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CR�DIT POUR LES JEUNES CH�MEURS
L'Ansej approuve, les banques refusent
Publié dans Le Soir d'Algérie le 13 - 04 - 2008

A la lecture de ces slogans �vous avez une qualification, vous avez un projet rentable, vous avez obtenu votre agr�ment aupr�s de l�Ansej, profitez du soutien financier et de l�exp�rience d�une banque moderne, n�h�sitez pas � nous parler de votre projet�, les jeunes ch�meurs r�vant d�acc�der au statut de promoteur se sont r�jouis du dispositif de l�Ansej. Seulement, sur le terrain, pour bon nombre d�entre eux, ce r�ve s�est vite transform� en une d�ception. Car pour certains, les banques leur signifient un refus qui r�duit leur r�ve de s�en sortir en un infini d�sespoir. Pour en savoir plus, nous avons tent� d�avoir l�avis de certains directeurs de banques, tous n�ont pas accept� d�en parler pensant que s�ils critiquent la formule, cela supposerait critiquer la politique de l�Etat.
Amel B. - Oran (Le Soir) - Notre d�marche fut motiv�e par une lettre parvenue � notre r�daction provenant d�un jeune homme �g� de 25 ans qui a vu en ce dispositif de l�Agence nationale de soutien � l�emploi des jeunes (Ansej) de financement de projets de cr�ation de micro-entreprises par les jeunes promoteurs sans emploi, une aubaine. Il s�empressa sans attendre � r�unir les documents n�cessaires pour b�n�ficier de cette formule. Apr�s avoir obtenu l�accord de l�Ansej, c�est en date du 5 juin 2007 que le jeune homme d�posa un dossier de cr�dit au niveau de l�agence CPA de Saint- Hubert pour l�acquisition d�un camion frigorifique. Apr�s deux mois soit le 2 ao�t 2008, le dossier a �t� rejet� par direction pour le motif d�activit� satur�e. Ne voulant pas c�der au d�sespoir, notre jeune a introduit un recours en date du 18 septembre 2007 avec une promesse de march� d�livr�e par la soci�t� Gini Glace. Malgr� cela, un deuxi�me rejet lui a �t� formul� le 13 novembre de la m�me ann�e. Suite � cela, nous confie-t-il, �je me suis tourn� vers le d�partement cr�dit du groupe, le charg� du dossier m�a sugg�r� d�hypoth�quer un bien immobilier, seulement le financement de ce projet est subordonn� au gage du v�hicule et non � l�hypoth�que d�un bien immobilier, d�s lors je n�y comprends plus rien.� Ce jeune, au bord du d�sespoir, s�interroge : �Comment un jeune de 25 ans peut-il �tre propri�taire d�un bien immobilier qui co�te actuellement 2 000 000 DA minimum ? Et comment l�Etat veut-il que les harraga restent dans un pays o� les politiques n�ont aucune consid�ration pour le peuple qui les a �lus ?� Jusque-l�, l��tape qui semble la plus facilement accessible aux jeunes postulant � cette formule consiste en l�obtention de la fameuse attestation d'�ligibilit� � l'aide du Fonds national de soutien � l'emploi des jeunes, d�livr�e par l'Ansej. Alors qu�ils ont franchi cette premi�re �tape, ils sont loin de se douter qu�ils vont �tre confront�s � des emb�ches bureaucratiques, des lenteurs administratives, des blocages au niveau des banques, ce qui implique des projets en attente, des conditions s�v�res pour le remboursement, un �ch�ancier difficile � assurer� Les critiques de ces jeunes, qui essuient des refus quant � l�aboutissement de leur projet pourtant approuv� par l�Ansej, se dirigent toutes vers les banques publiques. Pour en savoir davantage sur les motifs de ces refus nous nous sommes adress�s aux concern�s et rares sont ceux qui ont bien voulu nous donner des pr�cisions en chiffres quant au d�roulement de cette formule, craignant, nous confient certains, d�outrepasser leurs pr�rogatives en la critiquant. Ce que nous avons toutefois pu leur �soutirer � consiste en une explication que toutes les banques s�accordent � avancer : le contentieux qui r�sulte de cette formule est consid�rable et son recouvrement est loin d��tre une mince affaire. Ce m�me contentieux engendre ce fameux intitul� que ne semble pas comprendre ce jeune de 25 ans, � savoir activit� satur�e. Il s�agit, nous explique-t-on, d�activit� o� le contentieux est tr�s important et donc l�activit� s�av�re infructueuse pour ces jeunes promoteurs, d�o� le refus des banques d�accepter des projets perdus d�avance. A titre d�exemple, au niveau de l�une des banques, s�agissant du transport, une activit� satur�e, le montant du contentieux est estim� � 95 millions de dinars, alors que pour le transport frigorifique, il est de 16 millions de dinars. D�s lors, les postulants � ces activit�s ne peuvent pas avoir de r�ponse favorable � leur demande, les banques ne peuvent se permettre davantage de pertes, nous dit-on. Il s�agit bien de pertes puisque le Fonds de garantie cens� les assurer en pareil cas pour rembourser le montant du pr�t non r�gl� par ces jeunes promoteurs n�est possible que si plusieurs conditions sont r�unis par les banques. Il est question de passer d�abord par la voie judiciaire, sanctionn�e par une d�cision de justice vis-�-vis du d�biteur lui ordonnant de rembourser la banque en question, une proc�dure suivie d�un proc�s-verbal de carence �tabli par un huissier qui aura fait le constat qu�il n�y a rien � r�cup�rer. Ce n�est qu�� ces conditions que le Fonds de garantie rembourse la banque. Seulement, nous confie un banquier, l�obtention de la d�cision de justice dans pareil cas peut tra�ner jusqu�� 3 ou 4 ans, consid�rant que le nombre d�affaires peut atteindre les 400. D�s lors, les banques se disent pr�tes � aider ces jeunes mais qu�en l�absence de garanties, le contentieux risque d��tre beaucoup plus cons�quent. Face aux plaintes des uns et des autres, une solution fut mise en �uvre afin de satisfaire les deux parties. Dor�navant, la d�cision de l�octroi du cr�dit ne se fera plus au niveau des banques mais en concertation entre plusieurs parties. C�est en date du 20 janvier 2008 que le wali d�Oran a tenu une r�union regroupant les repr�sentants de l�Ansej, de la planification et de l�am�nagement du territoire, de la PME et de artisanat de de l�emploi, la formation professionnelle ainsi que des repr�sentants des banques BDL, BEA, BNA, CPA, BADR. Depuis, fut cr��e une commission locale d��tude du financement des projets, dans le cadre de l�emploi de jeunes. Avec la cr�ation de cette commission, ces responsables esp�rent une �tude plus approfondie et surtout concert�e entre toutes les parties prenantes de ce projet afin de donner un avis plus �tudi�, �vitant ainsi de donner de faux espoirs � ces jeunes qui, une fois que l�Ansej leur a accord� cette fameuse attestation d��ligibilit�, se croient enfin d�tenteurs de leur projet et lorsque la banque le leur refuse, ils sont au bord du d�sespoir. Ainsi, avec cette nouvelle mesure, d�s qu�ils obtiennent un avis favorable, les banques l�appliquent. Quant au jeune qui nous a adress� sa lettre, il devra changer de projet car pour l�heure, le contentieux concernant le transport frigorifique n�est toujours pas apur�, d�o� le refus de financer ce type de projets. Quant � la suggestion de l�hypoth�que que la banque lui aurait faite, il s�agit l�, nous dit-on, d�une assurance pour la banque afin que ce jeune acc�de � son projet m�me si ce dernier est en saturation en raison des impay�s. De toute �vidence, ce jeune n�a aucun bien � hypoth�quer, il sera donc bien oblig� de changer de projet. Tant de jeunes ch�meurs s�accrochent � ce dispositif et n�ont qu�un espoir, voir enfin le bout du tunnel et entrevoir leur avenir qui leur para�t si incertain mais si accessible � bord d�une barque de fortune au prix de leur propre vie.

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