Le ministre de l'Education nationale, qui participait avant-hier à une journée d'étude sur la citoyenneté au lycée Hassiba Ben Bouali de Kouba, sur l'initiative de trois syndicats du secteur, à savoir le Satef, le SNTE et le Snapap, a évoqué à l'occasion la question du régime indemnitaire des personnels de l'éducation. Le ministre a promis l'ouverture du dossier une fois tous les statuts de tous les secteurs adoptés par le gouvernement. Ce sera après la présidentielle du 9 avril prochain. Promettant que son département fera de telle sorte que le régime indemnitaire soit des plus réconfortants, Benbouzid rassurera la famille de l'éducation en précisant que cela se fera en concertation avec les syndicats du secteur, dans un cadre transparent. Les propositions et enrichissements des différents syndicats seront pris en compte, a encore rassuré le ministre ajoutant qu'une série de rencontres sera organisée à cet effet avec le ministère de tutelle. Examens de fin d'année scolaire Pour ce qui est de la question lancinante des examens de fin d'année scolaire, le ministre tiendra encore à rassurer et les élèves et leurs parents. Benbouzid dira que le 20 mai prochain, le point sur l'état d'avancement des programmes sera fait. Ce n'est que sur la base de cet état d'avancement que l'office national des examens et concours prendra sa feuille de route pour les besoins des sujets des divers examens. Le ministre démentira les rumeurs circulant ces jours-ci sur l'éventuel changement de dates de ces examens de fin d'année en affirmant que les dates des examens et des vacances n'ont pas changé. Nous sommes en train de travailler afin de permettre aux élèves de pouvoir travailler durant une semaine de leurs vacances du printemps, affirmera encore Benbouzid, informant dans ce cadre que la wilaya d'Alger a réservé dix milliards de centimes pour ce faire. Implication de tous contre la violence en milieu scolaire A propos de la violence en milieu scolaire qui prend des proportions alarmantes chez nous avec le dernier acte en date, enregistré mercredi dernier à Relizane où deux élèves ont mortellement agressé un de leurs professeurs, M. Benbouzid affirmera la détermination des pouvoirs publics à éradiquer ce mal. Reconnaissant que cette mission délicate ne peut relever de son seul département, le ministre en appellera à la société civile en vue de son implication. A commencer par la famille, l'école et les ONG qui doivent travailler de concert pour combattre le phénomène. M. Benbouzid, qui louera Dieu du fait que les agressions et les dépassements en milieu scolaire n'aient pas atteint les proportions enregistrées à l'étranger, citant ce qui vient tout juste de se passer en France et en Allemagne, dira que les prémices d'une telle violence doivent être étouffées à la base. Le ministre réaffirmera la détermination pour ce faire, même si, précisera-t-il, nous utilisons parfois les moyens de la justice et de la force, la force de la loi, de l'Etat s'entend. M. Benbouzid, qui trouvera normal que des incidents puissent se produire au niveau des 24 000 établissements scolaires que compte le pays, donnera comme exemple le cas d'un élève qui, ne s'étant pas «retrouvé» avec un de ses enseignants , l'a agressé. Cet élève, dira le ministre de l'Education, est entre les mains de la justice.