Initiée dans le cadre du deuxième round des consultations bilatérales avec les formations politiques, en prévision de la tenue de la Conférence nationale du consensus, le Front des forces socialistes (FFS) a rendu «visite» jeudi dernier au parti d'Amar Ghoul, Tadjamou Amel Al Jazaïr (TAJ), sans pour autant arracher le «oui» de participation. Salah Benreguia — Alger (Le Soir) Ainsi, après le FLN et le RND, c'est autour du TAJ de conditionner sa participation à la Conférence sur le consensus national appelée depuis des semaines par le FFS. Amar Ghoul qui a salué cette initiative a fait savoir que «la conférence du consensus est une opportunité pour davantage de solidarité, de rapprochement et de cohésion entre les Algériens et pour construire une Algérie meilleure, plus sûre et plus stable». «Elle demande même, selon Ghoul, plus d'efforts, d'unité, d'entente et de dépasser les intérêts personnels et si cela demande plus de temps, nous ferons encore le nécessaire pour l'atteindre». «Nous travaillons à accomplir les premières étapes qu'on a débutées», soutient le président du TAJ qui conditionne, comme ses pairs du RND et du FLN, sa participation. Pour la même source, celle-ci reposait sur «plusieurs principes, dont le respect de la légitimité des institutions de l'Etat et l'enrichissement des réformes politiques, notamment la révision de la Constitution». Et d'annoncer que la décision à prendre part à cette conférence revient au conseil national du parti qui se réunira vers la fin du moins en cours afin d'«étudier et enrichir la feuille de route de cette initiative». De son côté, le premier secrétaire du FFS s'est montré optimisme quant à l'aboutissement du processus d'organisation de la Conférence nationale du consensus. Pour Nebbou, l'initiative était sur «la bonne voie», ajoutant que le FFS «est déterminé à poursuivre les séries de rencontres avec les différents acteurs politiques». «Le FFS est en contact avec toutes les parties rencontrées déjà auparavant et l'initiative est dans la bonne voie», tient-il à assurer. Par ailleurs, le premier secrétaire du FFS qui a conduit une délégation de plusieurs personnes (les députés Bettatache et Bouaïche ainsi que Rachid Hallat, membre de l'instance présidentielle...), a même ajouté que le plus vieux parti d'opposition travaillait à la formation d'un groupe de coordination regroupant des représentants des formations politiques en prévision de la tenue de la conférence du consensus national.
