Toute initiative visant un red�ploiement ou une r�duction d�effectifs dans le cadre d�un plan social ne sera entreprise sans l�association du partenaire social, repr�sent� par le syndicat et le comit� des participations de l�entreprise, a affirm� le directeur g�n�ral du complexe sid�rurgique d�El-Hadjar (Annaba), M. Vincent Le Gouic, en r�ponse � la menace de gr�ve brandie par le partenaire social suite � des informations circulant � l�int�rieur du complexe faisant �tat d�une volont� de compression de 1 500 travailleurs. Dans une conf�rence de presse tenue jeudi apr�smidi au si�ge de la direction du complexe, M. Le Gouic, tout en pr�cisant qu�il est du devoir de la direction de sauvegarder l�avenir du complexe par l�introduction d�un plan de restructuration, sans le lier toutefois � une date pr�cise, estime que la direction n�a jamais cach� que l�approche la plus favorable serait le d�part volontaire ou � la retraite avec la pr�servation des droits des travailleurs. �Cette option nous permettra d�atteindre les objectifs trac�s conjointement avec le partenaire social lors des derni�res n�gociations de juillet 2009, visant une production de 290 tonnes d�acier par travailleur � l�horizon 2010 au lieu des 150 tonnes actuellement�, pr�cise la m�me source. Ces chiffres constituent, selon Le Gouic, la plus faible productivit� du groupe. Dans la perspective d�une stagnation de la production � cette hauteur, le dossier du d�part volontaire sera in�vitablement soumis � la discussion avec le partenaire social, fait savoir l�intervenant. Abordant les perspectives de d�veloppement de l�entreprise, M. Le Gouic fera part des investissements n�cessaires � la r�fection des hauts fourneaux qui interviendra � l�horizon 2013/2014 et dont le co�t est estim� � environ 100 millions d�euros. Le premier responsable de l�usine d�El-Hadjar a �galement relev� le probl�me pos� par la v�tust� de la coquerie qui fournit la mati�re n�cessaire aux besoins des hauts fourneaux. Cette unit�, dont la dur�e de vie est arriv�e � sa limite et qui emploie 300 ouvriers, pr�sente un danger industriel et envrironemental, avec la possibilit� d�explosions aux cons�quences graves, comme d�ment confirm� par des experts �trangers . Selon M. Le Gouic, cette unit� doit imp�rativement �tre mise en veilleuse lors les prochaines semaines et l�avenir de son personnel sera d�cid� d�un commun accord avec le partenaire social. Enfin, M . Le Gouic a tenu � louer le r�le du partenaire social de l�entreprise, � savoir aussi bien le syndicat que le comit� de participation, pour la maturit� et d�vouement de ces derniers pour la pr�servation de l�outil de production dont, a-t-il soulign�, le d�veloppement et la p�rennit� ne peuvent �tre que b�n�fiques pour tous, employ�s et patronat.