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CHEIKH M'HAND SID-ALI (MIZRANA)
Un chercheur d�eau ph�nom�nal
Publié dans Le Soir d'Algérie le 02 - 11 - 2006

Durant l��t� pass�, � Mizrana, un homme, en l�occurrence cheikh Mhand Sid-Ali, instituteur de son �tat, a sillonn� presque toute la Kabylie pour r�pondre � l�appel des personnes d�sireuses de louer ses services de chercheur d�eau pour les besoins des forages de sondes ou de puits.
Le verdict du chercheur traditionnel � mains nues vaut les r�sultats des appareils technologiques de derni�re g�n�ration. La nouvelle occupation de l�homme s�est r�v�l�e il y a de cela quelques ann�es et a connu un essor formidable cette ann�e. Aujourd�hui, il ne se passe pas un jour sans que le chercheur ait un rendez-vous de travail sur le terrain � B�ja�a, Bouzegu�ne, la Haute- Kabylie ou dans la r�gion locale de Tigzirt. Les appels sur son portable fusent de partout. En d�finitive, ce qui avait �t� per�u comme un rhumatisme aigu dans les ann�es 1980 s�est r�v�l� en 2000 �tre un don insoup�onn� mais gracieusement au service des citoyens. �En 1980, j�ai commenc� � sentir des douleurs dans mes jambes en faisant des exercices de yoga dans ma chambre. C�est alors que j'ai commenc� � soigner les articulations et bizarrement les r�sultats de toutes les analyses sanguines et radiologiques �taient n�gatifs. N�ayant connu de r�pit qu�apr�s avoir chang� de chambre�, nous explique d�embl�e cheikh M�hand. Plus tard, le myst�re s�est r�v�l�. En 2000, ayant voulu construire une nouvelle habitation, �j�ai cherch� l�eau souterraine � la mani�re traditionnelle, c�est-�-dire avec un rameau d'olivier, et les r�sultats �taient tr�s satisfaisants. Depuis, le travail sur le terrain aidant, j�ai acquis une meilleure ma�trise�, ajoute-t-il modestement. Durant l��t� 2004, cheikh M�hand a v�cu un �v�nement d�cisif. En joignant par hasard les mains en avant les doigts crois�s et en marche sur un terrain de prospection, la pr�sence de l�eau souterraine se manifestait par des serrements des doigts et par une sorte d�attraction qui le tirait dans la direction emprunt�e par les eaux. Depuis, l�exp�rience a �t� renouvel�e des centaines de fois. Elle est aujourd�hui sa m�thode de travail. Une fois sur le cours d�eau, le corps entrait alors en transe. La densit� de la transe augmente et diminue avec la force du d�bit et ne se stabilise qu�une fois sur la source d�tect�e. Les mouvements de la transe diff�rent l�g�rement en fonction de ce qui se trouve en dessous de ses pieds : l�eau, un rocher uni ou un couloir pierreux. Pour situer sa profondeur, l�homme utilise des feuilles d�arbres entre les deux mains entass�es p�le-m�le. Une feuille repr�sente un m�tre environ dans ses calculs. Ses recherches, pour l�heure, ont d�pass� les 40 m�tres de profondeur. Ayant cherch� des sources pour pr�s de cent personnes durant l��t� �coul�, la moiti� d�entre elles avaient d�j� sond� ou creus� et sont toutes arriv�es � ses conclusions. D�ailleurs, son aura est telle qu�il lui arrive m�me d��tre sollicit� pour arbitrer les cas litigieux. Il a r�ussi � �viter une violente dispute dans son village de Tala-Toghrast. En effet, un propri�taire d�une sonde d�un fort d�bit accusait son voisin qui s�appr�tait � sonder dans sa parcelle riveraine de vouloir r�cup�rer sa source. Arriv� sur les lieux et apr�s des recherches, cheikh M�hand a rassur� que les puits ne partageaient pas les m�mes eaux souterraines. Les travaux ont repris dans la deuxi�me sonde et apr�s son exploitation l�eau continue toujours de jaillir avec la m�me force dans la premi�re. Apr�s une aussi intense activit� durant tout l'�t�, on imagine ais�ment que l�homme dormait sur une paillasse de billets de banque. Eh bien pas du tout, le chercheur d�eau ne travaille pas avec un cachet sp�cial mais souvent gratuitement. Une dizaine de nouveaux rendez-vous de prospection l�attend. Comme ambitions dans l�imm�diat, il trace deux objectifs qui sont la recherche des sources thermales et la diff�renciation des go�ts de l�eau en profondeur. Enfin, il est utile de signaler que ce chercheur d�eau � la fois modeste et ph�nom�nal ne demande que l'exploitation de ses capacit�s au service de ses concitoyens et qui plus est sont tomb�es � point nomm� du fait que l�eau se fait de plus en plus rare chez nous...

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