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Indice de résilience 2015
L'Algérie à la 116e place
Publié dans Le Soir d'Algérie le 20 - 04 - 2015

L'indice de résilience 2015 — mesure de toutes sortes de risques à l'échelle d'un pays — a été rendu public le lundi 13 avril 2015. L'Algérie est 116e sur 130 pays (114e place en 2014, recul de 2 places). Encore un nouveau complot de l'étranger contre l'Algérie, hurleront certains.
Cet indice, compilé chaque année par la société Oxford Metrica, classe 130 pays en fonction de plusieurs angles d'analyse : PIB par habitant, risque politique et vulnérabilité aux pénuries de pétrole et chocs pétroliers, exposition aux risques naturels, qualité de la gestion du risque d'incendie, lutte contre la corruption, qualité des infrastructures et fiabilité des fournisseurs locaux... La Norvège, la Suisse, les Pays-Bas, l'Irlande, le Luxembourg et l'Allemagne sont les champions mondiaux de la résilience en cas d'interruption de leur chaîne d'approvisionnement. C'est ce qui ressort de l'indice de résilience 2015 que vient de publier FM Global, spécialiste de la prévention, de la gestion et de l'assurance des risques industriels. Cet indice, compilé chaque année par la société Oxford Metrica, classe 130 pays en fonction de plusieurs angles d'analyse (PIB par habitant, risque politique et vulnérabilité aux pénuries de pétrole et chocs pétroliers, exposition aux risques naturels, qualité de la gestion du risque d'incendie, lutte contre la corruption, qualité des infrastructures et fiabilité des fournisseurs locaux...).
Les pays qui enregistrent la plus forte chute dans le classement sont l'Ukraine et la Thaïlande. L'Ukraine, 107e du classement, perd 31 places par rapport à 2014, en répercussion directe de l'intervention militaire russe sur son territoire. Quant à la Thaïlande, qui se classe 82e et recule de 20 places, elle peine à se relever des inondations qui ont frappé le pays en 2011 et eu un impact négatif sur la perception de la qualité des infrastructures et la fiabilité des fournisseurs locaux.
Qualité des infrastructures
Les nouvelles sont bonnes en revanche pour Taïwan et pour le Vietnam. En gagnant 52 places pour se classer 37e, Taïwan affiche la plus forte progression sur un an. Son ascension est due principalement à un engagement accru dans la gestion des risques naturels et incendie.
Quant au Vietnam, qui se positionne à la 96e place du classement, il enregistre la plus forte progression sur les cinq dernières années, grâce notamment aux investissements réalisés dans ses infrastructures. Enfin, il est intéressant de noter le bon positionnement des Etats-Unis, tout particulièrement du centre du pays, lequel arrive en 10e position du classement.
En ce qui concerne les pays émergents dits «Bric», le Brésil arrive en tête, à la 59e place, suivi de la Chine, qui se situe, selon les régions, entre la 63e et la 69e place, de la Russie (68e) et de l'Inde (119e), très en retard en termes de résilience, notamment en raison de son extrême pauvreté, mais considérée par FM Global comme un pays à potentiel. «Sa faible exposition aux risques naturels est un atout à ne pas négliger si le pays veut remonter dans le classement», mentionne l'étude. Dans cet indice, l'Algérie est 116e sur 130 pays : elle était à la 114e place en 2014, soit un recul de 2 places.
Pour en savoir plus, télécharger le rapport intégral (en anglais) :
http://www.fmglobal.com/assets/pdf/Resilience_Methodology.pdf
Calculer autrement la prospérité d'un pays
Pour évaluer la richesse d'un pays, il existe depuis les années 1930 le produit intérieur brut, ou PIB – il avait été créé pour mesurer l'effet de la Grande Dépression sur l'économie américaine.
Cet indice, souvent critiqué en raison de ses critères strictement économiques, n'avait pas jusqu'à présent d'alternative ; désormais, il existe le SPI, pour «Social Progress Index», qui mesure le progrès social de chaque pays. Ses concepteurs, des économistes et des statisticiens, ont pu présenter cette année les premiers résultats de leur travail entamé en 2009. Après une version bêta en 2013, l'édition de l'an dernier ne portait que sur 50 pays. Cette année, 133 pays représentant 99% de la population mondiale sont passés au crible. La méthodologie du SPI s'articule autour de trois axes : la capacité d'une société à satisfaire les besoins de base de ses citoyens (qualité et accès au système de santé, au logement, à la sécurité...), à construire les fondements de leur bien-être sur la durée (en leur donnant accès à l'éducation et à l'information) et à leur donner l'opportunité de s'accomplir. Si les deux sont corrélés, il s'avère que la croissance économique n'est pas forcément le moteur du progrès social.
Pays scandinaves en tête
De même, les pays émergents souvent cités pour leur rapide croissance économique, comme la Chine, la Russie ou l'Afrique du Sud, arrivent respectivement en 92e, 71e et 63e positions. Les trois premières places du podium sont occupées par la Norvège, la Suède et la Suisse. En creux, il s'agit de s'attaquer au mythe selon lequel l'activité économique crée automatiquement du progrès social et que tout ce qui est lié au social coûte de l'argent. En dépit de faiblesses méthodologiques (l'index utilise parfois des enquêtes de satisfaction, notamment pour la qualité de la santé et de l'éducation, quand il n'y a pas d'autres données disponibles), la Commission européenne s'est engagée à intégrer le SPI dans son processus de décision, au même titre que le PIB.
En savoir plus sur : http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2015/04/13/l-indice-qui-calcule-autrement-la-prosperite-d-un-pays_4614051_4355770.html#OD1Gxrjjx7mZKm6M.99

«Bien-être» mondial vu par l'OCDE
D'autres tentatives de quantifier la richesse d'un pays peuvent être répertoriées. Le bonheur national brut (BNB) a été lancé dans les années 1970 au Bhoutan et s'appuie sur quatre piliers : la protection de l'environnement, la conservation et la promotion de la culture bhoutanaise, la bonne gouvernance et le développement économique responsable et durable. L'Organisation des nations unies (ONU) a lancé un Inclusive Wealth Index, indice de richesse globale.
En 2012, il incluait le «capital naturel» ; en 2014, le «capital humain».
L'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) a, de son côté, établi un indicateur historique du «bien-être» mondial, de 1820 à nos jours, comparant salaires, espérance de vie, niveau d'études, santé, taille, qualité de l'environnement, sécurité personnelle, inégalités hommes-femmes et institutions politiques.

L'Initiative du vivre mieux
L'Initiative du vivre mieux de l'OCDE se concentre sur le développement de statistiques destinées à mesurer les aspects de la vie qui importent aux gens et qui ont un impact sur la qualité de leur vie quotidienne. Cela permet une meilleure compréhension de ce qui conduit au bien-être des personnes et des nations, et de ce qui doit être entrepris pour atteindre des progrès plus importants pour tous.
En s'appuyant sur les recommandations de la «Commission sur la mesure de la performance économique et du progrès social» (à laquelle l'OCDE a contribué de manière substantielle), l'OCDE a identifié 11 dimensions comme étant essentielles au bien-être. Celles-ci englobent aussi bien la santé et l'éducation que l'environnement local, la sécurité personnelle et la satisfaction à l'égard de la vie, ou des indicateurs plus traditionnels tels que le revenu.
Les deux composantes de base de cette initiative sont le rapport «Comment va la vie ?» et «L'Indicateur du vivre mieux». D'autres éléments tels que les «Lignes directrices sur la mesure du bien-être subjectif», lancées en 2013, permettent de combler les lacunes qui peuvent exister dans la mesure des dimensions étudiées, telles que la satisfaction à l'égard de la vie.

Moins y a de corruption, mieux on se porte
La corruption a un effet dévastateur dans nombre de secteurs d'activités d'un pays. De manière générale, moins y a de corruption, mieux on se porte, et ce n'est pas un hasard si un pays où la corruption sévit à grande échelle est toujours mal positionné dans tous les classements où on mesure toutes sortes d'indices. Que ce soit plus directement l'indice de perception de la corruption, ou celui de la bonne gouvernance, ou ceux de l'indépendance de la justice ou de la liberté de la presse ou du climat des affaires : contester ces résultats, c'est refuser de faire face à une réalité qui nous agresse quotidiennement.
Les indices très peu connus évoqués ci-contre donnent encore une meilleure idée de ce qui pourrait être entrepris pour qu'un pays comme l'Algérie aille mieux : la lutte contre la corruption doit prendre toute sa place dans les actions à mener pour sortir du chaos actuel.
Djilali Hadjadj
A nos lecteurs
Le «Soir corruption» du lundi 13 avril 2015 n'est pas paru pour des raisons liées à l'abondance de matière.
Toutes nos excuses à nos lecteurs.


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