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PROCES KHALIFA
Les plaidoiries se poursuivent
Publié dans Le Soir d'Algérie le 03 - 03 - 2007

En se succ�dant, les avocats des pr�venus s�accrochent, � leur quatri�me jour de plaidoirie dans l�affaire Khalifa, � un m�me fondement de d�fense, celui de remettre les choses dans leur v�ritable contexte, � savoir qu��� une p�riode donn�e, personne ne doutait de la frivolit� de Moumen Khalifa� d�autant qu�il incarnait �le statut du salutaire seul � m�me de propulser l�Alg�rie vers l��conomie de march� et vendre une image salubre du pays�.
C�est du moins l�avis de Me Chaouch Ahmed dont ses deux clients, des commissaires aux comptes poursuivis pour corruption, n�ont, selon lui, b�n�fici� d�aucun privil�ge encore moins d�une carte de Thalassoth�rapie. Il tentera de d�monter le r�quisitoire du procureur g�n�ral en argumentant que ses mandants ont valid� les comptes d�El-Khalifa Bank sous toute r�serve avec, en sus, l�absence de l�intention criminelle. Selon Me Boutaouine Mohamed, qui plaidait pour Sakhara Hamid et Mimi Lakhdar, commissaires aux comptes, �qui aurait eu l�audace et le courage de contr�ler les d�penses de Moumen Khalifa � l��poque o� il festoyait avec les grandes stars du showbiz dans sa villa � Cannes?�, et de poursuivre : �Je vous assure que nombreuses �taient les personnes qui souhaitaient avoir l�honneur de travailler chez Moumen Khalifa surtout qu�il s�affichait � la t�l�vision avec des ministres et des hommes du pouvoir. Il �tait m�me l�exemple � suivre dans la voie de l�investissement en Alg�rie.� Poursuivant la d�fense de ses mandants, Me Boutaouine regrette que le repr�sentant du minist�re public ait requis quatre ans de prison ferme � l�encontre de ses clients. L�, le procureur g�n�ral l�interrompe mais la juge intervient pour lui rappeler que le code de proc�dure p�nale interdit au procureur de se mettre en travers de la plaidoirie des avocats mais qu�il peut r�pondre par la suite.
Parall�le avec la juridiction fran�aise
D�s lors, l�avocat cite la r�vision du code de proc�dure p�nale fran�ais. Il fera savoir qu�en France la possibilit� de placer un magistrat pendant 24 heures en prison pour qu�il puisse sentir les affres de la d�tention fait l�objet d��tude. Ceci, dira-t-il, fera r�fl�chir le magistrat par deux fois avant de d�cider du mandat de d�p�t. C��tait suite � une erreur de justice dans une affaire de p�dophilie dans laquelle des accus�s, acquitt�s plus tard, ont �t� plac�s � tort en d�tention pr�ventive. L�avocat reviendra sur le r�le du commissaire aux comptes. �Le commissaire aux comptes n�est pas charg� de v�rifier syst�matiquement la comptabilit� des soci�t�s mais plut�t voir si elle est sinc�re et r�guli�re. C�est une fonction lib�rale avec un statut ind�pendant o� il n�est tenu que par les obligations de moyen et non par les obligations de r�sultat. Je regrette que le repr�sentant du minist�re public n�ait su faire la diff�rence�, tonnera-t-il. L�avocat s�adresse au procureur g�n�ral pour lui rappeler que ses mandants ont �crit � qui de droit sur les irr�gularit�s et la transgression des r�gles prudentielles s�agissant des cr�dits allou�s aux filiales d�El- Khalifa Bank et qui ne devaient pas d�passer 15% des fonds propres de la banque m�re. �Le cr�dit a d�pass� 20% et mes clients avaient alert� la Banque d�Alg�rie par correspondance dat�e du 6 mai 2001�, plaide l�avocat qui reproche au juge d�instruction de Ch�raga de �ne pas avoir fait correctement son travail�. �Il est l�arbitre qui instruit � charge et � d�charge. Il aurait d� �tudier les textes r�gissant les missions des commissaires aux comptes et s�il l�avait fait, je suis persuad� qu�il aurait rendu un non-lieu pour mes clients�, souligne l�avocat. L�autre intervention, celle de Me Amalou Chami qui plaide pour le compte de Amrouch�ne Amar, expert financier � la filiale Enafor. Tout de go, il dira que son client est innocent. �Si sa fille a travaill� � Khalifa Airways c�est parce qu�elle est dipl�m�e universitaire et a �t� recrut�e apr�s avoir fait une demande suite � un avis de presse. Je ne vois pas l� le d�lit de corruption en plus mon mandant n�est pas un salari� d�Enafor�, dira Me Amalou. On saura que la carte de gratuit� de voyage d�tenue par l�accus� lui a �t� transmise par voie postale avant qu�il ne la d�truise car il ignorait l�origine de l�exp�diteur. �Mon client n�a jamais utilis� cette carte donc il n�a b�n�fici� d�aucun indu avantage.� Le pr�venu Meziani Abdellali, contre lequel deux ans de prison ferme ont �t� requis par le procureur g�n�ral, sera d�fendu par Me Sa�daoui Ahmed. Il est accus� de corruption et de trafic d�influence pour avoir b�n�fici� d�une carte de gratuit� de voyage avant m�me que la CNR eut d�pos� le 11 septembre 2001 son argent � El-Khalifa Bank. �Mon client, qui �tait dans la d�putation (1997-2002), a sillonn� le monde dans le cadre de ses missions syndicalistes du fait qu�en plus de son adh�sion � l�UGTA, il �tait membre de l�Union des travailleurs arabes et maghr�bins. Devrait-il attendre Khalifa Airways pour lui accorder une carte de gratuit� de voyage 1+3?�, tente-t-il de d�monter la qualification de corruption avant conclure que son mandant n�avait aucune responsabilit� dans les d�p�ts de la CNR encore moins une influence sur ses dirigeants.
�O� �tait le ministre du travail ?�
L�avocate Chehloul Fatiha d�fendant le m�me pr�venu Meziani Abdellali justifiera le rush des d�posants chez Khalifa non seulement par les avantages accord�s mais du fait que les banques alg�riennes �taient obsol�tes. �Tout le monde a vu un jeune homme arriver, ing�nieux ou machiav�lique, pour apporter un souffle nouveau. Sa banque a apport� des facilit�s extraordinaires contrairement aux structures �tatiques qui �taient lourdes�, expliquera-t-elle, avant de d�plorer que les rapports d�enqu�te entam�s d�s 1998 comportaient de graves irr�gularit�s et qu�il n�y ait pas eu de suite au motif que les inspecteurs de la commission bancaire n��taient pas asserment�s. Elle accusera sans d�tour le minist�re du Travail de non-v�rification des d�p�ts de la CNR. �La tutelle a une lourde responsabilit� dans le contr�le des milliards qui ont �t� d�pos�s car il s�agit de l�argent des travailleurs, m�me si l�on parle d�exc�dent de caisse. O� �tait le ministre du Travail ? Il aurait d� r�agir d�s 1999 au moment o� toutes les caisses allaient d�poser all�grement les exc�dents sans que le ministre r�agisse.�
M. B.
La juge quitte la salle sans lever l'audience
La pr�sidente du tribunal criminel de Blida, Mme Brahimi, a eu un malaise, jeudi dernier, qui l�a oblig�e � quitter la salle sans lever l�audience. Elle est sortie presque en courant ce qui a inqui�t� l�assistance surtout que ses assesseurs, les jur�s ainsi que le procureur g�n�ral n�ont pas boug� de leurs chaises. Elle reviendra un quart d�heure plus tard pour demander des excuses � la salle et surtout � l�avocat Me Ghetas qu�elle a laiss� debout � attendre pour terminer sa plaidoirie. �Mana illa bachar (je ne suis qu�un �tre humain)�, se justifiera la juge pour cet incident. C��tait vraisemblablement la lourdeur du dossier qui l�a �puis�e car c��tait la deuxi�me fois qu�elle avait un tel malaise. M. B.
Remise en cause de la fiabilit� de la liste des b�n�ficiaires des cartes de Thalasso
L�avocate Messaoud�ne Saliha a jet�, jeudi dernier, un pav� dans la mare en d�clarant qu�elle doutait de la fiabilit� de la liste des b�n�ficiaires de la carte de Thalassoth�rapie. Pour elle, c�est le directeur du Centre de thalasso qui a confectionn� cette liste d�autant que sur lesdites cartes �il n�existe aucun logo d�El-Khalifa Bank�. �Ce n�est pas El-Khalifa bank qui a demand� ces cartes mais c�est le directeur qui les a r�alis�es. Sinon comment justifier qu�il ne conna�t pas ces clients?� Rappelons que le montant de ces cartes s�est �lev� � 450 millions de centimes, que Azziz Djamel, directeur de l�agence Khalifa � El Harrach, a refus� de r�gulariser. M. B.


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