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ORAN : 22e JOUR DU PROCES BCIA/LA DEFENSE POURSUIT SES PLAIDOIRIES
"Que faire face � un ordre �manant de son sup�rieur ?"
Publié dans Le Soir d'Algérie le 26 - 02 - 2007

En r�ponse au fameux �ce n�est pas moi c�est lui� certains avocats de la d�fense ayant plaid� ce dimanche 25 f�vrier 2007 pour d�fendre leurs clients avancent des r�ponses � cette affirmation tant r�p�t�e, car, selon eux, elle est motiv�e par une situation � laquelle tout employ� peut �tre confront�. � Que dire � un sup�rieur qui vous demande d�appliquer un ordre et ce, m�me si vous constatez qu�il est contraire � la loi ? D�sob�ir et risquer sa place ? Ou alors ob�ir en vous disant c�est le chef et il sait ce qu�il fait ?� Dans le cas de l�agence de Sig et m�me si tout au long du proc�s, par respect, l�on a �vit� de parler de l�ex-directeur de l�agence de Sig d�c�d� durant son incarc�ration, ce jour-l� pour les besoins de la d�fense, son r�le dans cette affaire fut cit� � plusieurs reprises, ayant �t�, selon les auditions des accus�s, l�ordonnateur des faits qui leur sont reproch�s.
Amel B. - Oran (Le Soir) - Tout au long de leurs plaidoiries, les avocats de la d�fense tenteront d�expliquer � la cour que dans ce proc�s il n�est pas question de responsabilit� group�e mais individuelle dict�e par le droit p�nal. D�s lors, dira Me Dahou, �la chambre d�accusation en adressant � mon client Benyettou l�accusation de participation � la dilapidation de deniers publics, cela n�est pas �tabli puisqu�il n�a rien � voir avec le service de l�escompte. Il a tout simplement fait son travail en traduisant la pi�ce comptable d�une d�cision d�escompte. S�il n�avait pas fait son travail cela le lui aurait �t� reproch�, d�s lors, il n�avait pas le choix, sinon il aurait �t� sanctionn�. Pour sa part, Me Jahel, plaidant les int�r�ts de deux accus�s, Amara Abdelkader et Betayeb, estime qu�avant de juger ses clients, il faudrait demander des comptes aux v�ritables responsables. Tout d�abord la BCIA, la Banque d�Alg�rie, la direction r�gionale et g�n�rale de la BEA, ainsi que les membres de la commission bancaire. �Si ceuxl� avaient accompli leur travail de contr�le et d�application des sanctions ayant suivi les d�passements, on n�en serait pas l� aujourd�hui et on n�incomberait pas la responsabilit� des faits � mes clients.� Prenant la parole, Me Bouali dira que seule la justice divine peut �tre rendue avec justesse et exactitude. Mais celle �manant de l�humain est toujours imparfaite et ce, dit-il, m�me si depuis le d�but du proc�s, le pr�sident de la cour a veill� au bon d�roulement et surtout au respect de tous les accus�s. Revenant sur le r�quisitoire du procureur g�n�ral, l�intervenant a estim� que concernant la responsabilit� de son client Betayeb dans cette affaire, il ne fut pas pr�cis. �S�agissant, dit-il, de l�agence BEA Yougoslavie, le procureur g�n�ral avait bien pr�cis� les responsabilit�s de chacun. Ce ne fut pas le cas de l�agence de Sig et m�me si cela me d�sole d�en parler puisque l�ex-directeur de l�agence de Sig est devant la justice divine, je me dois de vous lire ses d�clarations durant son audition devant le juge d�instruction o� il avait reconnu qu�il escomptait les traites en sachant qu�il n�y avait pas d�autorisation de cr�dit.� Pour le d�fenseur, en mati�re p�nale, il n�y a pas d�approximatif, il faut d�finir avec pr�cision les responsabilit�s individuelles de chacun. Tout en insistant sur le fait que l�ex-directeur de son client avait reconnu et assum� la responsabilit�. Et d�ajouter : �Face � ces aveux on est en mesure de se poser des questions : qui a pris la d�cision d�escompte ? Qui a donn� l�ordre ? Pour notre part, � ce jour, on se demande que reproche-t-on � notre client ?� Dans l�apr�s-midi, les plaidoiries se sont poursuivies avec la prise de parole de Me Jihad Farida, avocate de l�ex-directeur g�n�ral de la BCIA, en l�occurrence l�accus� Bengadi. Elle s��tonne, dit-elle, de constater que �dans cette affaire, on juge d�abord ceux d�sign�s comme �tant les complices avant de juger les principaux auteurs de cette pr�sum�e complicit�. Son �tonnement va encore plus loin en s�interrogeant sur le fait qu�� �Blida lors du proc�s Khalifa, des ministres se sont pr�sent�s � la cour pour t�moigner et n�ont pas h�sit� � faire le pas, alors que dans l�affaire de la BCIA les principaux accus�s, eux, sont tout simplement �absents� au proc�s�. Prenant la parole, Me Gouadi, avocat de la d�fense de l�un des principaux accus�s parmi les commer�ants, � savoir Selmane Abderrahmane, s�est longuement �tal� sur �le r�le� de la presse dans ce proc�s et bien avant, ditil, lorsque ses supports �taient utilis�s par la BEA qui y publiait des communiqu�s pour �taler les noms de certains noms connus � Oran comme ayant des comptes � la BCIA. Et d�ajouter : �A tous ces �r�dacteurs�, je dirai que nul ne peut �tre �pargn�, tout le monde peut un jour ou l�autre �tre concern�. L�on pourrait m�me qualifier l�utilisation de la presse par certains, comme �tant des propos diffamatoires.� L�assistance ne saisissait plus si l�avocat, qui �tait l� pour plaider la cause de son client, visait plut�t la presse ou bien �ceux� a priori la BEA, � puisqu�il l�a lui-m�me cit� � qui, selon lui, l�utilise ? A travers son jeu de mots, ses propos ne peuvent �tre valables que pour ceux qui se sentiraient concern�s par ce qu�il avance. Pour revenir � l�essentiel, l�avocat s�est dit perplexe lorsqu�il constate durant le proc�s que le fait d��tre jeune commer�ant ayant r�ussi � entrer dans le monde des affaires et � devenir riche, sort de l�ordinaire et pr�te � confusion avec la malhonn�tet�. Il n�h�site pas � comparer son client au pr�sident de la R�publique : �Par exemple, le pr�sident Bouteflika, c�est � l��ge de 27 ans qu�il fut nomm� ministre des Affaires �trang�re et mon client � 30 ans, il est un riche commer�ant intelligent et honn�te, pourquoi alors s�en �tonner tant que c�est possible ?!� Aujourd�hui encore la s�rie des plaidoiries se poursuivra avec pas moins d�une douzaine d�avocats qui attendent de prendre la parole pour d�fendre leurs clients. A. B.

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