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Université Djilali-Bounaâma de Khemis Miliana
Une place pédagogique pour 2 étudiants à la rentrée prochaine
Publié dans Le Soir d'Algérie le 30 - 07 - 2016

L'Université Djilali-Bounaâma de Khemis Miliana se prépare à affronter une rentrée qui s'annonce des plus complexes pour ne pas dire des plus difficiles, depuis sa création, nullement à cause d'un quelconque manque de personnel enseignant ou administratif, mais à cause du retard considérable qu'accuse la réalisation des nouvelles structures programmées.
Elle compte à la fin de l'année universitaire qui vient de s'achever 19 500 étudiants pour 10 000 places pédagogiques soit un déficit gérable de 9 500 places.
A la fin juin, on a enregistré 2 000 sortants ayant obtenu leur master et 3 000 étant parvenus en fin de cycle de licence. Parmi les 3 000 licenciés, on table sur 80% d'entre eux qui s'inscriront en master, ce qui ramène l'effectif global à 17 500 étudiants.
Par ailleurs, après les derniers résultats du bac avec 6 026 admis scolarisés et 1 200 candidats libres admis, on s'attend donc à l'arrivée aux portes de l'Université de plus de 7 200 étudiants, ce qui portera le nombre d'inscrits aux environs de 25 000.
Pour faire face à cette demande, en plus des 10 000 places pédagogiques, la Direction des équipements de la Wilaya a entrepris depuis un an déjà l'aménagement de ce qui fut le CEA (Centre d'enseignement agricole) devenu par la suite un CEM qui, une fois réaménagé, offrira une structure d'accueil pour l'enseignement des lettres de 1 200 nouvelles places pédagogiques (si toutefois les travaux de réaménagement seront achevés à la rentrée) ce qui portera les capacités d'accueil, globalement à 11 200 places pour près de 25 000 étudiants, soit 2 étudiants pour une seule place.
Comme autres solutions, les responsables de l'Université mènent des tractations avec l'Université de Blida et celle de Chlef pour accueillir des étudiants qui manifesteraient le désir de s'y inscrire. On compte aussi assurer les cours et les TD les samedis et le soir jusqu'à la limite du possible, si là aussi le transport venait à être assuré.
De plus, nous avons appris qu'il est possible, si toutefois le nouveau bâtiment de la Direction des œuvres universitaires (DOU) dont la construction traîne venait à être achevé, on l'espère, l'actuel bâtisse qui abrite la DOU, un ancien hôtel aménagé, pourrait abriter des salles de cours.
Pourquoi donc toutes ces solutions palliatives, provisoires, est-on en droit de se demander ?
Là, il faut se rappeler qu'il y a quelques années, le ministre de l'Enseignement supérieur, qui était venu se rendre compte de la situation, pressentant le développement rapide du campus, avait décidé son extension d'une adjonction de blocs pédagogiques d'une capacité d'accueil de 8 000 places, d'un rectorat, d'une bibliothèque centrale, d'un restaurant de 1 000 places et du retour de la DOU qui fonctionnait à Aïn Defla vers Khemis Miliana.
Au jour d'aujourd'hui, où en est-on ?
Selon les informations que nous avons pu recueillir, pour ce qui est de la bibliothèque centrale et du rectorat, les travaux qui ont été lancés depuis 2013 avoisinent seulement les 40%, alors que le chef de l'entreprise titulaire du marché avait promis à M. Mébarki, le ministre de l'Enseignement supérieur, en février 2015, que la structure allait être livrée en septembre 2015, or, la rentrée 2016 est dans 3 mois. On note que l'architecture de l'ouvrage retenue est très complexe. Cependant, on est en droit de se demander si l'entreprise retenue l'avait été pour ses compétences. D'aucun pensent que le problème ne se situe pas au niveau de la compétence de l'entreprise, mais bien au niveau du bureau d'études qui, affirme-t-on, brille par son dilettantisme et son peu de souci du suivi des travaux, présent sur le chantier seulement par 1 ou 2 agents qui font un tour de temps en temps.
Par ailleurs, le chef de l'exécutif de la Wilaya a enjoint au chef de l'entreprise de mobiliser plus d'effectifs. Toujours est-il que le chantier périclite avec un effectif très réduit, le rythme de la construction est quasi nul et le chantier est presque à l'arrêt.
S'agissant de la construction de 6 000 places pédagogiques, les travaux décidés en 2011 n'ont débuté que depuis 1 an seulement.
A ce niveau et là aussi le rythme de la construction d'après plusieurs visites des chantiers par des spécialistes, que cet ouvrage, tant attendu, ne sera pas achevé avant des années.
Par ailleurs, il nous a été donné d'apprendre, selon certaines, sources qu'un bras de fer sévit entre l'entreprise et le bureau d'études et tant que ce différend n'est pas réglé par les hautes autorités, les 6 000 places pédagogiques ne seront jamais livrées.
Selon la Direction de réalisation des établissements publics ex-DLEP, même si on reconnaît que «l'incompatibilité» existe entre l'entreprise et le bureau d'études, on se veut rassurant en affirmant que «l'objet du différend est d'ordre technique et que l'administration s'emploie à le résoudre».
Selon d'autres sources, du côté des entreprises cette fois, il s'agirait surtout des difficultés auxquelles elles se heurtent pour se faire payer. D'après certaines sources, pour accélérer la réalisation des projets, on a poussé de nombreuses entreprises à mettre le paquet, même avant d'obtenir les ODS, délivrés bien après. C'est que nombre de ces entreprises de construction, confiantes, n'ont pas manqué de faire. La chute des recettes pétrolières, pressentie déjà depuis des années, est venue briser cet élan de développement. On nous a indiqué que ces entreprises s'étaient déjà considérablement engagées «jusqu'au cou» auprès des prêteurs et de leurs personnels quand, a posteriori, austérité oblige, la décision de plafonner un seuil à ne pas dépasser dans les paiements est tombée comme un couperet.
Selon plusieurs sources, l'Etat honorera absolument tous ses engagements, mais pas en totalité et tout de suite et que les entreprises, pour voir toutes leurs situations payées en totalité, elles devront patienter jusqu'en 2017. De ce fait, des entreprises se retrouvent face à de grosses difficultés financières, ayant épuisé toutes leurs réserves.» Nous avons des dettes auprès de nos créanciers, et des personnels qui ne reçoivent pas leurs dus en totalité, une situation qui se répercute aussi auprès de leurs propres créanciers, une réaction en chaîne, qui met tout le monde aux abois.
La difficulté pour l'Université à accueillir à la rentrée prochaine, les quelque 7 000 nouveaux bacheliers (libres et scolarisés) a fait l'objet d'un débat au niveau de l'APW, lors de la dernière session d'été. Une réflexion d'un des élus a retenu notre attention. Il a reproché aux responsables de l'Université de vouloir accentuer son développement par l'ouverture de nouvelles filières, sans tenir compte des capacités d'accueil. On s'est alors demandé l'idée insidieuse de son non-dit : «Puisque vous ne pouvez pas les accueillir, il faudrait les bloquer. Oui, mais comment les empêcher de réussir ? Par quelques subterfuges administratifs et les envoyer renforcer la cohorte des chômeurs ?» Un autre élu, commentant cette intervention, nous dira : «Pour un élu d'une assemblée dite populaire, c'est pour le moins impopulaire.».


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