Malgr� les diff�rents programmes de relogement destin�s aux habitants des bidonvilles de la vieille ville et des zones menac�es par le glissement de terrain, les efforts demeurent insuffisants compte tenu du nombre de sinistr�s qui augmente apr�s chaque intemp�rie. Depuis l'an 2000, pr�s de 5 000 familles ont �t� recas�es. Ce nombre est promu � la hausse puisque les op�rations se poursuivent. Ilhem Tir - Constantine (Le Soir) - "Constantine comptait dans un pass� tr�s r�cent pr�s de 10 000 bidonvilles", indique-t-on au niveau de la da�ra qui chapeaute les op�rations de relogement et s'appr�te � lancer une autre dans les jours qui viennent. Ainsi, pas moins de 250 familles habitant � Ouinet El-Foul sont concern�es. Les chiffres avanc�s par la da�ra et la wilaya de Constantine sont impressionnants et prouvent que le plus gros a �t� fait en mati�re de relogement malgr� les insuffisances recens�es. Cependant, la r�alit� est autre : des sites pourtant �radiqu�s refont surface en l'absence de contr�le. "Il y a ce qu'on appelle des sinistr�s occasionnels et des sinistr�s habituels comme c'est le cas de la cit� Bessif, El- Guemmas inf�rieur et Oued Boumergoug. Ces habitations construites sur les abords du Rhummel subissent chaque saison hivernale des d�g�ts mat�riels. Actuellement, elles ne sont pas inscrites dans le programme d'urgence de la wilaya et donc leur relogement n'est pas pr�vu", souligne-t-on. Le cas de la cit� Bessif o� 60 familles ont �t� �vacu�es la veille de l'A�d par les services de la Protection civile suite au d�bordement de Oued Rhummel revient chaque ann�e. Les habitants de ce bidonville ont �t� �vacu�s � plusieurs reprises. En 2001, 59 d'entre eux ont �t� plac�s dans un hangar pendant plus de trois mois, et ce, jusqu'� la fin de l'hiver. Depuis, rien n'a �t� fait. Les autorit�s locales affirment que la plupart d'entre eux ont d�j� b�n�fici� de logements � la Nouvelle-Ville Ali- Mendjelli. "Ces constructions sont nouvelles." Si c'est le cas, comment, ces habitants ont pu reconstruire leurs maisonnettes ? La responsabilit� des autorit�s locales est bien r�elle. Par ailleurs, et outre ces sinistr�s, d'autres habitants de la vieille ville et Sidi El-Djellis, pr�cis�ment la rue Roumani, la rue des Maquisards, crient leur d�tresse. Leurs habitations s'effondrent apr�s chaque averse. Les op�rations de recasement touchant ces quartiers n'avaient pourtant pas manqu�. Que se passe-t-il au juste ?