Lors d'une visite d'inspection des projets d'habitations qui sont en cours de réalisation au niveau des communes de Menaceur, Bourkika, Sidi Rached et Hattatba , et entamée récemment par M. Moussa Ghellaï, le wali de Tipasa, il ressort que la finalisation des travaux de VRD est à l'origine des retards enregistrés depuis deux années dans la construction de ces 3 400 logements, précise le communiqué de presse de la wilaya de Tipasa. Le wali de Tipasa a pris plusieurs dispositions en vue de régler définitivement les aléas constatés, notamment la levée du gel dans trois secteurs vitaux à l'instar du secteur de l'éducation, de l'hydraulique et de la santé. Concernant ces dispositions, il a été révélé que 7 projets ont été concernés par cette opération de dégel, notamment l'hôpital de Bou Ismaïl, le centre d'hémodialyse de Koléa, une polyclinique au niveau de la wilaya, la Step de Sidi Rached, le progamme de la protection des villes contre les inondations, l'extension du réseau d'AEP, 2 CEM et enfin 4 groupes scolaires. Selon ce communiqué, le wali de Tipasa a révélé par ailleurs qu'à l'image des efforts réalisés par plusieurs entreprises de réalisation et de construction, malgré les contraintes financières de taille, 400 logements participatifs ont été réalisés à 90% à Hattatba, par un entrepreneur qui a dû vendre ses biens pour réaliser son projet, malgré que ce dernier n'ait perçu que 20% d'avance de l'enveloppe globale. «Nous encourageons ces initiatives et ces engagements aux côtés de l'Etat pour l'intérêt des citoyens, en leur prodiguant nos sincères félicitations à ce titre», dira le wali. Nonobstant cette réalité, le wali de Tipasa a exhorté les entreprises en charge des projets de construction de logements sociaux à accélérer la cadence des travaux de réalisation afin de pouvoir procéder à la distribution de ces 3 400 logements sociaux au cours de la période mars-avril, en s'engageant à retourner au niveau de ces chantiers dans les 15 jours prochains. En marge de ces déclarations, nous avons appris que la distribution de ces 3 400 logements concerne les villes de Menaceur avec 750 logements, la ville de Bourkika avec 900 logements sociaux, la ville de Sidi Rached avec 2 sites concernés, comprenant 400 et 50 logements, ainsi que la ville de Hattatba, concernée par une distribution au niveau de 2 sites comprenant 500 et 400 logements. Il y a enfin la ville de Koléa qui bénéficie de la distribution de 800 logements sociaux. Il convient de rappeler à ce titre que 23 communes de la wilaya où sont implantés 75 projets de réalisation de plusieurs milliers de logements, furent récemment boostés en vue de finaliser les travaux d'avancement des travaux de VRD, qui furent dans le passé bloqués ou en souffrance pour des problèmes de financement ou pour des problèmes de procédures administratives ou bien pour une défaillance des entreprises de réalisation et de leurs bureaux d'études. Toujours dans ce contexte, les programmes de réalisation de 10 000 logements AADL de type 2, inscrits en 2 tranches, avaient buté sur des contraintes du foncier du fait que Tipasa est classée comme wilaya à vocation agricole. Dans le segment du logement public locatif, la wilaya a maintenu ses engagements à distribuer près de 14 000 logements en 2016 et 2017, cela compte tenu du fait que plusieurs de ces logements furent achevés depuis plus de 4 années, et la dégradation subie par ces projets en raison de l'érosion marine des villes côtières, mais aussi le saccage par des citoyens de certains logements pourtant finalisés à l'instar des 530 logements LPL de Douaouda et des 500 logements de Bouharoun, faute de gardiennage. La résorption de l'habitat précaire, en 2017 en plusieurs phases, fut le souci constant de la wilaya où les villes de Ahmer el Aïn, Bou ismaïl, et Fouka furent desservies en priorité. Les périples de visites du wali ont contribué à booster l'avancement des travaux avec des mises en demeure des maîtres d'ouvrages et des maîtres d'œuvre en vue d'accélérer la cadence et, partant, l'assainissement des situations de dysfonctionnement et les retards dans la formalisation et la réévaluation des VRD à destination de la tutelle. Outre ces opérations, les malfaçons et la mauvaise qualité du béton furent mises à l'index par le wali et ont amené ce dernier à fustiger les bureaux d'études et les entreprises qui ne mâturent pas convenablement leurs études, et ont abouti à des retards inexpliqués dans l'avancement des travaux des chantiers lancés depuis plus de 10 ans, avec en prime des chantiers à l'arrêt.