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LES INTOXICATIONS ALIMENTAIRES PROLIF�RENT
Une menace permanente sur la sant� des citoyens
Publié dans Le Soir d'Algérie le 22 - 08 - 2007

D�guster une pizza ou savourer un plat dans un restaurant peut s�av�rer un plaisir particuli�rement risqu� en cette saison de grandes chaleurs. Et pour cause, le risque d�intoxications alimentaires p�se comme une �p�e de Damocl�s sur la t�te des gourmands. Ces derniers sont des victimes potentielles de restaurateurs sans scrupules et des autorit�s concern�es qui se rejettent la balle pour ce qui est du contr�le rigoureux des activit�s de ces m�mes commer�ants.
Si les intoxications alimentaires font leur lot de victimes tout au long de l�ann�e, l��t� est une p�riode de risque accru en raison, notamment, de la fragilit� des aliments expos�s aux grandes chaleurs. Depuis le d�but de cette saison estivale, plusieurs cas d�intoxications ont �t� signal�s dans plusieurs r�gions du pays. Un d�c�s enregistr� aux Eucalyptus d� � la consommation de pizza dans une gargote rappelle encore une fois le danger que repr�sentent les mauvaises conditions d�hygi�ne constat�es dans un grand nombre de commerces. Pour ce qui est du lieu de restauration rapide o� a �t� consomm�e le produit qui a �t� fatal � un jeune homme, Mme Lebkiri, responsable au minist�re du Commerce charg�e du contr�le sur le march�, est revenue sur le fait que certains commerces utilisent les t�l�phones portables pour �tre pr�venus en cas de visite des services de contr�le. Ainsi, il s�av�re que le commerce en question ne disposait pas de registre du commerce et avait ferm� la veille du drame et le jour de la visite des contr�leurs de la DCP dans la r�gion. La responsable pr�cisera, en outre, que la responsabilit� incombe au minist�re de la Sant� et que les contr�les r�guliers des commerces se fait au d�triment des vraies pr�rogatives du minist�re, � savoir la r�pression des fraudes. �Nous ne pouvons contr�ler tous les commerces et de fa�on r�guli�re, ceci est la mission des bureaux communaux d�hygi�ne et donc des collectivit�s locales qui eux ont toutes les pr�rogatives. Un wali ou un pr�sident d�APC a le pouvoir d�intervenir dans sa circonscription. Nous ne cessons de rappeler et d�insister sur cela. Ce sont les �quipes de ces bureaux qui peuvent �tre au quotidien en contact avec les commerces de leurs r�gions. Nous ne faisons que corriger les d�faillances. Pourquoi ne mettent-ils pas de l�eau de Javel ou du vinaigre sur les sardines qui sont encore sur les �tals jusqu�en d�but d�apr�s-midi, et qu�en est-il des merguez accroch�es au niveau des �tals des bouchers sans respect des conditions d�hygi�ne ?� soutient notre interlocutrice. Et d�ajouter : �Nous contr�lons un commerce et il est possible que nos agents ne reviennent le voir que six mois apr�s, alors que le contr�le r�gulier doit �tre fait par les BHC. Mme Lebkiri �voquera �galement le programme de sensibilisation mis au point par le minist�re en vue d��viter, notamment, des cas d�intoxications collectives qui, selon elle, ne sont plus aussi fr�quentes ces derni�res ann�es. La sensibilisation se fait ainsi par le biais des m�dias, pr�cise Mme Lebkiri pour qui cette situation est du fait de producteurs qui ne respectent plus les normes de fabrication, de conservation et de distribution allant m�me jusqu�� offrir des camions frigorifiques � leurs distributeurs pour que soit respect�e la cha�ne de froid pour ces denr�es p�rissables. Ces m�mes producteurs, selon Mme Lebkiri, imposent aux distributeurs un respect strict du transport de leurs produits.
Restaurants et gargotes : estomacs fragiles s�abstenir !
La charg�e du contr�le mettra par ailleurs l�accent sur le comportement des consommateurs qui doivent, selon elle, faire preuve de vigilance, ne pas acheter de produits alimentaires vendus � m�me la chauss�e et signaler les anomalies dans la pr�sentation des produits alimentaires notamment les plus fragiles d�entre eux, tels les laitages et les viandes. Mme Lebkiri de noter que le secteur du commerce � lui seul ne peut venir � bout du fl�au des intoxications, n��tant pas le seul impliqu�. Il s�agit de l�implication et de l�intervention d�autres secteurs, dira-t-elle. Elle citera ainsi l�exemple des vendeurs � la sauvette qui ne peuvent �tre pris en charge que par les services de s�curit� puisqu�ils occupent ill�galement la voie publique. Il est aussi facile pour toute personne de se rendre compte de l�absence d�hygi�ne au niveau des lieux de restauration rapide. Un tourn�e dans les quartiers de la capitale donne une image peu reluisante de ces lieux qui, pourtant, ne d�semplissent pas et dont les propri�taires manipulent des denr�es sensibles et p�rissables : cafards qui se prom�nent carr�ment sur les tables, sols crasseux, chaises, tabourets et couverts � la propret� douteuse, mayonnaise de plusieurs jours, et la liste est encore longue. Pour ce qui est des cuisines des restaurants et gargotes, la situation est pire d�autant que c�est dans cette partie du local que les aliments sont pr�par�s et conserv�s. M�me la viande hach�e, consid�r�e comme un produit hautement p�rissable et connu pour �tre un v�ritable nid � germes, est pr�par�e � l�avance par les apprentis cuisiniers et peut rester dans le pr�sentoir du restaurant pendant toute une journ�e. En d�pit des sanctions inflig�es �a et l� et de quelques fermetures de commerces, des lieux de restauration continuent de pr�senter dans plusieurs quartiers de la capitale une image repoussante et constituent selon les sp�cialistes de v�ritables bombes � retardement alors que les services concern�s se rejettent la balle. Toutefois, dans la plupart des cas l�accent est mis sur le manque de vigilance et d�action des collectivit�s locales sur le terrain. Ainsi, et pour ce qui est des intoxications alimentaires, 4000 � 5000 cas par an sont enregistr�s. Pour l�ann�e �coul�e, trois d�c�s ont �t� enregistr�s sur 2000 cas d�intoxications. Ces chiffres ne sont que la partie visible de l�iceberg, sachant que la plupart des cas d�intoxications ne sont pas signal�s et �chappent donc au syst�me de surveillance. Il est � d�plorer �galement la facilitation dans l�obtention du registre du commerce pour les personnes d�sirant se lancer dans la restauration, domaine qui exige du professionnalisme. Selon le minist�re du Commerce, il existe 2000 agents sur le terrain, un chiffre particuli�rement d�risoire quand on sait que le nombre des commer�ants est estim� � 1 200 000.
F. Zohra B.
CONTR�LE DES COMMERCES POUR LE PREMIER SEMESTRE 2007
18 293 poursuites judiciaires contre des contrevenants
Les services de la r�pression des fraudes contr�lent r�guli�rement, selon les responsables du minist�re du Commerce, les produits dits � risque pour la sant� des consommateurs. Pour ce qui est du premier semestre de l�ann�e en cours, 145 061 interventions ont �t� effectu�es avec un taux de 60 % pour le secteur agroalimentaire et 40 % pour les secteurs des services et de l�industrie. Ces sorties des agents de contr�le ont fait ressortir 19 926 infractions. Le secteur agroalimentaire vient ainsi en t�te des infractions constat�es avec un taux de 58 % suivi par les services et l�industrie avec 42 %. Le bilan est aussi lourd pour ce qui est des infractions constat�es puisque 18 293 dossiers de poursuites judiciaires ont �t� �tablis et d�importantes quantit�s de divers produits �valu�s � 143 millions de dinars saisies. Toujours selon les chiffres avanc�s par le minist�re du Commerce, par rapport � la m�me p�riode de l�ann�e pass�e, le nombre des interventions et des proc�s-verbaux a progress� respectivement de 3,6 et 11 % ce qui a donn� lieu � une diminution des infractions. Concernant les infractions constat�es, le manque d�hygi�ne vient en t�te avec 45 % d�infractions, suivi par la d�tention et la mise en vente de produits impropres � la consommation avec 12 %. Les op�rations conjointes des minist�res du Commerce, de l�Industrie, de l�Agriculture et de la Sant� ont permis de contr�ler au total 12 053 op�rateurs. 2292 infractions ont �t� constat�es et 1983 commerces feront l�objet de poursuites judiciaires. Par ailleurs, 50 tonnes de produits ont �t� saisies, et 168 �tablissements ont �t� ferm�s. Ces contr�les ont cibl� aussi la distribution des m�dicaments quant � l��tiquetage, les mauvaises conditions d�entreposage et les instruments de mesure, ainsi que la surveillance et la distribution des produits destin�s au traitement des v�g�taux. Enfin, le minist�re du Commerce, tel que d�j� annonc� par son premier responsable, proc�dera au recrutement d�universitaires dans le but de renforcer ses �quipes de contr�le dont le nombre est jug� d�risoire par rapport au nombre de commerces en croissance constante.
F. Z. B.
Silence radio au minist�re de la Sant�
Dans le souci d��toffer notre travail sur le th�me des intoxications alimentaires, nous avons tent� � plusieurs reprises de rencontrer des responsables au niveau du minist�re de la Sant�, de la Population et de la R�forme hospitali�re. Nous n�avons toutefois pas pu obtenir une autorisation � m�me d�entrer en contact avec le service de pr�vention du minist�re et ce m�me en faisant parvenir au service communication une demande d�entretien officielle.


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