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FOOTBALL
ALORS QUE LA FAF POURSUIT SES FORMATIONS D�ENTRA�NEURS L�Acefoot appelle � l�arbitrage du MJS
Publié dans Le Soir d'Algérie le 08 - 07 - 2009

La F�d�ration alg�rienne de football est-elle vraiment cette �r�publique� dont le fonctionnement �chappe � la vraie et seule R�publique ?
La question est d�actualit� et m�rite d��tre pos�e � la lumi�re des derniers d�veloppements induits par la directive FIFA appelant les conf�d�rations, et bien s�r leurs associations respectives, � suivre les nouvelles d�marches pour l�accr�ditation, la mise en place et l�attribution des dipl�mes et autres grades aux techniciens charg�s de la pratique footballistique. Des directives contenues dans des communiqu�s publi�s par les trois structures (FIFA, CAF et FAF) et � travers lesquelles il est question d�uniformiser les licences suivant le niveau d�instruction de chaque candidat. Sauf qu�en Alg�rie, et contrairement � un certain nombre de pays o� les instances dirigeantes locales ont mis en branle cette �ordonnance �, des r�sistances sont apparues, principalement de la part des entra�neurs ayant le grade de conseiller en sport, DES (doctorat d��ducation sportive) et m�me des TSS. Des techniciens, cadres du sport form�s au sein des �coles alg�riennes sp�cialis�es, qui revendiquent simplement une �saine lecture� de la directive FIFA r�percut�e par la Conf�d�ration africaine de football sur son site (Cafonline.com). La p�tition qui circule dans les milieux concern�s r�clame, en effet, que la F�d�ration alg�rienne mette en avant la conformit� des formations en direction de techniciens sortis droit des �coles d�Etat. Cellesl� m�mes que l�instance de Sepp Blatter reconna�t comme �tant une garantie suffisante pour la reconnaissance des statuts de chaque postulant au grade d�entra�neur de niveau A. Qu�en est-il de cette p�tition sign�e par des centaines de cadres sportifs alg�riens en exercice ? �Dans un souci de mise en conformit� avec les instructions de la FIFA et la CAF, la F�d�ration alg�rienne serait pr�te � bafouer les lois de la R�publique. A travers son d�partement formation (le terme semble bien demeur�), la FAF va lancer une s�rie de formations visant � r�gulariser les entra�neurs alg�riens, pour la mise en place d�un syst�me de classification par licence A, B et C. Une mise � niveau ordonn�e par la FIFA, via la CAF et les autres conf�d�rations, afin de professionnaliser l�ensemble des championnats d��lite avant 2011. N�anmoins, dans toutes ses directives, la plus haute instance du sportroi recommande le respect de la l�gislation du pays concern�. Or, la d�marche de la F�d�ration alg�rienne, qui, certes, est en parfaite harmonie avec la vision de la FIFA et la CAF, est loin d��tre en conformit� avec les textes du MJS, qui stipulent que toute formation ou dipl�me, dans le domaine, doivent �tre l�galis�s et valid�s par le minist�re. Par ailleurs, ledit d�partement de la FAF semble, par cette d�marche, remettre en cause les formations et les dipl�mes de l�Institut sup�rieur alg�rien des sciences et des technologies du sport, qui est unique en son genre en Afrique. Alors que les statuts de l�ISTS mentionnent que cet institut est sp�cialis� dans la formation des entra�neurs de haut niveau pour les diff�rentes disciplines, la FAF semble vouloir bloquer les cadres dipl�m�s de l�ISTS. Celle-ci leur impose une s�rie de stages de formation et de mise � niveau o� les conseillers (5 ans de formation), les techniciens sup�rieurs (3 ans de formation) et les 3es degr�s (12 semaines de formation espac�es) se verraient obtenir la-dite licence B, que nos voisins tunisiens d�cernent au dipl�m� de 2e degr�. Ceci afin d�avoir le droit d�entra�ner, ce que les lois de la R�publique leur permettent d�office. L�aberration et le nonsens est que m�me les cadres titulaires de magist�re ou de doctorat, qui entra�nent en D1 d�j�, � l�image du coach du CABBA, Ya�che, doivent se soumettre � cette d�marche. Si ces mesures sont maintenues, la FAF, avec des formations plus l�g�res qui ne demandent pas beaucoup d�investissement (temps, capacit�s, moyens) risquent de faire de l�ombre � l�ISTS dans ce domaine�. Fin de citation. La FAF veut-elle faire plus beau que la nature ? Assur�ment, si l�on se r�f�re au processus engag� depuis quelques semaines. Les signataires de la p�tition qui se sont, par ailleurs, constitu�s en association (Acefoot) en sont, en tout cas, certains que la F�d�ration alg�rienne veut plaire � certains. �Nous ne sommes pas contre le fait que d�anciens internationaux soient int�gr�s dans le circuit. Nous ne revendiquons que la reconnaissance de nos dipl�mes d�Etat�, nous dira l�un des entra�neurs.
�La FIFA fait r�f�rence � la sp�cificit� de chaque pays, pas la FAF�
Ce programme de formation lanc� sous l��gide de la CAF vise, d�abord, la promotion des rep�res en mati�re d�entra�nement. Les titulaires de ces dipl�mes au niveau continental se verront accorder une reconnaissance � l��chelle mondiale. �Le syst�me de licence d�entra�neur de la CAF va servir de plateforme pour �valuer les entra�neurs et introduire plus de professionnalisme dans le secteur afin d�atteindre des standards professionnels et homog�nes�, estimait r�cemment le site de la Conf�d�ration africaine par la voix d�un de ses responsables du d�partement de la formation. Ce dernier pr�cise que �le r�le des formateurs dans chaque f�d�ration sera crucial pour assurer la coordination des formations et le lien entre les diff�rents d�partements techniques et la CAF�. De l�avis du directeur du d�veloppement du football � la CAF, l�Egyptien Abdel Mone�m Husse�n, �dans un futur tr�s proche, le titulaire d�une licence d�entra�neur devra remplir un cahier des charges tr�s strict �dict� par la Conf�d�ration et aura plusieurs opportunit�s professionnelles �. Pour l�Acefoot, �le syst�me commence � la base avec des licences C, puis B, enfin A, alors que pour la FAF, on s�arr�te au niveau de la licence B. Pourquoi, personne ne pouvait r�pondre � nos interrogations. M�me le responsable du d�partement de la formation du MJS nous ignore. Lors d�une r�cente audience, il nous a r�pondu que la FAF est une r�publique dans la r�publique et que son d�partement n�y peut rien. Le chef du cabinet du ministre a eu une r�ponse encore plus ambigu� quand nous l�avons interpell�. Il nous demandera de ne pas perturber l�EN qui �tait en train de disputer les qualifications du Mondial-2010. En quoi notre cas d�rangerait la s�r�nit� de la s�lection ?� dira un autre membre de l�association, d�go�t� par tant de m�pris. �Pourtant, fera savoir notre interlocuteur, la FIFA a propos� d�accepter sans r�serve les sp�cificit�s de chaque pays en termes de formation. Un dipl�me d�Etat n�est pas le fruit du hasard. C�est un programme qui ob�it � des standards internationaux en termes de formation et je ne vois pas comment la FAF se r�serve le droit de classer quelqu�un qui a fait 4 000 heures d��tudes dans la cat�gorie C�, se lamente-t-il. Voil� une affaire qui met un b�mol au discours officiel qui fait l��loge de la qualit� de la formation des universit�s alg�riennes alors que la r�alit� du terrain est autre. La FAF, qui a d�cri� les ing�rences des pouvoirs publics lors de la promulgation du d�cret ex�cutif 405/04, serait-elle devenue cette �puissance� capable de mettre au pas une loi de la R�publique qui consacre le degr� de technicit� des encadrements sportifs form�s par les �coles, instituts et universit�s du pays ?


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