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Crise financi�re, un s�isme sans pr�c�dent
Par Hassane Zerrouky
Publié dans Le Soir d'Algérie le 18 - 09 - 2008

Wall Street et la plupart des places financi�res ont la gueule de bois. Le d�p�t de bilan de la banque am�ricaine Lehman Brothers, quatri�me banque d�investissement aux Etats- Unis, a fait vaciller les march�s financiers.
Le montant cumul� des dettes de cette banque repr�sente 613 milliards de dollars ! Mais surtout, en d�pit du sauvetage de la Merryll Lynch, seconde banque des investissements aux Etats-Unis rachet�e par la Bank of America, et la nationalisation (une premi�re dans le monde n�olib�ral) une semaine plus t�t de Fannie Mac et Freddie Mac, deux �tablissements de cr�dit, par le gouvernement am�ricain, un effet dominos n�est pas � �carter : des banques sont � leur tour menac�es de faillite. AIG, premier assureur du pays (116 000 employ�s), qui �tait dans le rouge, a �t� sauv� de justesse par le Tr�sor US. Pire, aucun pays n�est � l�abri de ce s�isme financier. Mais alors, comment en est-on arriv� � cette situation qui aura des cons�quences sur l��conomie mondiale et qui n��pargnera pas l�Alg�rie ? A l�origine, c�est ce qu�on a appel� la crise des subprimes, � savoir le recours par des millions de m�nages am�ricains � l�emprunt et au cr�dit hypoth�caire pour financer notamment l�achat de leurs habitations. Au point o� fin 2007 (pour aller vite) l�endettement des m�nages (pouss� au maximum par les banques) d�passait tr�s largement leur revenu disponible. Au bout de quelques ann�es, ces millions de m�nages ne pouvaient plus faire face aux remboursements des cr�dits contract�s, soit une masse �norme de cr�ances de plusieurs centaines de milliards de dollars. Des cr�ances qui sont transform�es en produits financiers sous forme de titrisation, technique consistant � les transformer en obligations plac�es ensuite sur le march�, ce qui n�a fait qu�aggraver un surendettement sans contre-partie r�elle, surendettement que le recours � la planche � billets n�a pu endiguer ! Pour l�heure, si dans un premier temps, les autorit�s am�ricaines ont r�ussi � sauver deux banques en les nationalisant, en aidant la Bank of America � racheter Merryl Lynch, en poussant les dix grandes banques US � constituer un consortium disposant d�un fonds commun de 70 milliards de dollars dans lequel elles puiseront en cas de besoin, cette politique de sauvetage mon�taire des banques en faillite a des limites. Non seulement, elle co�te cher mais elle se heurte aux limites des r�serves disponibles. Pour s�en sortir, les Etats-Unis vont recourir � la bonne vieille m�thode de l��mission des bons du Tr�sor qui permet de financer le d�ficit commercial et le d�ficit budg�taire am�ricain mais aussi une dette qui avoisinera les 10 000 milliards de dollars � fin 2009. La Chine, pour des raisons d�exportation de ses produits, est le plus gros acheteur de bons du Tr�sor US (plus de 400 milliards de dollars en 2007), juste derri�re le Japon (1er investisseur en bons du Tr�sor). Ce dernier ainsi que l�Arabie Saoudite paient leur protection militaire. Le drame est que par le biais de la baisse des taux d�int�r�t, Washington rembourse ses cr�anciers (les acheteurs de bons du Tr�sor) en un dollar dont la valeur s�est d�pr�ci�e par rapport au moment de son �mission sur le march�. L�Alg�rie, par exemple, qui a investi une partie de ses r�serves de change en bons du Tr�sor US, ne va pas lui rapporter grand-chose. Autre moyen pour financer sa dette, Washington fait appel (pour ne pas dire contraindre) aux Fonds souverains asiatiques et arabes. Or, dans la crise g�n�r�e par les subprimes, les fonds souverains ont laiss� des plumes. ADIA, fonds souverain d�Abou Dhabi qui a accept� d�entrer dans le capital de Citygroup (dont le titre a perdu 40%), a perdu des milliards de dollars ! Plusieurs autres fonds souverains ont �galement vu leur argent partir en fum�e quand les banques dans lesquelles ils ont investi � Bear Streams, Union des banques suisses, Blackstone, Morgan Stanley � ont vu leur titre baisser de 20 � 60% du fait de cette crise ! Et ce n�est pas fini !

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