C'est devenu classique en Algérie, le manque de sparring-partners continue de se faire désirer, toutes les disciplines en souffrent, en rapport avec les autres nations, il n'est pas tellement pris en considération. Combien de pratiques sportives en quête à de meilleurs résultats, se sont privées par ce précieux outil, lequel permet une représentativité de la dimension du haut niveau. Pour sa part, la sélection algérienne de volley-ball prend part en ce moment à la 21e édition du Championnat arabe des nations messieurs, cette compétition qui a débuté, prendra fin le 4 novembre prochain au Caire (Egypte). Selon le coach national «l'objectif est celui de jouer les premiers rôles également préparer les prochaines échéances internationales», cela dit, le podium. Mais là n'est pas la question, elle serait plutôt méthodologique et technique. Même si le championnat arabe est une compétition non reconnue par l'instance internationale, il dispose en revanche, de son caractère particulier et important au vu des acteurs qui l'entourent mais aussi, du nombre d'étrangers incorporés au sein de ces formations arabes, une initiative d'ailleurs tolérée par l'instance arabe. Sur le plan technique, il est certain qu'il faut plusieurs compétitions de niveau relevé pour se voir atteindre le seuil escompté, il serait utile et nécessaire pour cela de faire les choses comme il se doit. Quatre stages dont quatre en Algérie pour aller jouer les premiers rôles, c'est insuffisant au moment où d'autres formations en font leur objectif principal dans l'attente de voir arriver d'autres compétitions plus importantes. Pour le sélectionneur Salim Bouhella «Ce tournoi constitue une bonne préparation pour le Championnat d'Afrique-2019 lequel, demeure notre objectif principal». Il a déploré par contre, le retrait de dernière minute des équipes nationales tunisienne et qatarie, considérées comme parties prenantes dans cette compétition. Même avec ce forfait de la Tunisie et du Qatar, le tournoi regroupera des équipes d'un standing relevé à l'image de l'Egypte et du Bahreïn. Ce tournoi verra toutefois, la participation de pas moins de sept nations et pas des moindres, en l'occurrence, l'Egypte (tenant et organisateur), le Bahreïn, Sultanat d'Oman, l'Irak, la Jordanie, la Palestine et l'Algérie, sauf que la formule de compétition vient d'être changée, elle s'effectuera en mini-championnat (une seule poule) dont le premier au classement sera sacré champion. Pour revenir à la préparation le Six national a effectué quatre stages en Algérie, respectivement à Tikjda (Bouira), Chlef et Alger, avant de peaufiner sa dernière ligne droite en Bulgarie (10 au 19 octobre), ponctué par plusieurs matchs amicaux. Cette dernière partie du stage a été bénéfique selon le coach national, mais loin d'être suffisante, notamment en termes de sparring-partners. Sur le plan méthodologique, on sait que la compétition est intégrée dans le plan de charge comme un entraînement, cela dit, c'est ce manque flagrant qui semble le plus faire défaut et non le volume horaire d'entraînement. Il y a également la qualité de l'entraînement, les spécialistes l'affirment. En somme, la balle haute algérienne avait marqué le sport national au lendemain de l'indépendance, où notre pays figurait parmi les trois meilleures nations africaines et six meilleures sur le plan Méditerranéen. Listes des joueurs: Hosni Sofiane – Oumessad Mohamed Amine – Dekkiche Ayyoub – Abi Ayed Walid – Bouyoucef Soufiane – Ikken Boudjemaa – Hakmi Yassine – Dekkiche Akram – Soualem Billel, Kerboua Amir – Bourouba Youssouf – Aïd Zakaria.