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Ali Benhadj défend la colonisation de l'Algérie et revendique le terrorisme
Soutenu par Ali Benflis, l'ex-numéro 2 du FIS-dissous refuse de demander pardon au peuple algérien
Publié dans Le Temps d'Algérie le 08 - 04 - 2014

L'ex-numéro 2 du FIS-dissous, Ali Benhadj, que le candidat à l'élection présidentielle du 17 avril 2014, Ali Benflis, s'engage à faire «réhabiliter» et à faire revenir sur la scène politique, vient, dans un entretien au site internet de la chaîne de télévision France 24, de défendre la colonisation de l'Algérie et de reconnaître, sans se repentir, avoir versé dans le terrorisme.
Il a tout simplement «justifié», dans cet entretien, les actes terroristes perpétrés dans les années 1990, les présentant comme étant «une légitime défense». «Ceux qui ont porté les armes et pris les maquis l'ont fait pour se défendre», a-t-il justifié en rappelant qu'il avait été incarcéré «pour avoir organisé un sit-in bien avant les législatives de 1991».
En termes clairs, Ali Benhadj, soutenu, aujourd'hui par Ali Benflis, «justifie» le terrorisme et les 200 000 morts du fait qu'il a été incarcéré. Pour Ali Benhadj donc, l'assassinat de milliers de paisibles villageois et habitants des quartiers, attaqués la nuit chez eux à Raïs (Sidi Moussa), Bentalha et Sidi Youcef et leur décapitation à coups de hache et de sabre étaient de la «légitime défense».
L'ex-numéro 2 du FIS-dissous pour qui les assassinats d'enfants, de femmes et de personnes âgées relèvent de la légitime défense, et pour qui également le dépôt de bombes dans des lieux publics, dont des marchés à forte fréquentation et à l'intérieur de bus à bord desquels se trouvaient de nombreux passagers est aussi une «légitime défense», refuse de présenter des excuses au peuple algérien. «Est-ce que le système a demandé pardon au peuple ?
Le FIS a gagné les élections, mais les islamistes se sont retrouvés emprisonnés, torturés, tués. Sans oublier les 17 000 militants islamistes placés dans des camps de concentration», explique-t-il. Dans sa fuite en avant et sa tentative de «légitimer» le terrorisme, il omet de dire que les populations massacrées à coups de véhicules piégés et à coups de hache et de sabre n'étaient liées ni de près ni de loin à l'interruption de ce processus électoral.
Ali Benhadj défend dans cet entretien la colonisation de l'Algérie. «L'Algérie demande à la CPI (Cour pénale internationale) de punir les soldats français qui ont torturé en Algérie pendant la guerre.
Pourquoi on ne punit pas l'Etat algérien pour ça ? En Algérie, il y a aussi des Bigeard, Massu ou Aussaresses. L'Etat algérien a fait bien pire que la France !», a-t-il soutenu, avant d'exhorter l'Etat algérien à demander pardon pour «les violences commises durant la décennie noire», sans que ni lui, ni le FIS-dissous ne fassent de même.
Ali Benhadj est plus clair dans ses intentions, en proposant à l'Algérie de faire revenir le FIS-dissous sur la scène politique en contrepartie de la cessation de l'apologie au terrorisme. «J'ignore s'il y a toujours des partisans du FIS dans le maquis, mais je m'adresse au pouvoir et lui demande de résoudre cette question politiquement», a-t-il indiqué, faisant clairement dans le chantage en exigeant non pas une solution légale, en termes juridiques, comme le prévoit la charte portant réconciliation nationale, mais réclamant des postes de l'Etat.
«Le pouvoir en place doit faire preuve de raison et écouter les sages afin d'éviter d'arriver au point de non-retour comme en Syrie», a-t-il lancé. L'ex-numéro 2 du FIS ne cache pas le chantage qu'il tente d'imposer au pays, réclamant «des changements (et) une période de transition», et ajoutant qu'«il reste deux semaines avant le vote. Allez à la table des négociations, il n'est pas trop tard».

Le deal Ali Benhadj-Ali Benflis

Ali Benhadj n'est pas seul dans l'exercice de ce chantage. Il est soutenu par le candidat à l'élection présidentielle du 17 avril 2014, Ali Benflis. En effet, Ali Benflis s'est «engagé», dans des discours prononcés dans le cadre de la campagne électorale pour cette élection, à passer outre la charte portant réconciliation nationale qui interdit le retour sur la scène politique de personnes ayant été impliquées, de près ou de loin, dans le terrorisme.
L'une de ces personnes est justement Ali Benhadj qui refuse publiquement de demander pardon au peuple algérien et qui a «justifié» publiquement également les massacres perpétrés contre les civils. Ali Benflis s'est, rappelle-t-on, «engagé» à «réhabiliter» et à faire revenir sur la scène politique des dirigeants du FIS-dissous interdits d'activité politique, dont Ali Benhadj. Ce qui confirme l'existence d'un «deal» entre ce candidat et Ali Benhadj.
Le premier cité, animé par une arrogance et une «ambition» illimitées, prêt à s'allier au diable pour gagner le maximum de voix électorales, et le deuxième cité ne désespérant pas de prendre les commandes du pouvoir, animé par la rancune et la haine. Si Ali Benhadj refuse de demander pardon au peuple algérien, Ali Benflis ne fait pas moins, en méprisant les victimes du terrorisme.
Chose qui a fait réagir l'Organisation nationale des victimes du terrorisme, dont le siège se trouve dans la wilaya de Tipasa, et qui menace de «sortir dans la rue» si Ali Benflis persiste dans cette démarche.

«L'armée secrète» de Ali Benflis
Ali Benflis, également, et tout autant que Ali Benhadj, menace de «sortir dans la rue» pour semer le «chaos», exerçant le même chantage que celui exercé par l'ex-numéro 2 du FIS-dissous.
Une menace présentée sous forme de «soulèvement» et «désobéissance» par ce candidat à l' élection présidentielle du 17 avril 2014, au moment où des informations font état de «préparations intenses pour l'occupation de la Grande Poste par les «partisans» de Ali Benflis le jour du vote, comme l'avait fait le FIS-dissous dans les années 1990 en occupant la place du 1er Mai.
Pour la menace et le chantage, Ali Benflis a fait dans une «nuance» qui ne trompe pas sur la détermination de ce candidat à devenir président de la République en déclarant, récemment :
«J'ai 60 000 hommes pour surveiller les élections». Cette phrase pourrait être des plus banales et des plus légales lorsqu'on sait que chaque candidat à cette élection a le droit d'être représenté dans chacun des 60 000 bureaux de vote. Cependant, le deal passé entre ce candidat et l'ex-numéro 2 du FIS-dissous et l'arrogance dont a fait preuve Ali Benflis pendant cette campagne électorale laissent clairement supposer que ce dernier fait dans une menace et un chantage «nuancés».


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