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A LA VEILLE DE LA REPRISE DU DIALOGUE INTERMALIEN D'ALGER
Un SOS des autorités maliennes à l'ONU
Publié dans Le Soir d'Algérie le 13 - 10 - 2014

Si tout se déroule comme convenu, le dialogue intermalien devrait reprendre le 15 octobre à Alger. La situation sécuritaire au Nord-Mali et le climat dans la région et ailleurs ne sont pas faits pour faciliter l'avancement dans la résolution du problème malien. Les «djihadistes sont de retour», avertit le MAE malien, qui appelle à l'aide l'ONU et réclame le déploiement d'une force d'intervention rapide.
Il était clair pour beaucoup d'observateurs et surtout aussi pour l'Algérie, qui supervise le dialogue intermalien, que ce dialogue allait être difficile et long. Peu, toutefois, pensaient que le Nord-Mali allait connaître un embrasement et un retour en force des djihadistes.
Encouragés sans doute par l'émergence de Daesh, par son implantation et son développement en Irak, en Syrie, en Libye et son éclosion en Algérie, les groupes terroristes ont fait la démonstration qu'ils sont toujours présents au Mali et qu'ils peuvent frapper à tout moment. Depuis début octobre, neuf Nigériens et un Sénégalais de la Mission des Nations Unies au Mali (Minusma) ont été tués dans des embuscades au Nord-Mali.
Ce ne sont pas les seuls « faits d'armes» enregistrés par les groupes armés. Les autorités maliennes sont bien obligées de reconnaître que leur armée ne peut faire face comme ne peuvent apparemment faire face aux conditions actuelles de déploiement, ni la Minusma ni les forces françaises de Barkhane. Devant une situation qualifiée par certains commentateurs maliens de «bourbier», un appel à l'aide, mieux encore, un SOS a été lancé – par vidéoconférence – depuis Bamako mercredi 8 octobre par Abdullaye Diop le ministre des Affaires étrangères en direction du Conseil de sécurité de l'ONU pour demander que la Mission des Nations Unies qui compte 12 000 hommes soit plus étoffée dans le nord du pays et qu'elle soit plus offensive pour aller «identifier les foyers d'insécurité et les éliminer». «La menace, avertit-il, ne concerne pas que le Mali mais tout le Sahel et le terrorisme est présent au Nigeria, en Irak, en Syrie».
En direction de la France qui a près de 3 000 soldats présents au Mali, au Burkina Faso, au Niger et au Tchad dans l'opération Barkhane, le Premier ministre malien relève que la France a réduit sa présence militaire au Nord-Mali et partant, le retour des actions terroristes a quelque peu été rendu possible.
Au Conseil de sécurité comme à la France les autorités maliennes demandent donc que la mission d'intervention soit plus importante et qu'elle bénéficie de plus de ressources en soldats et en moyens matériels. Pour l'heure, et en réponse à cet appel malien, François Hollande a demandé, selon un communiqué de l'Elysée, aux forces françaises de l'opération Barkhane de poursuivre la traque des groupes armés terroristes, «responsables des attaques meurtrières contre les unités de la Mission des Nations Unies au Nord du Mali».
Selon ce même communiqué, le chef d'Etat français «réaffirme la détermination de la France à assumer toutes ses responsabilités dans la lutte contre les groupes armés terroristes qui menacent la paix et la sécurité, en Afrique comme au Moyen-Orient».
De son côté, Hervé Ladsous, secrétaire général adjoint de l'ONU aux opérations de maintien de l'ordre, a assuré que l'ONU compte bien renforcer les moyens de protection et d'action de ses Casques bleus au Mali et certains diplomates avancent que la Minusma devrait recevoir des hélicoptères de transport et d'attaque ; des véhicules blindés supplémentaires et des drones à long rayon d'action.
Si ce nouveau déploiement, ce renforcement paraît nécessaire, il n'est cependant pas suffisant. A la veille de la tenue des négociations d'Alger, des voix de plus en plus nombreuses se font entendre comme celle du Premier ministre malien qui déclarait, à l'Assemblée nationale française, la semaine dernière, qu'un accord avec les groupes armés ne pouvait signifier le règlement de la question du terrorisme.
Comment, en effet, distinguer ceux qui sont réellement pour l'intégrité du territoire malien et contre les actions armées et qui, malgré leur signature des accords de Ouagadougou, ne semblent pas prêts à abandonner leur volonté de partition ni pour certains leur objectif final d'instauration d'un régime pas si étranger à celui que veulent installer les idéologues de l'Etat islamique ?
Même si beaucoup de monde s'accorde à dire qu'Alger a fait un travail remarquable jusque-là pour mettre autour d'une table tous les protagonistes maliens, les superviseurs algériens de ces négociations, qui devront s'ouvrir cette semaine dans la capitale si tout va bien, devront déployer des efforts colossaux pour maintenir l'espoir que tout n'est pas perdu, malgré une conjoncture très différente du round dernier.


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