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HADJ LAIB, FUTUR PRESIDENT DE L'APN
Publié dans Le Soir d'Algérie le 06 - 05 - 2017

S'agissant du successeur de Larbi Ould Khelifa à la tête de l'Assemblée populaire nationale, nous apprenons de source sûre que le choix s'est déjà fixé sur la personne de Hadj Laïb, élu tête de liste du FLN à Batna. Ancien moudjahid, le futur troisième personnage de l'Etat est un proche de Abdelaziz Bouteflika qui l'a désigné d'ailleurs à deux reprises comme sénateur au sein du tiers présidentiel. L'homme est également connu pour sa proximité avec les militaires avec qui il noue de nombreuses amitiés. Avec lui à la tête de la Chambre basse du Parlement, l'on aura, par ailleurs, satisfait à la règle non écrite de l'équilibre régional. Natif de Batna, il représentera l'est du pays, tandis que Bensalah le fait pour l'Ouest et Sellal pour la Kabylie...
Kamel Amarni - Alger (Le Soir) - Comme prévu, les élections législatives du jeudi 4 mai 2017 n'auront pas «révolutionné» le paysage politique national. De manière générale, les choses sont restées quasiment en l'état, avec un Front de libération nationale dominant, caracolant seul en tête avec 164 sièges, loin devant le Rassemblement national démocratique, qui totalise 97 sièges. Les deux partis du pouvoir assurent, à eux deux, une majorité largement confortable et assez suffisante pour se passer, au besoin, de toute autre alliance et gouverner aisément.
Le seul changement notable, par rapport à l'ancienne législature, c'est la «réapparition» du parti islamiste, le Mouvement de la société pour la paix. Le MSP, avec 33 sièges, est contenu à une dimension modeste mais est tout de même troisième force politique du pays depuis jeudi dernier.
Le parti, réputé pour ses positions «modulables», veut à tout prix mettre fin à l'inconfortable position d'opposant qu'il avait prise en 2012. Convaincu qu'un scénario à l'égyptienne ou à la tunisienne était inévitable en Algérie, les frères musulmans algériens avaient quitté le gouvernement pour être du bon côté au moment de l'avènement de la «révolution». Un calcul de vrais débutants ! Non seulement la «révolution» n'adviendra jamais, mais, en plus, le MSP sera sérieusement menacé par l'émergence du parti de Amar Ghoul, le TAJ, qui lui siphonnera cadres et base avec, également, un effet d'entraînement puisque Ghoul sera imité dans son action de dissidence par d'autres cadres du parti comme Abdelmadjid Menasra et Ahmed Dane.
Tout cela, en plus de l'autre menace, Aboudjerra, qui, lui, milite ouvertement pour le retour du MSP au sein du gouvernement. Dans les coulisses, l'actuelle direction du parti en est à un stade avancé dans ses négociations pour intégrer le prochain gouvernement, apprenons-nous de source sûre. Cette élection du 4 mai 2017 aura donc, et dans tous les cas de figure, été un vrai désastre pour le courant islamiste.
Outre la modestie du groupe parlementaire du MSP, c'est le leader du courant le plus radical de cette mouvance, Abdallah Djaballah, et son parti qui est conforté, désormais, dans sa «petitesse». Même allié à deux autres partis islamistes, Djaballah n'a pu obtenir que 15 sièges sur 462 ! Le courant des démocrates ne fera pas mieux, non plus. Le Rassemblement pour la culture et la démocratie fait le plus mauvais score de toute son histoire en n'obtenant que 9 sièges, pénalisé, il est vrai, par la très difficile collecte des signatures, alors que le Front des forces socialistes, pourtant exempté de cette contrainte, n'obtiendra pas plus de 14 sièges, soit la moitié de son score de 2012.
La gauche ou l'extrême gauche, représentée par le Parti des travailleurs de Louisa Hanoune, prend également une véritable raclée : de 24 sièges en 2012, elle passe brutalement à seulement 11 sièges. Seul le Mouvement populaire algérien de Amara Benyounès qui passe de 7 sièges en 2012 à 13 siège en 2017, le TAJ de Amar Ghoul, qui obtient quand même 19 sièges et le parti El Mostaqbal de Abdelaziz Belaïd qui a réussi un honorable score de 13 sièges pour sa première participation, peuvent revendiquer une relative progression sur la scène politique nationale.
Cela étant, cette élection du 4 mai 2017 et ses résultats annoncés hier par le ministre de l'Intérieur, Nouredine Bedoui, se distingue par un autre phénomène : la percée des indépendants, avec 26 sièges obtenus, et l'intrusion, au sein de la prochaine Assemblée, d'une nuée de petits partis, obtenant chacun deux ou un seul siège.
Une mosaïque qui n'aura toutefois aucune répercussion sur les grands équilibres au sein de l'Assemblée populaire nationale, sur le Parlement en général et sur la nature des relations entre le Parlement et le gouvernement. Le pouvoir aura ainsi réussi son pari de maintenir sa majorité au bout d'une campagne minutieusement coordonnée entre le secrétaire général du FLN, Djamel Ould-Abbès, et le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, qui s'est impliqué personnellement d'ailleurs dans la bataille en multipliant les visites officielles à travers les wilayas et des meetings au profit de son parti. «Nous souhaitons que le FLN garde le poste de Premier ministre.»
Ce commentaire est du secrétaire général du FLN, qu'il a tenu hier à l'occasion d'un point de presse après l'annonce officielle des résultats par Bédoui. En vertu de la nouvelle Constitution, le président de la République nomme le Premier ministre et les membres du gouvernement après consultation de la majorité. Une phrase pas du tout lancée au hasard, cela va de soi, et tout indique, en effet, que l'actuel patron de l'exécutif sera reconduit dès l'installation officielle de la future Assemblée.
De son côté, l'autre grand partenaire dans cette affaire, à savoir le patron du RND et directeur de cabinet de la présidence de la République, Ahmed Ouyahia, a préféré, lui, s'exprimer via un communiqué laconique où on lit, notamment, que «le RND s'engage à mobiliser ses députés au service de la mise en œuvre du programme de Son Excellence le président de la République ainsi que la concrétisation de son propre programme présenté durant la récente campagne électorale».


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