Les deux communes relevant de la daïra de M'Chedallah, notamment Chorfa et Ath Mansour, situées à l'extrême est de Bouira, auront leurs zones d'activité. C'est ce qu'a déclaré Mustapha Limani, premier responsable de la wilaya lors de la session ordinaire de l'APW qui s'est tenue mercredi dernier. Ces deux zones font partie d'un projet qui consiste à la création de 17 autres zones d'activité à travers la wilaya pour répondre à la demande des investisseurs, à en croire M. Limani. «Nous avons un projet pour créer 17 zones d'activité à travers la wilaya. Pour le moment, nous avons Chorfa qui va démarrer incessamment et Ath Mansour», a-t-il déclaré. Pour le cas de la ZA d'Ath Mansour, le wali a tenu à souligner que ce projet a été rendu possible grâce à l'appui du directeur général des forêts, M. Ali Mahmoudi, qui a donné son accord pour faire d'une carrière désaffectée située dans un terrain forestier. Cette zone a été réclamée depuis de longues années par la population qui n'avait de débouchées d'emploi que le travail de la pierre. Un travail de forçat qui a fait vivre plusieurs familles de la région depuis des décennies. Quant à la viabilisation de la zone industrielle d'Oued El Berdi, le wali a déclaré que le projet a été confié à la Direction de l'urbanisme, de l'aménagement et de la construction (Duac). «Quatre entreprises ont été retenues et les travaux de viabilisation devraient démarrer en début de la semaine», ajoute-t-il. Ainsi, pour la zone industrielle de Dirah, l'étude devait se terminer d'ici la fin de l'année en cours, d'après M. Limani. Les travaux de viabilisation vont démarrer une fois l'étude achevée. Le premier responsable de la wilaya a affirmé que plusieurs demandes d'investissements attendent. Le manque du foncier industriel a fait que le secteur stagne. Outre le manque de terrains pouvant accueillir les projets d'investissement, la gestion de ce dossier n'a pas été faite de manière rationnelle. Plus de la moitié des projets implantés dans les zones industrielles et les zones d'activités n'avancent pas. D'autres n'ont même pas encore été entamés. Les autorités locales avaient pourtant averti les investisseurs concernés afin d'accélérer la cadence pour l'installation de la mise en service de leurs usines. Hormis la restitution de quelques lots des opérateurs qui se sont avérés peu efficaces, d'autres bénéficiaires de terrains n'ont toujours pas achevés leurs usines, et ce malgré les mises en demeure de l'administration.