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Relations algéro-françaises
Qu'en est-il réellement de «la repentance» ?
Publié dans Le Soir d'Algérie le 21 - 08 - 2014

L'Algérie célébrait, hier mercredi, deux grandes dates qui ont marqué son histoire : le 20 Août 1955 et le 20 Août 1956. Deux étapes décisives de la grande Révolution du 1er Novembre 1954, qui sera couronnée par les accords d'Evian et l'indépendance qu'officialisera définitivement le référendum du 3 Juillet 1962.
Kamel Amarni - Alger (Le Soir)
Ce jour-là se clôturait la très longue ère de colonisation française ainsi qu'une guerre dévastatrice dont les séquelles sont toujours visibles, plus de cinquante ans plus tard. Plus de cinquante ans et la page n'est toujours pas tout à fait tournée avec un Etat français qui est demeuré têtu dans sa conception globalement colonialiste de «la question algérienne».
Il aura fallu attendre la présidence de Jacques Chirac pour qu'une loi soit adoptée, le 18 octobre 1999, reconnaissant, enfin, que ce qui s'était passé entre 1954 et 1962 en Algérie était une guerre et non comme on les nommait outre-mer, «les événements d'Algérie».
Il faudra encore attendre la présidence de François Hollande pour que, le 20 décembre 2012, la France reconnaisse officiellement, par la voix de son chef d'Etat en visite à Alger, «les souffrances que la colonisation a infligées au peuple algérien». Dans un discours devant le Parlement algérien, François Hollande dénoncera «un système colonial profondément injuste et brutal» ainsi que les «massacres de Guelma, Sétif et Kherrata». Jamais, avant lui, un président français n'était allé aussi loin. Mais ce sera à peu près tout, depuis 1962 ! Pas de repentance, ni d'excuse. Ce que, il est vrai, l'Etat algérien non plus n'avait jamais demandé officiellement. Les autorités algériennes se sont toujours contenues, s'agissant de cette question, au concept façonné par Houari Boumediène.
En substance, il se décline comme suit : «Nous avons mené une guerre et nous l'avons gagnée. L'Indépendance, nous l'avons arrachée, elle ne nous a jamais été offerte».
Depuis 2005, et notamment sous l'ère de Abdelaziz Belkhadem, le FLN avait mené une campagne autour de «la criminalisation du colonialisme». En réalité, cela venait en réaction à une loi du 23 Février 2005, faisant l'apologie des «bienfaits de la colonisation française», notamment en Algérie. Initiée par un député de la droite dure française, Jacques Chirac finira par «rattraper le coup» en ordonnant la suppression de l'article 4, qui faillit provoquer une grave crise entre les deux pays.
En guise de réplique, un député FLN lancera, de son côté, une initiative consistant en un projet de loi portant donc «criminalisation du colonialisme». Une loi qui ne verra jamais le jour et, mieux, son initiateur sera tout simplement supprimé des listes électorales pour les législatives par... Abdelaziz Bouteflika ! Il faut dire que, des deux côtés de la Méditerranée, une sorte de pacte secret unit les dirigeants des deux pays sur cette question, depuis les accords d'Evian. Il est fait en sorte que certaines vérités historiques aussi ne voient jamais le jour. En tout cas, pas de sitôt. Ainsi, toutes les archives liées à la Révolution algérienne sont classées, par décret non publiable «secret défense» et ce, pour une durée de 75 ans.
Un délai prorogé, sous Sarkozy, à 100 ans. Autrement dit, le jour où cela sera du domaine du public, aucun des acteurs directs de la guerre ne sera de ce monde. Ce qui est par contre certain, c'est le fait que, depuis 1962, les relations entre Alger et Paris n'ont jamais été aussi bonnes que depuis mai 2012.
La chute de Sarkozy et la venue de François Hollande au pouvoir à Paris y est pour beaucoup, certes. Mais pas seulement. Pour les raisons que l'on sait, l'Algérie est même devenue très généreuse, sur le plan économique et politique, voire militaire, à l'égard de la France depuis le 27 avril 2013...


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