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EXAMENS DE FIN D'ANNEE
BAC 2007 A AIN-TEMOUCHENT Entre pleurs et bonbons
Publié dans Le Soir d'Algérie le 11 - 06 - 2007

De par son statut d�examen national, le baccalaur�at est, et demeure pour beaucoup d��tudiants un tremplin vers un avenir prometteur, alors que pour d�autres il est la fin d�un cursus scolaire et le d�but d�un avenir incertain. Nous vous relatons ci-dessous le d�roulement des �preuves de l�examen du bac dans un centre de l�ouest du pays, depuis l�entr�e des candidats en salle jusqu�� leur sortie le soir, soit une journ�e compl�te avec l�ambiance r�gnante, le stress et l�angoisse des �l�ves d�une part, et le d�go�t des surveillants d�autre part.
L'entr�e dans les salles et la v�rification des candidats
Une demi-heure avant le d�but des �preuves, les candidats munis de leurs convocations et des cartes d�identit� p�n�trent dans les salles qui leur sont destin�es o� ils prennent place avec leurs noms et num�ros d�inscriptions qui y figurent. Avant cela, certains s�empressent pour jeter un coup d��il sur le tableau de surveillance, une mani�re de conna�tre l�identit� des surveillants, avec un espoir de voir un ou une de leurs connaissances, si ce n�est son propre professeur. Les trois surveillants (Un PES, un PEM et un instituteur) commencent alors la v�rification de l�identit� des candidats et le num�ro d�inscription de chaque �tudiant. Quelques instants apr�s, un agent passe pour distribuer les bonbons aux candidats, une fa�on de les destresser. D�s que la cloche sonne, les surveillants distribuent les sujets propos�s aux �l�ves qui sont une vingtaine dans chaque salle. Une premi�re r�action se fait sentir sur les visages des candidats, certains sourient en d�couvrant des sujets �tudi�s ou appris auparavant, tandis que d�autres tendus, voire crisp�s devant des sujets qui leur paraissent incompr�hensibles ou jug�s difficiles, et c�est � ce moment-l� que d�butent leurs man�uvres et tentatives de triche (copiage).
La peur et les �vanouissements
Plusieurs candidats dont la majorit� sont des filles quand elles n�assimilent pas les sujets propos�s dans les �preuves (arabe-math) se fondent en sanglots et pleurs au vu et au su de tous les autres candidats, au point o� elles influent, sur la concentration des autres candidats lesquels sont vite gagn�s par la �contamination� des pleurs. Certaines candidates perdent totalement connaissance et c�est � ce moment-l� que la salle est perturb�e du fait que l��l�ve doit �tre emmen�e � l�infirmerie par un surveillant, l� l��quipe m�dicale prend en charge la candidate durant quelques minutes et la renvoie dans sa salle d�examen.
Le calvaire des surveillants
Les enseignants charg�s de la surveillance de l�examen du bac souffrent le martyre pour accomplir leur t�che comme il se doit. Ils devront passer la majeure partie du temps de l��preuve debout (3 heures � 4 heures) car dans les salles, il n�y a qu�une chaise, et les trois surveillants doivent s�asseoir � tour de r�le. La t�che du surveillant consiste �galement � chercher des feuilles de brouillon, ou de feuilles d�examen en plus aux candidats, et aussi � servir de l�eau aux candidats. Toutes ces t�ches en plus de la surveillance sont r�mun�r�es pour la modique somme de 90 dinars par jour, ce qui pousse beaucoup de surveillants � s�absenter pour les examens en pr�sentant des certificat m�dicaux ou autres justificatifs. La plupart des enseignants s�interroge pourquoi lors des �lections l�Etat paie 2500 et 4000 DA aux pr�pos�s au vote tandis que pour les examens dont d�pendent l�avenir des millions d�enfants, l�Etat ne paie que des sommes d�risoires.
S. B.
ADRAR
La correction du BEM a d�j� commenc�
9 mati�res : arabe, �ducation islamique, fran�ais, anglais, histoire-g�o, �ducation civique, maths, sciences et technologie, constituent les jurys. Chaque mati�re comprend 16 correcteurs que dirige un inspecteur de la mati�re. La premi�re journ�e fut consacr�e au corrig�-type, une mani�re comme une autre de s�habituer au sujet, histoire de roder le correcteur. Le directeur de l��ducation n�a pas manqu� ce grand rendez-vous et s�est d�plac� avec une d�l�gation compos�e du secr�taire g�n�ral de l�acad�mie, de chefs de service et de bureau. Les correcteurs aguerris � cette t�che noble sont l� pour �valuer les connaissances des candidats et attribuer la note qui d�terminera sans aucun doute le passage au lyc�e. Une semaine enti�re est consacr�e � la correction. Rappelons au passage que la copie du candidat passe d�abord par une premi�re correction, ensuite une deuxi�me correction est n�cessaire et lorsque la diff�rence de la note attribu�e est �gale ou d�passe les trois points, une troisi�me correction s�implique. Nos correcteurs conscients de la responsabilit� qu�ils endossent respectent scrupuleusement les instructions et directives �manant du chef de centre (M. Kahel Guelil) la bonne ambiance r�gne et le staff de l��tablissement directeur et gestionnaire font tout pour assurer d�offrir � ces professeurs toutes les commodit�s. Apr�s les heures de travail qui commencent t�t le matin (� 7h) pour s�achever � 14h et juste apr�s le d�jeuner, les demi-pensionnaires rejoignent leurs domiciles respectifs et les internes se �paient une sieste bien m�rit�e. En fin d�apr�s-midi, des jeux de distraction font l�objet de parties acharn�es. Une mani�re comme une autre de se d�fouler. Les r�sultats d�finitifs seront affich�s le 20 juin. El-Hachemi Depuis samedi 9 juin 2007, au niveau de l�unique centre de correction du CEM Ali-Ibn Ali- Taleb, 234 correcteurs se sont donn�s rendezvous sous l��il attentif de leurs chefs d�ateliers respectifs. 6 202 candidats sont concern�s.
TLEMCEN
Un sp�cial centre d'examen pour les d�tenus � Remchi
Le premier jour des �preuves du baccalaur�at au niveau du centre de r��ducation de Remchi a �t� marqu� par la visite des autorit�s locales de la wilaya de Tlemcen. En effet, le wali de Tlemcen, accompagn� du chef de S�ret� de la wilaya et du procureur g�n�ral, ont �t� pr�sents � ce centre d�examen r�serv� aux d�tenus. C�est la premi�re exp�rience du genre pour permettre � la population carc�rale de concourir dans les m�mes conditions que les autres candidats. Sur 36 candidats venus de diff�rentes r�gions de l�ouest, 31 d�tenus se sont pr�sent�s aux �preuves du bac. Inscrits dans 5 fili�res ; sciences humaines, sciences islamiques, sciences �conomiques, sciences naturelles et la technique de comptabilit�, ces candidats ont �t� r�partis sur 3 salles d�examen sous la surveillance de 17 encadreurs. Notons que le plus �g� de ces candidats est un d�tenu de 50 ans, condamn� � 9 ans de prison. Cette occasion �tait une opportunit� pour les autorit�s de s�enqu�rir et d�examiner la situation des d�tenus. Leur prise en charge est assur�e � tous les niveaux sur le plan de la culture, du sport et des loisirs. Il faut cependant noter que la sant� du d�tenu figure parmi les priorit�s dans les r�formes du secteur judiciaire. Rappelons que le centre de r��ducation de Remchi est op�rationnel depuis novembre 2002, et accueille 700 d�tenus, il est dot� d��quipements modernes ; boulangerie, lingerie, cuisine et des salles de formation (une vingtaine). Pour la couverture sanitaire, ce centre dispose de 3 salles de soins, dirig�es par 7 m�decins g�n�ralistes, 3 chirurgiens-dentistes ainsi que 3 psychologues. La formation professionnelle joue un r�le tr�s important pour la r�insertion des d�tenus dans la vie active. Toutes les sp�cialit�s sont dispens�es, du sculptage sur bois, de la coiffure, de la couture jusqu�aux techniques de l�informatique. Pour les adeptes de la lecture, une biblioth�que de 2000 ouvrages est mise � leur disposition. D�autres pr�f�rent le baby-foot, les jeux d��chec, les mots crois�s ou bien le domino. Sur le plan sportif, une salle de musculation a �t� �quip�e pour accueillir 20 � 30 personnes/jour sous l��gide d�un entra�neur et d�un m�decin. Pour les sports de masse, des espaces sont r�serv�s au foot, volley et handball. Notons par ailleurs qu�une aide de 800 DA par semaine est allou�e � chaque d�tenu qui b�n�ficie aussi d�une somme de 2000 DA et des v�tements � sa lib�ration. Selon M. Alliouche, charg� d�ex�cution des peines, le seul probl�me qui se pose au niveau de cet �tablissement est celui de la surcharge, 30 personnes par salle. Pour r�soudre ce probl�me, des projets de r�alisation de 4 centres de r��ducation sont pr�vus dans les ann�es � venir dont le choix du terrain a �t� fait. Il s�agit d�un centre � A�n-Fezza d�une capacit� d�accueil de 1000 lits, un autre � Maghnia de 500 lits, et deux autres � Sebdou et � Ghazaouet d�une capacit� de 300 lits chacun.


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