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EAU
Les 7 p�ch�s capitaux
Publié dans Le Soir d'Algérie le 23 - 03 - 2005

Source de vie par excellence, l'eau peut �galement se transformer en une source de multiples d�sagr�ments. Les consommateurs se plaignent des coupures intempestives et des fuites tandis que les organismes d'exploitation des r�seaux d'AEP ne cessent de d�noncer l'incivisme caract�ris�, entre autres, par l'expansion des branchements illicites. Voici les �sept p�ch�s capitaux� d'un secteur en pleine expansion.
Tarek Hafid Alger (Le Soir)
I) Les fuites
Hantise des agences de gestion et de distribution de l'eau, les fuites ont pour cause principale la v�tust� du r�seau d'adduction. On estime les pertes au niveau du r�seau AEP de 20 � 40%. En plus du gaspillage et du manque � gagner, les fuites occasionnent �galement la d�t�rioration de la voirie. La meilleure solution pour lutter contre les fuites est de faire en sorte que le r�seau d'alimentation soit plein en permanence.
II) Les coupures intempestives
Les habitants de la capitale ont subi, des ann�es durant, le �diktat� des ouvreurs de vannes et les nuits blanches pass�es en famille � attendre les �ructations des robinets. Mais il faut reconna�tre que la situation s'est nettement am�lior�e depuis trois ann�es puisque 70% des habitants d'Alger ont de l'eau H24. Les 30% restants sont aliment�s quotidiennement selon des plages qui varient de 12 � 16 heures. Les hauteurs de l'ouest de la capitale subissent encore le rythme de distribution contraignant d'un jour sur deux. Mais Alger n'est pas l'Alg�rie. Les villes qui continuent de souffrir de ce ph�nom�ne sont encore nombreuses.
III) Le r�seau d'AEP
Il existe encore aujourd'hui des agglom�rations et des quartiers qui ne disposent pas de r�seaux d'AEP. En fait, il faut savoir que l'installation d'un r�seau d'alimentation en eau potable r�pond avant tout � des r�gles d'urbanisme bien pr�cises. L'une de ces r�gles stipule l'impossibilit� de r�aliser un r�seau d'eau potable en l'absence du r�seau d'assainissement.
IV) Le branchement illicite
�Ill�gal, anticivique, anti�conomique, immoral…�, les responsables d'agences de distribution d'eau potable ne trouvent pas assez de qualificatifs pour d�noncer le branchement illicite. Ce ph�nom�ne a pris une ampleur telle que les pouvoirs publics ont d�cid� de s�vir, les contrevenants sont passibles d'une peine de prison ferme en plus de fortes amendes. Les estimations des branchements illicites pour Alger et ses environs sont de l'ordre de 50 000 abonn�es non recens�s.
V) La qualit� de l'eau
Il n'est pas rare de voir couler de son robinet une eau de couleur jaun�tre � l'odeur et au go�t plus que douteux. Il arrive aussi que l'eau des canalisations d'assainissement s'infiltre dans le r�seau d'AEP, ce m�lange a pour r�sultat la prolif�ration des MTH. Mais il faut n�anmoins reconna�tre que la qualit� de l'eau du robinet en Alg�rie est plus que satisfaisante car contr�l�e en permanence par les agences de distribution.
VI) La facturation
L'�tablissement d'une facture d'eau potable se fait sur la base de la consommation. La r�gle est simple : plus on consomme plus on paie. De ce fait, les organismes exploitants, � l'instar de l'Alg�rienne des eaux, ont d�cid� de ne plus avoir recours au syst�me de forfait. Pour ce faire, l'ADE a lanc�, depuis quelques mois, une campagne d'installation et de renouvellement des compteurs.
VII) Les tarifs
Actuellement, le tarif de base du m�tre cube d'eau potable varie de 5,80 � 6,30 dinars. Ces prix risquent cependant de conna�tre une hausse progressive durant les prochaines ann�es � la faveur de l'application de la nouvelle loi sur l'eau qui sera bient�t pr�sent�e devant le Parlement. A partir de 2009, ann�e de lib�ralisation totale du secteur de l'alimentation en eau potable, ce tarif risque d'�tre bien �lev� encore. Reste cependant une grande inconnue : quelle est la part de la facture d'eau potable dans le revenu mensuel des foyers alg�riens? Nous ne tarderons pas � avoir une r�ponse � cette question puisque l'ADE a lanc� une vaste enqu�te � ce sujet. T. H.
L'eau potable peut-elle �tre toxique ?
Doit-on se limiter � des analyses bact�riologiques et physico- chimiques pour attester de la qualit� de l'eau que nous buvons ? En absence d'analyses toxicologiques retenues obligatoires dans les autres pays du monde et notamment ceux de l'Europe, il serait difficile de se prononcer avec exactitude sur la qualit� d'eau desservie dans nos robinets. Ces analyses ne se font pas en Alg�rie pour des raisons ignor�es jusqu'� pr�sent.
Ilhem Tir - Alger (Le Soir) - �L'eau peut r�v�ler la pr�sence de r�sidus de pesticides (Pops) et de traces de mat�riaux comme le plomb et le cadmium� t�moigne un toxicologue. Ces r�sidus constituent des toxiques r�manents dans l'eau et dont les effets sont nocifs pour la sant� et peuvent �tre m�me canc�rog�nes. Par ailleurs, l'alimentation en eau potable dans notre pays est assur�e par l'ADE qui se charge de la gestion de cette denr�e rare. La gestion sous-entend la production, le transfert, le traitement, le stockage, l'adduction, la distribution et l'approvisionnement en eau potable et industrielle. Le lin�aire total des r�seaux d'adduction et de distribution au niveau national est de 58 000 km. La capacit� install�e de traitement des eaux superficielles est de 570 millions m3 par an et la capacit� de stockage �valu�e � 5 millions m3. Quant au taux national de raccordement moyen, il est de 85 %. Malgr� les diff�rents probl�mes qui peuvent surgir au niveau de la distribution de l'eau, la qualit� de ce liquide pr�cieux reste irr�prochable, selon les responsables de l'ADE. �Les d�sagr�ments caus�s surgissent des branchements illicites�, soulignent-ils. L'ADE �garantit une eau de bonne qualit�, annonce-t-on. Des analyses r�guli�res se font au niveau de toutes les sources : forages, barrages et stations de dessalement. Le Laboratoire central d'Alger, � titre d'exemple, effectue pas moins de 60 contr�les par jour au niveau des stations de traitement, des ch�teaux d'eau et des r�servoirs. Des �quipes compos�es essentiellement d'ing�nieurs et de chimistes assurent 24h sur 24 une multitude d'analyses bact�riologiques et physico-chimiques. Les analyses bact�riologiques servent � d�tecter les germes comme les coliformes, les eschirachiacolies et les streptocoques. Les analyses physicochimiques peuvent aviser des param�tres de pollution, les nitrites, l'azote, le phosphore et prennent en consid�ration, lors d'une analyse compl�te, la teneur en calcium et en chlorure.


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