M�me s�il reconna�t son existence � l�approche et pendant le mois de ramadan, la sp�culation est cependant favoris�e par le comportement du consommateur, selon le ministre du Commerce qui rassure quant � l�abondance des produits alimentaires, mais remettrait en cause le principe de la libert� des prix. Ch�rif Bennaceur - Alger (Le Soir) - Hier, au si�ge de l�Agence alg�rienne de promotion des exportations (Algex), le ministre du Commerce, El Hachemi Dja�boub, a r�uni les directeurs r�gionaux et les directeurs de wilaya de commerce. Consacr�e � l�encadrement et la r�gulation du march� durant le mois sacr� de ramadan, cette r�union s�est voulue l�occasion pour El Hachemi Dja�boub de �rassurer� les consommateurs. Ni p�nurie mais abondance des produits alimentaires, locaux ou import�s, ni hausse injustifi�e de leurs prix, a-t-il voulu mettre en relief. Pour El Hachemi Dja�boub, la production nationale en l�gumes assure l�autosuffisance. Il a �galement indiqu� qu�une quantit� de 120 000 tonnes de pommes de terre a �t� stock�e par l�Etat, pour �viter que son prix ne s�effondre pas, outre les 30 000 tonnes stock�es par le priv�. Il n�est pas n�cessaire d�importer d�autres quantit�s, dira-t-il. Le ministre du Commerce a �galement relev� l�existence d�un surplus de la production ovine (3 millions de t�tes), un exc�dent qu�il faudra soit exporter, soit abattre et stocker en petites quantit�s. En ce sens, il a pr�cis� que l�importation ovine, qui a �t� momentan�ment suspendue, reprendra d�but septembre. Pour El Hachemi Dja�boub, la hausse des prix des produits reste injustifi�e , intol�rable au regard des efforts d�ploy�s au profit du citoyen. Mais aussi en raison des m�canismes de contr�le des prix et de la concurrence mis en place. A ce propos, El Hachemi Dja�boub a pr�cis� que le Conseil national de la concurrence sera install� dans sa nouvelle configuration d�s l�entr�e en vigueur d�une nouvelle loi et luttera contre toutes vell�it�s monopolistiques ou dominantes. Certes, le ministre du Commerce s�est montr� �lusif quant au maintien du principe de la libert� des prix. Cette libert� �m�rite-t-elle aux commer�ants ?�, a-t-il laiss� entendre m�me s�il n�a pas �voqu� une quelconque d�cision en ce sens. Ce qui soul�ve la l�gitimit� d�un questionnement sur la remise en cause de cette libert�. Pour autant, m�me si El Hachemi Dja�boub reconna�t l�existence de la sp�culation � l�approche et pendant le mois de ramadan, il a cependant mis en cause la responsabilit� du consommateur, son comportement dans le d�veloppement de la surench�re des prix. Et d�appeler � maintes reprises les consommateurs � ne pas encourager les attitudes mercantilistes et ne pas acheter des produits chers, notamment la laitue dont le prix reste �lev�. Cela m�me si cette hausse s�explique, selon El Hachemi Dja�boub, par les inondations survenues dans certaines r�gions productrices de ce l�gume.
