Pour la deuxième fois de la saison, l'USM Alger n'a pas pu s'imposer dans un match qui s'est déroulé dans son stade de Bologhine. Lors de son premier échec elle avait été battue par le CA Bordj Bou Arréridj. C'était lors de la troisième étape du championnat. Vendredi, elle a fait un peu mieux face au CS Constantine devant lequel elle a dû se contenter du match nul. Le même résultat que ce dernier était venu obtenir il y a un an sur ce même terrain face à cette même équipe. Le moins que l'on puisse dire est que l'USMA n'en a pas fini avec les mauvaises surprises lorsqu'elle évolue à domicile. Pourquoi ? Tout simplement parce qu'elle joue sur un terrain qui ne lui est guère favorable. Il faut en effet bien admettre que le terrain du stade de Bologhine a des dimensions tellement réduites que cela fait l'affaire de toute équipe qui vient pour défendre. Courbis, son entraîneur, ne le dit pas mais on sent chez lui une sorte de dépit lorsqu'il voit ses joueurs venir s'engluer dans la toile d'araignée que tisse le vis-à-vis. Il faut dire que par leur imprécision, leur manque de mordant et leur manque de clairvoyance lorsqu'ils attaquent, ces mêmes joueurs aident l'adversaire dans ses objectifs. L'USMA est donc condamnée à se battre à chaque fois contre deux adversaires lorsqu'elle joue à domicile : le club opposé et les restrictions imposées par les dimensions du terrain. Quand Hervé Renard entraînait cette équipe, il fut question de la domicilier au stade 5-juillet. Aujourd'hui cela semble impossible parce que d'une part cette enceinte est fermée, d'autre part c'est le Mouloudia d'Alger qui l'occupe. Dans deux ans, à peu près, Alger sera dotée de deux autres stades, un à Douéra et un à Baraki, certainement plus grands que celui de Bologhine. Il serait judicieux, dès maintenant, de songer à placer l'USMA dans un des deux. C'est ce qui pourrait lui arriver de mieux en attendant l'inauguration du centre de formation et la base d'entraînement de Aïn Benian.
