités locales à adresser aux bénéficiaires des mises en demeure pour les exploiter, faute de quoi ils sont sommés de rendre les clefs pour les attribuer à d'autres postulants. Il est utile de noter que 12 locaux n'ont pas été achevés pour cause de défection des entreprises en charge de leur réalisation, alors que pour 53 autres, leurs propriétaires les exploitent dans diverses activités telles que la cordonnerie, la coiffure, la restauration et bien d'autres activités de tailleurs, écrivains publics et de multiples commerces. Concernant les trois autres communes de la daïra de Aïn-El-Arba, à savoir Oued-Sebbah, Tamzoura et Sidi Boumediène, celles-ci n'ont pu bénéficier que de 173 locaux dont 82 seulement sont exploités par leurs propriétaires, tandis que pour les 55 qui restent inexploités,les autorités locales comptent engager à l'encontre de leurs propriètaires des annulations définitives de leur contrat de location pour les attribuer à d'autres jeunes postulants à ces locaux. Il est utile de signaler que plusieurs postulants ont manifesté le désir d'acquérir ces locaux et ont déjà déposé des demandes au niveau des communes précitées. Cependant, la commission chargée des études des dossiers ne tranchera qu'après la troisième mise en demeure adressée aux propriétaires réfractaires. S. B. Un incendie calcine un logement à Sidi-Ben-Adda Un incendie s'est déclaré dimanche soir, vers 18h30, dans un appartement de type F3 situé au 2e étage d'un immeuble dans la commune de Sidi-Ben-Adda, à 3 km de la ville de Aïn-Témouchent. Le feu a touché le mobilier, le réfrigérateur et quelques équipements domestiques. L'appartement appartient à une modeste personne. Il a occasionné des blessures à deux personnes. Une grande panique a gagné l'ensemble des habitants de l'immeuble. Les éléments de la Gendarmerie nationale accompagnés par les agents de la Protection civile de la ville, se sont rendus sur les lieux du sinistre. Les éléments de la Protection civile ont immédiatement procédé à l'extinction du feu et évacué les blessés vers les urgences médicales. Selon une source, l'origine de cet incendie est due à un court-circuit. La Gendarmerie nationale a ouvert une enquête. S. B. MOSTAGANEM Les étudiants en sciences de la mer toujours en grève Le bras de fer continue entre les étudiants de la filière sciences de la mer du département halieutique et la direction de l'université. Les étudiants de ce département en sont à leur troisième semaine consécutive de la grève. Expliquant les raisons de ce débrayage, des étudiants rencontrés hier devant leur département ont affirmé qu'ils ne vont pas renoncer à ce mouvement de grève jusqu'à satisfaction de leurs revendications, à savoir la modification du libellé de l'option du diplôme qui doit passer des sciences de la mer en option biologie. Ils déplorent, disent-ils, le silence de la tutelle depuis le début de ce mouvement de grève. Les contestataires assurent que leurs camarades des promotions sortantes n'ont pas droit à concourir aux examens et autres concours proposés par la Fonction publique du fait que le libellé de l'option n'existe pas dans la listes des postes à pourvoir dans la nomenclature de recrutement. Selon le responsable de la pédagogie de l'université, ce cas est pris en charge par la tutelle et il est en voie de résolution. Voilà une bonne nouvelle qui va conforter nos étudiants.
