Ce sont huit familles qui �vivent� rue Diss-Sa�d, la rue qui m�ne vers le cimeti�re de Sidi-Abdelkader. Ces familles vivent dans des sortes de garages, sans fen�tres, sans sanitaires, dans une seule pi�ce comportant des s�parations de fortune. Comme ces garages sont au sous-sol, elles subissent les eaux de ruissellement, sans compter les infiltrations des eaux us�es des logements du dessus. Du plafond se d�tachent parfois des morceaux de ferraille qui, heureusement, n�ont bless� personne. Les eaux d�infiltration ont fissur� les murs. Certaines de ses familles �vivent� dans ces conditions depuis des d�cennies. Rares sont les personnes qui ne souffrent pas d�une maladie. Des d�marches, ces familles en ont faites, des demandes de logements ont �t� formul�es. Des enqu�teurs sont souvent pass�s par l�. Elles ont, nous dit-on, re�u des promesses mais... rien � ce jour. Pour en savoir plus, nous nous sommes rapproch�s du P/APC. �Je reconnais que cet habitat est des plus pr�caires�, et il nous cite d�autres cas, notamment ceux des familles vivant dans ce qu�on appelle ici �Haouch El- Hmam� ou encore �Haouch Ettouta�. Ces habitations sont d�anciens centres de transit, et pour certaines des propri�t�s priv�es. �Nous devons faire b�n�ficier de logements ces familles dans le cadre de l��radication de l�habitat pr�caire, mais nous ne pouvons permettre � d�autres de venir s�y installer�, ajoutant : �Il faudra n�cessairement d�truire ces trois sites pr�caires tout comme il a �t� fait pour �Dar E-Kha�ra� � Boutane et ailleurs. Il est certain que ces familles seront prises en charge dans le cadre d�un programme sp�cial, celui pr�vu pour l��radication pr�caire.�