Le sc�nario catastrophe ayant pr�valu � Azazga pendant plusieurs jours durant l��t� 2008, a vu les art�res de la ville crouler sous des monticules d'ordures m�nag�res suite � la fermeture de la d�charge publique par des citoyens au niveau du site de Zen. Ce sc�nario est en train de se reproduire depuis samedi 22 ao�t apr�s que des villageois d�A�t- A�ssi (Yakouren) eurent bloqu� l�acc�s � la d�charge provisoire situ�e en pleine for�t dans le territoire d�Azazga � proximit� de Yakouren qui a pris le relais de Zen en attendant la r�ception du CET de Boubhir pr�vu dans sept mois. Cette situation, assimil�e � �un cadeau empoisonn� au premier jour du Ramadan�, a conduit le P/APC d�Azazga � saisir le wali de Tizi-Ouzou qui a d�p�ch� mardi sur les lieux son chef de cabinet ainsi que le directeur de l�environnement rejoints par le chef de da�ra par int�rim et le P/APC de Yakouren � l�effet de constater le blocage et d�aviser des dispositions � prendre. La brigade de gendarmerie de Yakouren a �t� �galement pri�e par le maire d�intervenir pour rouvrir le site. Le P/APC d�Azazga, qui a indiqu� avoir pourtant pris des dispositions pour r�duire les nuisances de la d�charge en r�quisitionnant un engin charg� d�enfouir les d�chets, soutient apr�s enqu�te que cette action est l��uvre d�un groupe de citoyens et non du comit� du village qui se serait d�marqu� de cette action. Des citoyens qu�on n�a pas pu joindre pour avoir leur version. Sur place, le directeur de l�environnement aurait instruit le P/APC d�engager un bureau d��tudes en vue de r�aliser un CET au lieudit Thikenderth Thaverkent apr�s que les riverains, dont une partie des citoyens avait emp�ch� il y a deux mois un engin d�entreprendre des travaux d�am�nagement d�un site, eurent consenti, selon lui, � accepter la r�alisation en ces lieux d�un CET digne de ce nom. Chose faite illico presto, affirme M. Mezouani, qui veut � tout prix se d�barrasser de ce probl�me qui a pris, selon lui, en otage l�APC depuis son installation. Des consultations seront ainsi incessamment lanc�es, selon notre interlocuteur, qui, fulminant contre les pouvoirs publics accus�s d�immobilisme face � ce probl�me et faisant le lien avec le d�veloppement, accepte toute solution d�gag�e par les autorit�s et d�plore que la force publique ne soit pas r�quisitionn�e pour emp�cher les oppositions tous azimuts qui entravent l�action de d�veloppement de l�APC, citant en cela des citoyens qui emp�chent la r�alisation de projets d�utilit� publique sur les terrains de l�Etat ! �A Azazga, l�Etat est absent dans tous les domaines.� Ce pourquoi, mettant l'Etat devant ses responsabilit�s, il conclut en soulignant que l'APC d'Azazga ne m�nagera aucun effort pour solutionner cet �pineux probl�me dress�, selon lui, pour d�stabiliser l�ex�cutif communal. En attendant, les recoins de la ville commencent � �tre transform�s en de multiples d�charges qui agressent l��il des passants et attirent rats, chiens et chats. Un avis a �t� port� � la connaissance de la population pour l�inviter � g�rer ce probl�me dans la perspective d�un imminent d�nouement de cette affaire qui touche directement � la sant� publique en cette p�riode de canicule et de je�ne.
