Le conflit interne au sein du syndicat national, qui date depuis des mois, vient de conna�tre finalement son d�nouement au profit de l'aile Boudjenah, du moins c'est ce que nous avons appris aupr�s du minist�re du Travail et du d�partement de Benbouzid. Mohamed Djadi- Alger (Le Soir) - En effet, apr�s une �tude minutieuse par les instances du minist�re du travail du dossier fourni par le secr�taire g�n�ral de ce syndicat autonome, M. Boudjenah en l'occurrence, relatif au congr�s d'ao�t 2004, il s'est av�r� que le d�partement de Louh a tranch� cette question de leadership en validant les assises du congr�s dont a �t� �lu un nouveau bureau pr�sid� par Abdelkrim Boudjenah. Sans tarder, le minist�re du travail a saisi celui de l'Education nationale pour l'informer des r�sultats de l'enqu�te, comme il accorde la l�gitimit� au nouveau secr�taire g�n�ral du SNTE. C'est ainsi que lors de la conf�rence nationale sur la retraite organis�e par le d�partement de Benbouzid, il a �t� fait appel au nouveau responsable du SNTE, Abdelkrim Boudjenah, qui serait le seul porte-parole aupr�s des instances concern�es. Dans son conclave de samedi, le SNTE, qui revient sur la conf�rence nationale sur la retraite organis�e par Benbouzid et qui a regroup� les repr�sentants de la S�curit� sociale et la Caisse nationale de retraite, �salue ce genre d'initiative et remercie tous ceux qui ont contribu� � son organisation, puisque cela a permis de r�unir et, pour la premi�re fois dans le m�me espace, les syndicats et les repr�sentants des enseignants avec leur tutelle�. Dans un communiqu� qui nous a �t� remis, les syndicalistes du SNTE estiment que �cette louable occasion, de surcro�t une premi�re dans le secteur de l'�ducation, a permis d'ouvrir un large espace au dialogue m�me si par moments, il s'est transform� en plate-forme de revendications, ce qui prouve que les syndicalistes n'attendaient que d'�tre �cout�s par une tutelle qui a fait la sourde oreille pendant bien longtemps et qui par cette initiative a cr�� un �lan d'intelligence remarquable. La SNTE a constat� comme tous les pr�sents, la situation lamentable de la Caisse nationale de retraite, ce qui a pousse � croire que le travailleur actif d'aujourd'hui n'est pas sur de percevoir la pension de retraite � la fin de sa carri�re. Le SNTE consid�re que les syndicalistes existants et les repr�sentants des enseignants contrairement � ceux qui veulent les faire passer pour des d�stabilisateurs du secteur, sont une forte source de propositions�. En somme, en attendant l'organisation de son premier conseil national ordinaire vers la fin du mois de d�cembre 2004, le SNTE exige dans le cadre de l'avantprojet de la r�forme de la Fonction publique le maintien de la permanisation des postes de travail ainsi que l'ouverture de nouveaux postes budg�taires, la r�activation du r�le des commissions paritaires et ce, en les impliquant dans l'�tude du plan annuel de gestion, le refus des amendements relatifs aux sanctions et le maintien du syst�me de sanction pr�c�dent et l'int�gration de tous les contractuels. Le SNTE revendique, �galement, l'ouverture des portes du dialogues aux syndicats autonomes afin d'�viter les crises de conflits, la cr�ation des commissions mixtes afin d'�laborer et d'enrichir le statut particulier et �viter de les mettre devant le fait accompli, l'abrogation du d�cret minist�riel 158/94 relatif � la gestion des œuvres sociales par l'UGTA et son remplacement par une commission nationale �lue par la base travaillant dans le secteur et sous contr�le des syndicats existants et la cr�ation d'une commission mixte entre le minist�re de l'Education et celui de la Sant� afin d'enqu�ter sur l'existence de l'amiante dans les �tablissements scolaires afin de d�terminer sa gravit� sur la sant� de l'enseigne et de l'�l�ve. Evoquant le conflit au sein du SNTE, Abdelkrim Boudjenah, le nouveau secr�taire g�n�ral, affirme : �Les pr�occupations des travailleurs de l'�ducation sont les premi�res priorit�s du SNTE�.
