L'Arabie saoudite dit que le procès des auteurs de l'assaassinat du journaliste Khashoggi a lieu. Un procès qui ne peut être crédible, puisque n'autorisant que quelques personnes à y assister. A quoi joue la France dans le procès Khashoggi ? La question taraude les droits de l'homme qui, depuis le 2 octobre 2018, date de l'assassinat du journaliste saoudien à Istanbul, réclament que toute la lumière soit faite sur ce scandale planétaire, écrit le journal L e Monde. Leur perplexité porte sur le fait que la France et les quatre autres membres permanents du Conseil de sécurité des Nations unies assistent, en Arabie saoudite, au procès des assassins supposés de Jamal Khashoggi, ouvert début janvier, mais observent un silence sur ce qui se passe au tribunal, auquel ni la presse ni les organisations de défense des droits de l'homme n'ont accès. Dans un récent communiqué, où elle appelait le royaume à rendre les audiences publiques, la rapporteuse du Conseil des droits de l'homme de l'ONU sur les exécutions extrajudiciaires, Agnès Callamard, s'est émue de ce paradoxe. La présence d'observateurs internationaux non identifiés, pourrait être perçue comme une manière de conférer de la crédibilité à une procédure non publique et problématique, écrit-elle. En réponse à une question du Monde, le Quai d'Orsay a reconnu qu'un diplomate de l'ambassade de France à Riyad a assisté aux quatre premières sessions du procès, écrit le journal. «Tout gouvernement qui assiste au procès et reste silencieux se rend complice d'un processus judiciaire biaisé», s'insurge Samah Hadid, de l'ONG Amnesty. La Turquie a reclamé l'extadition des accusés de l'assassinat du journaliste Khashoggi, et l'Arabie saoudite a refusé. Le prince d'Arabie saoudite est accusé par la Turquie, la Cia et élus américains, de l'assassinat du journaliste khashoggi. Le prince d'Arabie saoudite est soutenu par le président américain dans l'affaire de l'assassinat du journaliste Khashoggi. Il est dénoncé par l'opinion publique pour la caution apportée au prince d'Arabie saoudite, et la guerre lancée par la coalition arabe dirigée par l'Arabie saoudite contre le Yémen. Le président américain est intéressé par les contrats de milliards de dollars d'armes conclus avec l'Arabie saoudite. L'assassinat du journaliste Khashoggi par le pouvoir de l'Arabie saoudite ne doit pas, pour le président américain, être le procès du prince d'Arabie saoudite. Le président américain a besoin de l'Arabie saoudite pour la création du front contre l'Iran. L'appel à la création de ce front a été saluée par l'Arabie saoudite, tandis que nombre de pays, dont l'Algerie et le Qatar, refusent. C'est la raison pour laquelle l'Arabie saoudite, qui a perpetré des crimes contre l'humanité au Yémen, a imposé un embargo contre le Qatar. L'Iran coopère avec Le Qatar, ce qui n'est pas apprécié par l'Arabie saoudite, qui a la caution du président américain de lancer la guerre au Yémen, où des crimes contre l'humanité ont été commis. Une plainte a été déposée en France contre l'Arabie saoudite pour les crimes conttre l'humanité commis au Yémen. La communauté mondiale dénonce l'assassinat par l'Arabie saoudite, du journaliste Khashoggi.
