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BANCARISATION DE L'ARGENT DE L'INFORMEL
L'opposition crie au «blanchiment d'argent»
Publié dans Le Soir d'Algérie le 29 - 07 - 2015

La bancarisation de l'argent de l'informel avec une taxation de 7% instaurée par la loi de finances complémentaire 2015 est perçue par la classe politique de l'opposition comme une «amnistie fiscale» ou crûment «blanchiment d'argent» qui disent clairement leur nom, ne profitant, selon elle, qu'à une «certaine catégorie de citoyens».
M. Kebci – Alger (Le Soir) – Tous ou presque usent du même lexique. Le président du MSP estime que c'est là «un blanchiment d'argent en bonne et due forme» en ce sens, selon lui, que la lutte contre l'informel devait être «l'affaire du fisc».
Pour Namane Laouer, «l'urgence est de rétablir la confiance entre le citoyen et l'Etat dont l'institution des impôts est un appendice». Notre interlocuteur considère que cette mesure ne profitera «qu'à une certaine catégorie de personnes, les hommes d'affaires pas celles des citoyens». «A ce rythme, ce sont les hommes d'affaires qui géreront et pas les politiques», ajoute-t-il.
Le vice-président du MSP regrette, par ailleurs, que le gouvernement «se plie» de plus en plus aux désirs et aux injonctions du FCE. Ceci même s'il estime que cette organisation patronale est dans «son rôle, celui de défendre les intérêts des patrons qu'elle représente en réclamant l'amnistie fiscale et la libération des prix». Le plus intrigant, selon lui, est le rôle de la Centrale syndicale et de l'exécutif qui intrigue. «Que fait l'UGTA ? s'interroge-t-il, considérant que cela prouve que cette dernière «souffre d'un énorme problème de représentativité en ce sens qu'elle ne représente pas les travailleurs». Aussi, affirme-t-il encore, le gouvernement donne l'impression d'incarner un «FCE-bis du fait qu'il est plus proche des intérêts des patrons que ceux du citoyen».
«Cette loi de finances complémentaire adoptée sans débat à l'Assemblée contient des mesures irréfléchies prises dans la précipitation et en totale méconnaissance du monde de l'entreprise et de la finance livrés à la prédation et à la mauvaise gestion», affirme, pour sa part, le chargé à la communication du RCD. Atmane Mazouz considère, dans ce sillage, que l'assainissement fiscal entériné par la LFC 2015 est «une autre preuve de la déconnexion du gouvernement de la réalité économique et sociale du pays». Ceci non sans exprimer des craintes quant à voir des fonds d'origine criminelle provenant de la drogue, de la contrebande, du terrorisme et de la corruption soient introduits dans le circuit légal validant ainsi le blanchiment d'argent au profit de tous les trafiquants qui ont privatisé les institutions». Ces mesures contredisent, selon Mazouz, le gouvernement qui assurait que le pays est «à l'abri de la crise», prévoyant que des «moments difficiles» attendent les Algériens dont «les couches défavorisées seront les plus touchées avec la diminution des transferts sociaux».
Pour sa part, le président de Jil Jadid déclare que «ce sont visiblement les chefs d'entreprises qui dirigent». Et indépendamment de leur contenu, la question qui se pose, pour Soufiane Djillali, c'est «qui doit prendre ces décisions». Pour lui, en plus d'avoir tous les pouvoirs exécutifs, le président de la République «s'est accaparé le législatif. Ce qui prouve que toutes les institutions du pays sont à l'arrêt et leur remplacement par les copains et les coquins». Et d'ajouter que l'ordonnance présidentielle doit être une «exception», estimant qu'on a «brisé le pouvoir institutionnel, ce qui fait que tous les dépassements sont permis. Tout ce que le FCE propose est systématiquement adopté par l'exécutif».
Ahmed Adimi abonde dans le même sens en affirmant que cette mesure constitue on ne peut plus clairement une opération de blanchiment d'argent. Et au porte-parole du parti des Avant-Gardes des libertés d'ironiser, affirmant qu'«on aurait pu au moins mettre la forme en permettant un débat parlementaire quoique l'APN soit frappée du sceau de l'illégitimité aux yeux de notre interlocuteur. On s'est joué une fois de plus des institutions du pays en avançant la date de clôture de la session parlementaire. C'est là une preuve de plus de la vacance du pouvoir et on a l'impression que le pays est géré comme une zaouia».


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