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Enquête-Témoignages
Bronzer à moindres frais
Publié dans Le Soir d'Algérie le 02 - 08 - 2014

Revoilà les vacances, les vraies, qui pointent à l'horizon après une année de travail harassant suivi d'un mois de carême en plein été qui a fini par consumer les dernières ressources de la résistance physique et psychique. C'est l'appel irrésistible de la grande bleue et... du sable d'or brûlant.
C'est avec gaieté de cœur que les Algériens s'apprêtent à ressortir, comme cela est de coutume, leurs vieux parasols, shorts, maillots, casquettes, serviettes, tongues... et lotions, souvent potions, bronzantes. Car il est une norme chez les riverains de la Méditerranée : de retour au bureau, il est à la limite du blasphématoire de revenir avec un teint de momie. Et pour se dorer la pilule, chacun y va de ses habitudes. Et sur ce registre, ce n'est pas encore la mode chez nous des maillots transbronzants et des patchs UV. Alors... on se débrouille comme on peut.
Rachid, ingénieur, père de deux filles : «Autrefois, les plages sentaient toutes les variétés d'huile d'olive»
Pour Rachid, il fut un temps où les produits de bronzage étaient un luxe. «Je me souviens que dans les années quatre-vingt, encore étudiant à l'université de Bab Ezzouar, les rares magasins qui étalaient des produits de bronzage se situaient soit au sein des complexe touristique longeant la côte ouest d'Alger vers Tipasa ou dans les quartiers huppés.
C'étaient des produits hors de portée importés de France par les trabendistes et les émigrés. On se débrouillait comme on pouvait, avec de l'huile d'olive souvent. Ça avait son charme. Sur les plages, on reniflait partout les effluves. Et plus le mercure s'affolait plus l'odeur devenait tenace. Une narine avertie pouvait même identifier le patelin d'origine de l'olive (sourire). Puis, il y a eu la mode de ‘‘zit sans goût'' qu'on achetait à Souk El-Fellah, celle conditionnée dans des jerricans de couleur jaune en plastique de cinq litres. Au début ça passait, mais avec la dégradation de la qualité, elle était devenue insupportable.»
B. Samir, étudiant : «Je me crame la peau pendant 48 heures»
Pour Samir, étudiant en commerce, l'été c'est d'abord les petits jobs puis le farniente au bord de la mer et c'est tant mieux s'il décroche son argent de poche en travaillant sur l'une des nombreuses terrasses de la côte algéroise. Pour le bronzage, c'est une question secondaire. «Je suis de Bab El-Oued et tout jeune, je n'ai pas souvenir de m'être étalé le moindre produit sur la peau. En fait, mes copains et moi, passons toute l'année à El Kettani. Dès les premiers rayons du soleil du mois de mai, on commence à se prélasser et le bronzage vient presque naturellement si tant est qu'après plusieurs années notre teint paraît bronzé toute l'année. Tehregna (ndlr, nous avons brûlé) comme me le dit si souvent ma mère». Et elle n'a pas tort la maman de Samir. Pour lui, le bronzage c'est une affaire de résistance pendant deux jours puis tout va pour le mieux. «Les deux à trois premiers jours de l'été on souffrait. On passait le reste de la semaine à écailler la peau morte puis le problème était réglé pour le reste de la saison. A quoi bon dépenser des fortunes pour toutes ces marques ?» s'exclame Samir qui minimise l'effet des dégradations qu'il fait subir à sa peau et à sa santé.
Fériel, commerciale et fashion : «Jamais sans mon bronzage»
A 24 ans, Fériel est dans le catalogue du langage moderne une «fashion victime» qui suit religieusement toutes les tendances. «Dès janvier, témoigne-t-elle, je commence à préparer l'été en scrutant les tendances des dernières collections. Je profite des voyages de mon entourage pour commander des produits et des vêtements. Côté bronzage, c'est la même chose. Cela fait partie intégrante de mes produits de beauté. Par exemple, pour cet été 2014, la tendance sur les plages du sud de l'Europe, c'est de se faire des motifs sur son corps en alliant l'effet du bronzage à des coupes de maillots de bain. C'est super-tendance. J'ai vu des photos sur le Net et franchement, je vais essayer d'en faire autant... enfin, si les deux maillots de bain que j'ai demandés à ma sœur établie en France arrivent avant la fin des congés.»
M. Samira, enseignante : «Dans l'eau, on bronze mieux»
Farida est une fille de la mer qui n'en a pas beaucoup profité, du moins pendant les belles années de l'adolescence. Originaire de Kabylie, elle a grandi au bord de la mer du côté de Zemmouri-plage. Pourtant, cette fille d'un professionnel de la mer n'a pu, conservatisme oblige, accéder à la plage qu'après s'être mariée. Mère de deux enfants, elle les accompagne toujours et leur a transmis l'astuce de ses frères : «Pour un beau bronzage, y a pas mieux qu'être dans l'eau de baignade et surtout pas au moment où le soleil tape à la verticale. L'essentiel est de ne pas abuser du soleil car la nuit venue, on risque de ne pas fermer l'œil.»
Narimane O., commerçante, mère de trois enfants : «La priorité est la protection des enfants»
Commerçante en cadeaux d'entreprise depuis de nombreuses années, Narimane O. est une femme active, certes, mais qui arrive à maîtriser son agenda pour libérer du temps à consacrer à ses trois enfants dont l'aîné est à peine au palier primaire. «La période intense dans mon travail est le dernier trimestre de l'année, particulièrement entre novembre et décembre.
L'été, j'arrive à dégager beaucoup de temps pour mes enfants. Avec les années, des habitudes se sont installées, la plage en fait partie à raison de deux à trois fois par semaine. Bronzer ne m'intéresse plus autant que par le passé. Par contre, pour les enfants, c'est important de les protéger contre les agressions solaires. Dans notre jeunesse, nous nous contentions de produits basiques parfois rien. Depuis que j'ai des enfants, je m'y intéresse plus et franchement c'est de plus en plus dur de faire le bon choix. Je suis même tombée sur des produits qui préconisent l'avis d'un dermatologue avant usage. Je ne vous dis pas pour les indices. Pour ne pas me tromper, je conserve dans ma boîte à pharmacie les emballages vides de l'été d'avant, juste pour ne pas me tromper.»


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