Le FFS � travers son premier secr�taire national, Amar Laskri, et Karim Tabou, porte-parole, ainsi que d'autres secr�taires nationaux du parti, �tait l'invit� de la coordination locale des �tudiants de l'universit� de Tizi-Ouzou. Intervenant devant un parterre d'�tudiants auxquels se sont joints quelques enseignants, Karim Tabou a salu� l'initiative du syndicat �tudiant de l'universit� de Tizi-Ouzou "qui, estime le porte-parole du FFS, a �t� ces derni�res ann�es sciemment emp�ch� d'�tre � l'avant-garde du d�bat et du combat politique au profit d'une structure archa�que r�trograde". Karim Tabou fait plus allusion ici � la structure des arouch qui, au m�me titre que les zaou�as, sont selon lui, mises en avant et encourag�es par le pouvoir pour "disqualifier l'action politique et emp�cher l'instauration d'un dialogue social et politique. Le porte-parole du FFS est convaincu que la m�me strat�gie de brouillage a �t� utilis�e par le pouvoir au d�but des ann�es 1990, en agitant le spectre islamiste pour stopper le processus d�mocratique naissant. "A chaque fois que la soci�t� s�cr�te un mouvement social ou politique sain, le pouvoir lui appose un cadre archa�que" a estim� Karim Tabou pour qui la volont� du r�gime est "d'instaurer le d�sordre pour mieux soumettre et contr�ler la soci�t�". Le m�me sc�nario de la gestion de la soci�t� par la manipulation a cibl� la Kabylie, selon l'orateur, rappelant le fait que l'universit� soit emp�ch�e en 2001, suite aux �v�nements du Printemps noir de conduire le mouvement citoyen "qui �tait � ses d�buts autonome et porteur de modernit� de culture r�ellement citoyenne et d�mocratique". Le pouvoir selon lui, a inject� "des d�l�gu�s charg�s de mission" dans le mouvement pour arr�ter. ce processus et pousser "la Kabylie dans l'archa�sme politique". Amar Laskri, premier secr�taire national du FFS n'a pas manqu� lui aussi de tailler des croupi�res ! au pouvoir sur la situation de la politique nationale et en Kabylie. Il a d�nonc� la volont� de Bouteflika de vouloir instaurer un pouvoir autochratique et personnel, reprochant notamment au pr�sident de la R�publique "de faire du boumedi�nisme sans Boumediene". La d�cision du d�part des �lus locaux de Kabylie est "un coup de force contre le FFS" pour Laskri qui s'est �cri� : "On ne l�chera pas nos �lus."