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ORAN : 21e JOUR DU PROCES BCIA/POURSUITE DES PLAIDOIRIES DE LA DEFENSE
"En permettant � la BCIA d'agir dans l'ombre, on ne pouvait qu'aboutir � ce r�sultat navrant"
Publié dans Le Soir d'Algérie le 25 - 02 - 2007

Poursuivant leurs plaidoiries en ce 21e jour du proc�s de la BCIA, les avocats de la d�fense se disent persuad�s que s�il y avait eu un contr�le plus rigoureux quant � la gestion et aux assurances que pr�sentaient la BCIA qui justifieraient sa cr�dibilit� ou non, on n�en serait pas l� � juger tous ces accus�s, qui sont les seuls � devoir r�pondre de faits dont les principaux auteurs sont �accus�s non concern�s par le proc�s�. Pour l�un des avocats de la d�fense, Me Rached, la tenue de ce proc�s est pr�matur�e et aurait d� avoir lieu une fois tous les pourvois en cassation trait�s. Permettant ainsi � tous les pr�venus de r�pondre chacun par rapport aux accusations qui lui sont adress�es.
Amel B. - Oran (Le Soir) - En ce d�but de semaine, les plaidoiries �taient orient�es vers une probabilit�, � savoir que s�il n�y avait pas eu �d�incident de paiement �, leurs clients ne se seraient pas retrouv�s en tant qu�accus�s, d�s lors que la BEA n�aurait pas trouv� utile de porter plainte, �l�incident� �tant r�gl� avec le paiement de ces traites par la BCIA et les employ�s de la BEA auraient � la limite �t� sanctionn�s. Une id�e qu�aurait d�clar�e, disent-ils, l�ex-directeur r�gional de la BEA. Or, il faudrait revenir sur les d�clarations de ce dernier et remettre cette id�e dans son contexte. L�ex-directeur r�gional de la BEA avait d�clar� que s�il n��tait question que d�un incident de paiement le probl�me aurait �t� r�gl� sans recourir � la justice. Or, avait-il ajout�, il ne s�agissait pas uniquement de refus de paiement en raison du motif de pr�sentation tardive, mais les 41 traites n��taient en fait qu�une goutte qui avait fait d�border un vase contenant un d�tournement et une dilapidation qui existaient bien avant ces traites dont il �tait question, d�o� le d�clenchement d�une enqu�te approfondie qui r�v�la un pr�judice de plus de 13 milliards de dinars. Le d�roulement du proc�s et les diff�rentes d�clarations ont d�montr� que s�il n�y avait pas eu �cet incident de paiement�, le pot aux roses n�aurait jamais �t� d�couvert et le pr�judice aurait �t� plus cons�quent et donc fatal pour la BEA. Durant sa plaidoirie, Me Rached s�est dit d�sol� �face � l�incapacit� de la partie civile � fournir le montant exact et certain du pr�judice. Il n�y a pas d�approximatif et encore moins d�accusation en bloc contre tout un groupe de personnes�. L�intervenant s�est dit perplexe lorsqu�il entend parler de �complicit� positive �, une expression qu�il n�avait, dit-il, jamais entendu parler auparavant. �La complicit�, ou elle est �tablie ou elle ne l�est pas. Si elle est av�r�e, dans ce cas-l�, o� est l�autre personne complice et en admettant que ce soit la BCIA, elle seule, par le biais de ses repr�sentants, pourrait s�expliquer et fournir ses propres r�ponses.� Revenant sur le rapport d�expertise, l�un des avocats de la d�fense insiste sur sa nullit�. �L�expert est incomp�tent. D�ailleurs l�un de nos coll�gues viendra vous pr�senter preuves � l�appui, que l�expertise est non seulement pas cons�quente mais pas fiable du tout.� Une d�claration faite auparavant, mercredi dernier, par un autre confr�re � lui qui affirmait que le lendemain, jeudi, un coll�gue apporterait ces preuves, ce qui ne fut pas le cas. Il faudra attendre les jours suivants pour prendre connaissance de cette affirmation qui prouverait, selon ces avocats de la d�fense, la non-cr�dibilit� de l�expert et de son rapport d�expertise. L�apr�s-midi, les avocats de la d�fense de Ben Oussad ont clairement d�nigr� le fait que la partie civile ait essay� de �brouiller la cour en d�signant les accus�s ici pr�sents comme �tant tous coupables sans exception. S�il y a un innocent dans ce box des accus�s, il s�agit bien de notre client.� Concernant la responsabilit� individuelle pour laquelle leur client est poursuivi, ses d�fenseurs la rejettent de suite puisque, disent-ils, �notre client ne conna�t aucun des accus�s ici pr�sents et n�a rien fait de r�pr�hensible�. Leurs confr�res qui leur ont succ�d� pour d�fendre leurs clients, Belarbi Mokhtar et Khlifa Brahim, d�criront � la cour la situation sociale peu enviable dans laquelle vivaient leurs clients qui ont vu en ce proc�d� du cr�dit bancaire une aubaine qui allait leur permettre de s�en sortir, sans se douter un instant qu�ils allaient se retrouver derri�re les barreaux. Le rythme des plaidoiries, semble bien avancer puisqu�on en est d�j� � plus de la moiti� des avocats qui devaient intervenir, ainsi aujourd�hui, tout laisse � penser qu�au plus tard ce mardi la d�fense aura cl�tur� ses interventions. L�angoisse est visible chez chacun des 43 accus�s et leurs familles qui viennent quotidiennement assister au proc�s, tous esp�rent un soulagement b�n�fique. A. B.

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