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Le conflit politique gagne du terrain en Libye: L'industrie pétrolière à l'arrêt depuis hier
Publié dans Le Temps d'Algérie le 03 - 07 - 2018

Le conflit politique opposant le maréchal Haftar au gouvernement de concorde nationale empêche les exportations de pétrole.
Haftar et le chef du gouvernement de concorde nationale ne sont pas en accord, malgré les négociations pendant lesquelles ils ont initié, avec la bénédiction de la France, l'organisation d'élections en Libye en 2018 pour que les libyens choisissent leurs élus. Les exportations de pétrole sont désormais à l'arrêt. Ce blocage doit aboutir à une perte de production colossale de 850.000 barils/jour, a déploré lundi la Compagnie nationale de pétrole (NOC), qui dépend du gouvernement de concorde nationale (GNA) basé à Tripoli. Déchirée par une lutte de pouvoir acharnée et plongée dans le chaos depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011, la Libye est dirigée par le gouvernement de concorde nationale, issu d'un processus onusien et reconnu par la communauté internationale, basé dans la capitale, et un gouvernement dans l'Est. Ce dernier est soutenu par l'Armée nationale libyenne (ANL) du maréchal Khalifa Haftar, l'homme fort de cette région orientale, qui tente d'accaparer la gestion des pétro-dollars jusqu'ici gérés par le gouvernement de concorde nationale. L'ANL contrôle depuis 2016 le croissant pétrolier d'où est exporté l'essentiel du pétrole libyen. Mais la NOC, basée à Tripoli, a jusqu'ici gardé la gestion des sites et des ventes, conformément à une résolution de l'ONU. Mais après que ses forces ont repoussé une attaque de groupes rivaux des terminaux, le maréchal Haftar a annoncé le 25 juin qu'il remettait la gestion des installations pétrolières aux autorités parallèles. Il a prévenu qu'aucun pétrolier ne serait autorisé à accoster les ports de l'Est sans la permission de la NOC basée à Benghazi.
En réaction, après les terminaux d'al-Sedra et Ras Lanouf –pour lesquels les exportations sont déjà gelées depuis le 14 juin, la NOC de Tripoli a annoncé lundi qu'elle arrêtait ses opérations pour ceux de Zoueitina et d'al-Hariga. La compagnie nationale a précisé que les autorités parallèles avaient empêché deux chargements de brut depuis ces deux ports durant le week-end. La NOC a dit que l'arrêt des exportations de pétrole a lieu depuis hier. La Libye exporte ses hydrocarbures en particulier en Europe, aux Etats-Unis et en Chine. Selon la NOC, les pertes de production sont de 850.000 barils par jour de brut, un manque à gagner quotidien de 67,4 millions de dollars, a déploré la compagnie. Malgré les mises en garde de la NOC sur les graves conséquences de la poursuite du blocage, le Commandement général (des forces de Haftar) n'est pas revenu sur sa décision d'interdire les navires pétroliers d'entrer dans les ports pour charger leurs cargaisons, a fait valoir le patron de la NOC, Mustafa Sanallah. Haftar n'accepte pas les droits exclusifs de la NOC de Tripoli à exporter le pétrole. L'arrêt de la production de pétrole ne peut pas bénéficier aux négociations lancées en France pour l'organisation d'élections en Libye en 2018.


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