R�cemment, le maire de la commune de Hydra a �t� impliqu� dans une affaire de justice, celle concernant l�ex-wali de Blida. Suite � cette implication, la justice le mettra sous contr�le judiciaire. Puis, il est d�mis de ses fonctions de maire pour ne pas compromettre l�action men�e contre lui et ne pas perturber le fonctionnement de l�APC de Hydra. D�autres affaires, presque similaires, rendues publiques ont connu le m�me cheminement : les mis en cause ont �t� interdits d�exercer leur mandat. Sur ce registre, le cas du maire de Bordj El-Kiffan continue � soulever moult interrogations. D�abord, ses administr�s d�frayent la chronique � chaque fois que l�occasion leur est offerte en barricadant les routes et en incendiant tout ce qui peut l��tre. La gestion de la cit� est donc d�nonc�e avec force fracas. Ensuite, les affaires dans lesquelles le maire se trouve partie prenante, en tant que principal ordonnateur, sont infamantes. Il a �t� interrog� sur �falsification de documents officiels (d�lib�ration) et sur le foncier�. Auditionn� maintes fois, il est mis sous contr�le judiciaire. Un verdict qui devrait lui valoir une suspension de fonction. A ce jour, il n�en est rien. Au contraire, et malgr� un blocage caract�ris� dans la gestion des affaires de la collectivit�, le Pr�sident d�APC jouit toujours de ses pr�rogatives. Derni�rement, il s�est m�me permis de remanier son ex�cutif. Il avait proc�d� au changement du vice-pr�sident charg� de l�urbanisme. Un d�partement sensible dans l��chiquier de la commune. Il est clair que ce qui se passe � Bordj El-Kiffan incite � des questionnements jusque-l� enterr�s, car ne trouvant pas une voie pour s�exprimer. C�est le cas de cet �lu FLN qui a �t� l�auteur de plusieurs rapports mettant � nu la gestion de son pr�sident et n�anmoins co-militant. Ne comprenant pas pourquoi �cette justice � deux vitesses�, il laisse �chapper une remarque grave de sens : �Le maire est-il � ce point intouchable� ? Il est relay� par ce citoyen dont le quotidien n�a pas chang� d�un iota en affirmant avec force qu��il le maire NDLR) se targue d�avoir des connaissances qui, en quelque sorte, l�ont prot�g� contre tout et tous�. Le sentiment de l�un, comme celui de l�autre sont l�gitimes. Ce qui ne l�est pas est ce �deux poids, deux mesures� que r�serve l�administration � certains� Et pourtant, nul n�est au-dessus de la loi.