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PROC�DURES DE PASSATION DE MARCHES DANS LE SECTEUR DE L'�NERGIE ET DES MINES
Le Baosem n�aurait rien r�gl�
Publié dans Le Soir d'Algérie le 21 - 09 - 2005

L�obligation faite aux groupes du secteur de l��nergie et des mines de faire des appels d�offres pour tous les besoins n�a pas que des bienfaits, puisque cette proc�dure a permis l��mergence de soci�t�s pirates, en plus du fait qu�elle serait � l�origine de la mise � pied, cet �t�, de plus de 150 cadres de Sonatrach. Une sanction qui serait due � une plainte d�pos�e par une �soci�t� internationale� �vinc�e par des cadres pointilleux. S�en est suivie toute une pol�mique.
Sa�da Azzouz - Alger (Le Soir) - Certains cadres de la Sonatrach ne veulent pas s�en arr�ter l� et accusent un ancien de la bo�te, aujourd�hui install� en France, qui fait dans le n�goce international d��tre � l�origine de tout ce scandale parce que �bloqu� dans son �lan de postuler pour fournir des mat�riaux d��tanch�it� pour les bases p�troli�res. �La majorit� des accidents dans le milieu industriel est due � des fuites non contr�l�es. En Europe, depuis 1997, les produits d��tanch�it� contenant de l�amiante ont �t� interdits � la fabrication, � la vente et � l�utilisation. L�utilisation de produits de substitution n�cessite une mise en place diff�rente et des notions de serrage diff�rentes (�)�, explique un des cadres qui rappelle les explosions et les incidents qui se sont produits dans plusieurs bases p�troli�res. Notre interlocuteur, qui parle de �joints et de tresses�, soutient qu�une ��conomie faite sur le co�t total d�un appareil peut avoir de lourdes cons�quence (�). Permettre � n�importe qui de fournir ce march� est criminel �. Pour lui, le Baosem privil�gie l�administratif au technique et a permis l��mergence de pseudo soci�t�s �Pour chaque AO, il suffit d�obtenir le dossier et de contacter par Internet tous les revendeurs de la plan�te et de choisir celui qui offre la meilleure marge.� C�est souvent des fournisseurs qui s�approvisionnent en Chine, selon cet ing�nieur qui esp�re un contr�le plus s�rieux et qu�une attention particuli�re soit accord�e aux postulants quand il s�agit de produits d��tanch�it� pour les installations et les bases de p�trole et de gaz. �Les dossiers techniques demand�s dans la proc�dure du Baosem ne sont pas port�s sur la technique pure mais sur l�administratif, il permet peut-�tre de �s�lectionner � des fournisseurs, mais il ne permet pas aux dirigeants des usines de choisir des partenaires susceptibles de d�velopper des bases de confiance mais surtout d��changer des exp�riences d�j� test�es dans d�autres pays, notamment d�Europe�. Notre interlocuteur, qui reconna�t qu�il y a eu des �cadres v�reux� qui ont profit� par le pass�, est convaincu que le Baosem ne r�glera jamais le probl�me de la corruption. Il nous citera le cas d�au moins trois �soci�t�s� bas�es en France dont l�effectif ne d�passe pas deux personnes et le chiffres d�affaires 9 400 euros. Si l�on s�en tient au t�moignage de ce cadre, les proc�dures du Baosem cens�es r�gler des probl�mes en ont cr�� d�autres autrement plus importants. Qu�est-ce que le Baosem ? La mise en place de nouvelles proc�dures de passation de march�s dans le secteur de l��nergie et des mines et son plein succ�s devaient, selon le premier responsable de ce secteur, obligatoirement passer par la cr�ation d�une publication pour �assurer le succ�s de l�application, dans tout le secteur de l��nergie et des mines, des nouvelles dispositions relatives aux passations de march�s, � savoir la proc�dure de l�appel d�offres en deux temps avec ouverture publique des plis et attributions s�ance tenante des contrats�. La publication en question s�appelle le Baosem, un simple bulletin cr�� en 2001. Une ann�e apr�s sa cr�ation, Sonatrach, Sonelgaz, Naftal et Naftec ont conjointement cr�� une soci�t� d��dition et de publicit�. L�objectif �tant, selon Chakib Khelil, de faire �une publication de meilleure qualit� et accessible � tous les professionnels (�) Et placer le Baosem sur le circuit commercial en Alg�rie et � l��tranger �. C�est ainsi que cette revue, qui a publi� plus de 5000 mille appels d�offres en 2004, � la distribution tr�s r�duite, compte, selon son directeur de publication, Kamel Azira, 1010 abonn�s dont 561 � la version internet. La revue tir�e entre 3 et 6 mille exemplaires est c�d�e � 60 dinars l�unit�. �Le Baosem est tenu de publier tous les appels d�offres du secteur dans un d�lai ne d�passant pas une semaine�, souligne Kamel Azira que nous avons rencontr� dimanche dernier au si�ge de la Sonatrach. Un endroit o� nous avions rendez- vous avec la directrice audit central pour ��valuer� le Baosem qui fait obligation aux groupes nationaux de faire des appels d�offres de tous leurs besoins. Un fait qui, selon de nombreux observateurs, �a permis � de nombreuses soci�t�s et structures non professionnelles de voir le jour�. Une situation impensable, selon Madame Boughanem, qui nous fera un expos� d�taill� sur le pourquoi de cette proc�dure de passation de march�s. �La directive R14 de 2002 modifi�e et compl�t�e par la R15 d�octobre 2004 relatives aux appels d�offres et autres modes de passation de march�s garantissent les meilleurs conditions d��conomies, d�efficacit�, de transparence et d��quit�s�, soutient la jeune directrice responsable des passations de march�s. Une personne avec laquelle nous a pris rendez-vous la charg�e de la communication du d�partement de Chakib Khelil, et qui s�est trouv�e dans l�impossibilit� de r�pondre � toutes nos questions parce que �n��tant pas habilit�e � le faire� ou que �les questions pos�es ne sont pas de son domaine�. N�anmoins, elle dit avoir toutes les peines du monde � croire que �des soci�t�s pirates� puissent franchir les mailles des diff�rents contr�les impos�s par le Baosem. �Il est faux de dire que les soci�t�s qui font les offres les moins -disantes sont celles qui sont s�lectionn�es. Le mode op�ratoire est tel qu�il est improbable qu�une soci�t� qui ne remplit pas les crit�res de qualification tels que les r�f�rences, la situation financi�re, les litiges ant�rieurs et la promesse de garantie de la maison m�re o� des actionnaires puissent faire une offre (�)�. Pourtant, selon certains cadres de la Sonatrach, �les non-professionnels � ont r�ussi � prendre bien des march�s.

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