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A BÂTONS ROMPUS AVEC L'ECRIVAIN TUNISIEN TAHAR BEKRI
Parmi la brûlante rumeur des mots et de la politique
Publié dans Le Soir d'Algérie le 07 - 02 - 2015

J'ai connu Tahar Bekri il y a une trentaine d'années à Alger, à la faveur d'un mémorable colloque dédié à Frantz Fanon. Au premier contact, je pensais découvrir seulement un universitaire comme il sied dans tout colloque ; en fait, ce fut une rencontre avec un poète d'une grande hauteur d'expression doublée d'un engagement d'une lucidité remarquable.
Il a connu la prison et l'exil et sait ce qu'il en coûte à la libre parole. Mais ce lointain fils inspiré d'Abou El Kacem Chabbi, très tôt orphelin et marqué par son environnement natal, n'a pas transigé. Il fut parmi les premiers à porter la parole de la «Révolution du jasmin» tunisienne. En poète et en humaniste. Après plusieurs entretiens qu'il nous a accordés dans le feu de ce processus complexe, nous l'avons retrouvé pour un entretien à bâtons rompus, au lendemain des élections présidentielles en Tunisie et après les jours tragiques de janvier en France. EntretienS à brûle-pourpoint loin d'être épuisés.
Où la poésie semble s'effacer devant les sommations de la politique, de cette histoire immédiate si difficile à démêler - pour mieux resurgir. Car seule peut-être la parole poétique arrive à la décrypter en de fulgurantes métaphores.
«La mer ne sait d'où lui vient toute cette eau», comme le dit le poète Tahar Bekri.
Le Soir d'Algérie : Tahar Bekri, une première question qui frise la banalité : pourquoi la poésie ?
Tahar Bekri : Parce que le monde émotionnel, la sensibilité m'importent beaucoup. Depuis l'enfance, je suis quelqu'un de très sensible à ce qui m'entoure. Peut-être que la poésie, c'est avant tout écrire le silence. La parole sociale, politique ou journalistique, tout ce que l'on veut comme parole extérieure n'est pas suffisante pour exprimer le sentiment intérieur, le sentiment subjectif, ontologique. La poésie me permet, j'espère y arriver, d'exprimer l'être que je suis depuis mon enfance jusqu'à l'âge adulte, à l'enseignant. Comment transformer cette expérience singulière ? Je suis persuadé que tout être humain est singulier même s'il est un être social et politique à la fois.
Il a son expression personnelle, émotionnelle, affective...Tout cela devient après accompagné d'une vision du monde, d'un regard sur le monde, comme aussi un regard extérieur. Mais comment faire la jonction et comment toucher les autres aussi ? Cette expérience est importante.
Vous soulignez l'importance existentielle de la poésie. Mais est-ce que dans le monde de l'édition elle reçoit aujourd'hui la place qu'elle mérite ?
Pas vraiment. D'abord, je pense que beaucoup de gens écrivent de la poésie. Des milliers de personnes, et depuis que l'humanité est en expression. Depuis les Grecs, Babel, Gilgamesh et Le livre des Morts des Pharaons. La poésie a toujours été une expression profonde de l'être social, de l'être tout court. Le monde de l'édition est aujourd'hui beaucoup dans des parutions commerciales, dans l'urgence, presque dans la variété commerciale. Ce qui ne veut pas dire que la poésie n'est pas là ou n'est pas du rang des champs littéraires les plus importants. Ce qui restera, à mon avis, en France comme en Europe, ce sont les voix singulières de ces poètes qui n'ont peut-être pas vendu des milliers d'exemplaires mais dont la parole n'a pas été galvaudée en rapport au commerce, à l'urgence. Je dirais presque : tant mieux... On n'écrit pas commercialement la poésie qui se lit. Quand on se réfère à l'histoire contemporaine de la poésie moderne, il y a toujours des paroles de poètes qui reviennent à la mémoire des populations. Et c'est valable aussi pour les Palestiniens, les Polonais, les Russes...
Hier, pour les Tunisiens, dans le cadre de leur Printemps politique, on s'est rappelé d'un poète fondateur...
... Abou El Kacem Chabbi que je cite dans Je te nomme Tunisie, mon recueil, écrit en 2011. C'est cette parole brûlante, cette parole effervescente de la jeunesse mais aussi de la beauté du monde, du chant de la vie, elle n'a pas de prix. Je ne sais même pas combien Chabbi a vendu d'exemplaires. Il n'avait pas un sou de son vivant. C'est son frère Lamine Chabbi qui s'était occupé de la publication de son recueil. C'est dire combien s'est souvenu le Printemps tunisien de sa parole de 1934, l'année où il est mort à l'âge de 25 ans. On s'est souvenu de ce magnifique chant tiré de son recueil Aghani El Hayet, Le Chant de la vie et de La volonté de vivre, son fameux poème où il exprime sa volonté par rapport à la destinée.
En évoquant Abou el Kacem Chabbi, c'est le lieu d'évoquer l'actualité tunisienne récente après l'effervescence qui a traversé de part en part la Tunisie...
Ce qui est arrivé récemment en Tunisie, c'est-à-dire l'élection d'un nouveau président, c'est d'abord la société civile et la modernité tunisienne qui ont gagné...
Une modernité incarnée par la femme tunisienne ?
la femme tunisienne et la société moderne, la modernité contre le conservatisme, contre aussi ce qui menaçait la jeune démocratie tunisienne, s'il n' y avait pas eu une forte présence de femmes et de jeunes, de compétences, de lucidité, le fameux «Quartet» qui a joué l'intermédiaire pour éviter le chaos vécu par la Libye, la Syrie et d'autres pays arabes, hélas...
On présente maintenant la Tunisie comme «l'exception arabe», où on peut retrouver des islamistes assez modérés qui jouent le jeu de la démocratie. Qu'en est-il ?
Les élections ont été transparentes. La démocratie tunisienne a vaincu. Mais elle est toujours fragile...
Elle est précaire ?
Elle est fragile parce que beaucoup de groupes terroristes semblent installés, on tue toujours des militaires. Pendant les trois, quatre années de la «Troïka», je ne sais pas si on a laissé faire, mais on a été débordés par des groupes comme Ansar El Charia, dissous par la suite. Leurs partisans terrorisent encore, menacent la sécurité du pays. Il y a beaucoup de contrebande, de réseaux mafieux et d'armes, qui, malheureusement, nous proviennent de la Libye, ce pays frère qui est dans le chaos. A la frontière algéro-tunisienne, dans la montagne Chaâmbi, il y a certainement des groupes. Il y a beaucoup de courage dans l'armée tunisienne, la police, la gendarmerie, la vigilance des citoyens. Plus que tout cela, cette démocratie fragile doit résoudre les problèmes des citoyens : la marginalité, la pauvreté...
Autant de terreaux pour le désespoir ?
Absolument. Je suis triste pour ces jeunes diplômés qui ne trouvent pas de travail. Les régions qui avaient été oubliées par les anciens régimes, de Bourguiba à Ben Ali, n'ont toujours pas trouvé de solutions. Cette frustration sociale, qui n'a pas été vers le partage des richesses nationales, laisse planer comme une ombre sur la démocratie, même si elle a réussi par le vote, par l'élection pacifique grâce aux intelligentes compétences tunisiennes. Tout cela reste fragile. Je crois qu'il ne faut pas s'endormir sur ses lauriers. Il faut rester aux aguets des défauts, des lacunes. Il faut aller de l'avant.
Vous parlez de courage. On peut parler du vôtre, de vos positions...
Mon courage est bien modeste. Des milliers de Tunisiens, et, depuis des décennies, ont fait preuve de courage. Je pense qu'on n'a pas dit assez de l'opposition tunisienne qui a manifesté son soutien à la liberté d'opinion, contre le parti unique. La vie de la pluralité tunisienne s'est arrêtée en 1963. Si on reconnaît sous Bourguiba la modernité, la réforme sociale, la scolarisation, la Constitution, on ne peut pas non plus cacher avec un tamis les retards. Depuis les années 1960, il y a beaucoup d'opposants, de prison et d'exil. Cela s'est accentué sous Ben Ali. 23 ans au pouvoir. Il y a quand même des comparaisons à faire. Il est temps de les faire.
Processus paradoxal que ce «Printemps arabe» : en même temps qu'on a vu l'expression d'aspirations démocratiques, on a assisté à la montée des forces obscurantistes et rétrogrades, comment l'expliquer ?
C'est parce qu'on a laissé faire. Quand j'étais à l'université de Tunis dans les années 1970, on ne voyait presque pas de Frères musulmans ou d'extrémistes religieux. Peut-être l'étaient-ils en cachette ? Disons que les Frères musulmans tunisiens, officiellement, ont commencé dès 1985, donc sous Ben Ali. Quand il est arrivé au pouvoir en 1987, c'est lui qui a libéré les Frères musulmans qui ont commencé à participer à la vie politique en 1989. Il y a eu des élections qu'ils ont aussi commencées à gagner. Puis la répression s'est abattue sur les Frères musulmans qui sont devenus des martyrs de la répression des années 1992/93. Cela ne veut pas dire qu'ils ont été les seules victimes de la répression. Au contraire, ils ont joué sur la victimisation et on a négligé les autres oppositions. Des baâthistes, des nationalistes arabes, des communistes, des marxistes-léninistes, tout ce front qui trouve «El Djabha Echaâbiya», le «Front populaire». Evidemment, le conservatisme qui traverse la société tunisienne n'est pas indépendant de tout le mouvement international...
Justement, quel regard portez-vous sur les autres processus à l'œuvre dans le monde arabe ?
Oui, je le lie aux évènements de l'Algérie durant les années 1990, la montée du FIS, je le lie à l'Afghanistan, la disparition du régime afghan, la lutte contre l'exURSS, l'arrivée de la révolution iranienne, et plein d'autres situations. On est entré depuis 1979/80 dans une compétition internationale : le fondamentalisme pro-iranien et le fondamentalisme sunnite qui veut le leadership...
Le wahabisme ?
Et aussi le Qatar qui est à la tête du soutien des Frères musulmans. Le salafisme, c'est la tête saoudienne. L'avènement de ces mouvements et groupuscules du côté de l'Occident en général a fait perdre pied à ce dernier. Qui soutenir? Quelle carte jouer ? La carte qu'on a appelé l'islam modéré ? Est-ce qu'il existe vraiment ? On a laissé faire un peu partout. J'ai l'université tunisienne ; on a laissé faire les islamistes traditionnels dans la société. Un peu comme ce qui a été fait en Afghanistan et ailleurs. Lutter contre les mouvements marxistes, la gauche, ou les mouvements progressistes. On a laissé faire l'émergence des mouvements conservateurs religieux. On y a peut-être vu une manière de barrer la route au progressisme ou à la gauche arabe. Je pense que le déclenchement du mouvement des Frères musulmans et le salafisme, c'était pour s'opposer aux mouvements nationalistes arabes, de Nasser aux baâthistes....
Toutes les expériences progressistes qui se sont déroulées dans le monde arabe n'ont eu aucun écho ou soutien en Occident...
On peut toujours reprocher à l'Europe et à l'Occident...
Il y avait une certaine «surdité»...
Mais il faut toujours balayer devant nos portes. Il faut que le citoyen arabo-musulman ou arabo-berbère fasse l'examen critique de ce qui a amené cette situation.
L'échec de la gauche dans le monde arabe, par exemple, nécessite aussi une analyse approfondie. Le manque d'enracinement ?
Aussi, probablement. Moi, j'irai plus loin : c'est la crise identitaire au sens de la modernité. Cette modernité post-indépendance a profité à qui ? Aux élites ? Est-ce qu'elle a donné de la richesse nationale aux marginalisés, restés pauvres, aux déshérités ?
Il y a eu des tentatives de réformes progressistes. Mais les forces rétrogrades ne les ont pas digérées...
Quand on fait le bilan de l'état du monde arabe : avec la richesse du pétrole en Libye ou dans le Golfe arabe, le partage des richesses n'a pas été équitable. Certains, avec le conservatisme, ont recouru à la justice de Dieu, ils ont exprimé leur colère en adhérant aux mouvements extrémistes. Avec beaucoup de démagogie d'ailleurs. Le mouvement des Frères musulmans a présenté des solutions fausses à de vraies questions. Et on en paie le prix. Ce qui a sauvé la Tunisie et la sauve aujourd'hui, c‘est l'Etat. Au moment où il y a la révolution, même sans ministre de la Santé, le service de la santé aurait fonctionné. L'Etat libyen a disparu. On voit des milliers de citoyens libyens qui viennent se soigner à Sfax, Gabès, dans le sud tunisien...Parce qu'il n'y pas les hôpitaux qu'il faut alors qu'il y a plein de pétrole. Il n'y a pas eu de grandes universités de médecine, de grandes écoles de pharmacie. C'est un problème de choix. On ne peut pas accepter que la moitié des citoyens du monde arabe restent analphabètes, que beaucoup de femmes du monde arabe n'aient pas eu le droit à l'école. Il y a de grands problèmes, y compris en Egypte, avec la pauvreté, au Maroc ou ailleurs.
Des inégalités scandaleuses...
Oui, ce sont des inégalités, je pense qu'intellectuellement on ne peut pas les accepter. Cette fragilité de la démocratie même quand elle arrive comme en Tunisie, il faut qu'on y fasse attention et faire des choix sociaux, des choix culturels. Là aussi, il faut voir les foires du livre. Qu'est-ce qu'on a soutenu dans la culture ici ou là ? Je me souviens, par exemple, j'ai refusé d'aller en Libye parce que dans la littérature libyenne, il n' y avait qu'un livre de Kadhafi qui a écrit un recueil de nouvelles qu'on présentait dans toutes les foires et tous les salons du livre. Le grand écrivain libyen Kouini se trouvait à Zurich...
En dehors de son pays, comme nombre d'écrivains et de poètes arabes qui ne sont pas les bienvenus dans leurs propres pays ?
La culture n'a pas eu la place qu'elle mérite. On a toujours été méfiants des auteurs. Najib Mahfouz a échappé à un attentat et combien d'écrivains ont reçu des menaces quand ils n'ont pas été tués comme Fardj Fodha ou la psychanalyste romancière toujours poursuivie pour ses romans, Nawal El Saâdawi. On pourrait multiplier les exemples.
Comme c'est le cas tout dernièrement en Algérie du journaliste-romancier Kamel Daoud...
Oui, là c'est le plus récent. Depuis les années 1990 et bien avant, le monde arabe a pourchassé, emprisonné des écrivains. Laâbi emprisonné durant des années au Maroc, et ailleurs beaucoup d'autres écrivains. La censure a joué longtemps les aspects les plus négatifs dans l'absence de démocratie.
A. K.
Bio-express
Tahar Bekri est né en 1951 à Gabès, en Tunisie. Ecrit en français et en arabe. A publié plus d'une vingtaine d'ouvrages (poésie, essais, livres d'art). Son œuvre poétique est traduite dans de nombreuses langues. Actuellement maître de conférences à l'Université de Paris X-Nanterre. Prix Tunisie-France, 2006 pour l'ensemble de son œuvre.
Parmi ses publications on peut citer : Le Livre du souvenir, carnets, Elyzad, 2007 ; aux Ed. Al Manar, Si la musique doit mourir ; La Brûlante rumeur de la mer, Je te nomme Tunisie, 2011. Tout récemment, il vient de publier La nostalgie des rosiers sauvages avec des acryliques d'Annick Le Thoër (Al Manar, 2014).


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