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Cinéma.. «Irfane» projeté en avant-première à Alger
Publié dans Le Temps d'Algérie le 21 - 04 - 2019

Le long métrage de fiction «Irfane» (reconnaissance) du réalisateur Salim Hamdi a été projeté samedi en avant-première à Alger.
Le film de fiction Irfane, l'histoire d'un film documentaire amateur réalisé pour transmettre la mémoire d'une moudjahida et traversé de tranches de vie contemporaine de jeunes Algériens à la condition sociale difficile, a été présenté samedi à Alger par son réalisateur Salim Hamdi. D'une durée de 110 minutes, ce film relate sur deux niveaux de narration l'histoire d'une moujahida, Yamina, campée par Chafia Boudrâa, et de sa sœur tombée au champ d'honneur ainsi que celle de son petit-fils, sa fiancée et ses amis, des jeunes pétris de talent et vivant sans grandes perspectives d'avenir en attendant un travail ou un logement. Ahmed, un diplômé en histoire de 34 ans joué par Samir El Hakim, sans emploi et petit-fils de la moudjahida, revoit, comme chaque année lors de la célébration du déclenchement de la Guerre de libération, sa grand-mère astiquer la médaille et la photo encadrée de sa sœur en répétant les mêmes histoires.
Le souhait d'une moudjahida
En 2014, il comprend le besoin de transmission qu'éprouve la moudjahida qui a, elle aussi, beaucoup de choses à dire, et décide de filmer son témoignage avec l'aide de ses amis et de sa fiancée Maïassa, jouée par Malika Belbey, en les faisant passer pour une équipe de télévision aux yeux de la vieille dame. Le parcours de Yamina et de sa sœur, infirmière ayant rejoint le maquis, sont inspirés des témoignages réels d'une famille révolutionnaire de la ville de Tiaret. A la fin de ce tournage improvisé, le groupe entame la longue aventure administrative pour diffuser ce film. Ce deuxième niveau de narration s'intéresse beaucoup plus au vécu du couple, Ahmed et Maïassa, se débattant pour travailler et se marier tout en essayant d'échapper au regard et au poids de la société et de la famille.
Séquences en noir et blanc
Cette partie du film montre des diplômés de l'université dans différents domaines qui enchaînent les petits emplois ou se convertissent dans de modestes activités commerciales au détriment de leurs talents et de leurs études. A chaque étape du récit de la moudjahida, le réalisateur opère un retour en arrière avec des séquences d'époque tournées en noir et blanc où Malika Belbey joue également le rôle de Yamina plus jeune. Ce choix accentue également le parallèle entre deux générations de femmes algériennes et leurs rapports différents au poids de la société, en plus d'opposer deux dynamiques sociales ayant existé dans la ville de Tiaret, lieu de tournage de la totalité du film, à deux époques différentes. Produit par le Centre algérien de développement du cinéma (CADC) et le producteur IV2S, ce film avait été projeté lors d'un hommage rendu à l'actrice Chafia Boudrâa à Oran.


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