Le lancement de la nouvelle proc�dure relative au tiers payant, au niveau de la Cnas de Skikda, a d�marr� le 15 de ce mois. Six centres de payement ont �t� concern�s par une campagne publicitaire dans le but d�informer les assur�s sociaux et les pharmaciens. Cette op�ration est devenue in�luctable surtout depuis que le Snapo (Syndicat national alg�rien des pharmaciens d�officine) a d�nonc� les incidences n�gatives des anciennes proc�dures sur la sant� des d�tenteurs de la carte du tiers payant. En effet, parmi les grands acquis ayant sanctionn� les travaux de la commission centrale, figure �la suppression de la domiciliation des malades et dotation de ces derniers d�un livret de suivi des soins dans lequel seront transcrits ses traitements�, ce qui s�explique par le remplacement de la carte par un livret et surtout la non-domiciliation des malades aupr�s d�une unique pharmacie, ce qui a �t� interpr�t� comme une p�nalisation des malades chroniques par le pr�sident local du Snapo, Ahmed Ayachi. �Dor�navant, le d�tenteur du livret du tiers payant peut se procurer les m�dicaments prescrits par le m�decin aupr�s de toutes les pharmacies relevant de l�agence o� il est inscrit�, nous expliqua le nouveau directeur de l�agence de Skikda, M. Layachi. L�objectif recherch� par la Cnas, � travers cette nouvelle d�marche, consiste en la protection des malades chroniques contre toute forme de consommation m�dicale n�faste et acc�l�ration des payements des factures des pharmaciens. Le cahier des charges liant la Cnas aux officines conventionn�es (80), contient sept chapitres (dossier � fournir par le pharmacien, disposition d�un micro-ordinateur, conditions particuli�res de prise en charge de certains m�dicaments, remise des m�dicaments, modalit�s d��tablissements de la facture, remise du contenu des factures sur support magn�tique et contr�le) o� sont d�finies les d�marches que doivent suivre les pharmaciens. Parmi elles l�obligation de commercialiser des produits de sant� g�n�rique, l��tablissement d�une facture qu�il fait signer par l�assur� au moment de la remise des m�dicaments, l�envoi hebdomadaire des factures au centre de paiement de la circonscription dont il rel�ve, ainsi que la facilitation des op�rations de contr�le par les m�decins conseil ou tout autre repr�sentant d�ment mandat� par la Caisse et ce, pour ne citer que les plus importantes. A souligner que la mise en application de ces proc�dures a demand� la contribution effective d�un personnel dynamique entourant le nouveau directeur qui r�v�le en ce domaine un capital exp�rience important.