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Cambriolage ou règlement de compte ?
Bir Mourad Raïs
Publié dans Le Temps d'Algérie le 15 - 03 - 2009

Les conflits familiaux sur les biens matériels éclatent généralement après le décès du disposant. L'affaire qui s'est déroulée auprès du tribunal de Bir Mourad Raïs et a intrigué la juge et le procureur, échappe à cette règle dans la mesure où le donateur est toujours en vie. Le conflit est, en effet, plus profond entre les héritiers.
Ainsi, ce sont deux plaintes qui ont été engagées pour une affaire d'héritage impliquant un bigame. Des personnes impliquées dans l'affaire se sont retrouvées à la fois accusées et victimes pour la même intrigue. L'objet du litige est une affaire de 5 milliards de centimes volés. La seule victime apparente est ce père souffrant d'une atrophie cérébrale. Les deux plaintes en question sont d'une part, celle du père et de sa deuxième épouse qui accuse son fils d'être derrière ce cambriolage.
D'autre part, celle de ses trois fils accusant leur marâtre, sa fille et son gendre d'avoir orchestré l'opération de vol car, selon eux, cette somme d'argent leur a été réservée par le père. S'appuyant surtout sur l'état de santé du père, l'avocat de ces derniers tentera d'orienter l'affaire en faveur de ses clients. Dans sa plaidoirie, il a signalé le fait que l'épouse du père a procédé à la vente de la maison familiale pour en acquérir une autre, à Chéraga, en son nom personnel. Mettant en exergue les tractations de la marâtre, l'avocat de la défense est allé jusqu'à l'inculpation du notaire qui a rédigé le testament permettant à cette femme de vendre l'ancienne maison.
Selon ses dires, c'est cette femme, avec la complicité de sa fille et son gendre voulant accaparer le legs, qui pourrait être à l'origine de cet acte. «Même s'il partage le même immeuble avec sa marâtre, l'accusé est en rupture avec elle depuis 15 ans. Les seules personnes qui peuvent y accéder sont bien la femme de la victime, sa fille et son gendre» a-t-il plaidé.
«Qui connaît le code de la mallette ?» s'est interrogée la juge en pointant du doigt la deuxième épouse et sa fille.La femme qui déclarait en début de l'audience qu'elle était illettrée a affirmé qu'à part elle et sa fille, aucun des membres de la famille ne connaissait ce code. «Vous m'aviez dit tout à l'heure que vous êtes analphabète», l'a contrecarrée la juge.Auditionné par la juge, le père qui avait du mal à se tenir debout, après avoir déclaré que la somme d'argent volé lui appartenait, a suspecté son fils sous prétexte que ce dernier est le seul qui pourrait y accéder.
Le rapport de la police scientifique qui s'est rendue sur les lieux le lendemain de la découverte du pillage, n'a pas pu lever l'équivoque sur cette affaire en ce sens qu'aucune trace n'a été relevée. Qu'elle constitue la part réservée par le père aux enfants de sa première épouse ou la donation par acte notarial pour sa seconde épouse, la somme volée ne peut que rendre compte de l'égoïsme amplement répandu dans notre société. En l'absence de preuves palpables, la juge a opté pour le report de l'audience au courant de la semaine prochaine.


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