La r�union au sommet, avant-hier, des partis de l�alliance pr�sidentielle a manqu� d��tre � la hauteur des esp�rances de son initiateur, en l�occurrence son pr�sident en exercice, Aboudjerra Soltani. Les trois partenaires politiques ne sont pas parvenus � se doter d�une commune position par rapport � la prochaine r�vision constitutionnelle. Tout comme ils ont d� retenir de se r�signer � l�aventure �lectorale solitaire. Sofiane A�t Iflis - Alger (Le Soir)- L�alliance pr�sidentielle, en d�finitive, reste en l��tat, c'est-�-dire pivotant autour d�une base d��quilibre instable. Elle n�aura pas, le conclave d�avant-hier tenu, scell� le consensus autour d�une expression partag�e relativement � la r�vision constitutionnelle, encore moins �tabli une matrice pour une composition �lectorale future. Pourtant, le pr�sident du Mouvement de la soci�t� pour la paix, en provoquant la r�union, a mis toute sa hardiesse � convaincre ses convives du jour de la n�cessit� d�imprimer � l�alliance un bond en avant. Un saut qui, pour Soltani, se mat�rialiserait par davantage de comportements solidaires face aux pr�occupations politiques de l�heure. Il dut, la s�ance lev�e, se rendre � l��vidence qu�il lui faudra, pour convaincre, d�sormais plus que ce raisonnement basique. La r�colte pour le pr�sident du MSP a �t� des plus maigres. Par rapport aux prochaines consultations �lectorales, les secr�taires g�n�raux du FLN et du RND, respectivement Abdelaziz Belkhadem et Ahmed Ouyahia, tablent sur des performances partisanes. Notamment le Front de lib�ration nationale qui se fait la promesse de rafler la mise en 2007. Plus qu�il ne l�ait fait lors des consultations �lectorales de 2002. D�s lors, il devenait logique que le parti n�aille pas s�encombrer d�alliance �lectorale pr��tablie, laquelle le contraindrait forc�ment � r�viser � la baisse ses ambitions. La position du FLN, partag�e au demeurant par le RND, a, il va de soi, contrari� le pr�sident du MSP qui, la mort dans l��me, assur�ment, a d� faire contre mauvaise fortune bon c�ur. Il a en effet paraph� le communiqu� final dans lequel il est consign� noir sur blanc que �les prochaines consultations �lectorales seront une occasion pour une comp�tition �lectorale pacifique et propre, laquelle consolidera le processus d�mocratique et renforcera la confiance des citoyens en leurs institutions �. Voil� la formule, bien indiqu�e, il faut le faire remarquer, par laquelle les trois partis de l�alliance consacrent leur m�salliance �lectorale. Quant � la r�vision constitutionnelle projet�e pour avant la fin de l�ann�e, il a �t� tout simplement fait le choix de ne pas s�y r�f�rer dans ledit communiqu�. Le d�bat autour, lors du conclave, a pourtant bien eu lieu. Cependant, faute de consensus, de position commune, il a �t� fait le choix de soustraire la question du contenu de la d�claration finale. L�autre point d�actualit� sur lequel l�alliance a eu � disserter confine en la fameuse charte pour la paix et la r�conciliation nationale. Plus exactement sur la question de la prorogation ou pas de ses d�lais de vigueur. Le FLN n�aura pas l�opportunit� de ce conclave pour faire des adeptes de sa revendication de prorogation des d�lais d�application de la charte. Faute, l� aussi, de vision partag�e, le trio de partis structurant l�alliance s�est r�sum� � transcrire la moins engageante formule qu�il lui a �t� donn� de trouver, � savoir un appel � travailler pour renforcer la paix. �Les partis de l�alliance saisissent l�opportunit� de d�bat en cours autour de la d�marche de r�conciliation nationale pour affirmer leur adh�sion � ce choix strat�gique et renouveler leur appui � toutes les mesures que le pr�sident de la R�publique a prises pour consolider la charte pour la paix et la r�conciliation nationale�. C�est l� leur plus petit multiple commun : un soutien � la d�marche pr�sidentielle. Point de revendication franche.