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Le choc colonial en Algérie a été "beaucoup plus profond que partout ailleurs"(chercheur)
Histoire
Publié dans Le Temps d'Algérie le 09 - 05 - 2014

Le choc colonial en Algérie a été "beaucoup plus profond que partout ailleurs", a déclaré jeudi à Oran le socio-historien Hassan Remaoun lors d'une conférence animée au Centre d'études maghrébines (CEMA).
"Le choc colonial en Algérie a été beaucoup plus profond que partout ailleurs dans le monde", a souligné Remaoun, qui intervenait dans le cadre d'une journée d'étude coïncidant avec la commémoration des massacres du 8 mai 1945. "La société traditionnelle algérienne a été complètement déstructurée par le choc, le heurt colonial", a-t-il indiqué en rappelant que la colonisation française a été marquée dès son avènement par "la destruction des modèles d'organisation du pays".
Le choc colonial s'est caractérisé notamment par "la destruction de la société communautaire, tribale et villageoise avec sa base agraire, ses fondements économiques et sociaux et ses modèles d'organisation", a-t-il observé. L'ordre colonial a mené, selon le chercheur, une entreprise de destruction des valeurs sociales algériennes, "y compris celles de l'expression de type idéologique qui se véhiculait à travers le réseau des confréries religieuses sillonnant le pays à l'époque".
"Il y a eu une déstructuration des valeurs, menée par l'ordre colonial en vue d'instaurer un nouvel ordre bourgeois, usant pour y parvenir de toutes les formes de violence, physique et symbolique", a expliqué Remaoun. Ce socio-historien a évoqué, dans ce contexte, les "artifices" mis au point par l'administration coloniale pour "donner l'encadrement juridique à l'expropriation de la population algérienne sous prétexte de libérer la force de travail dans les campagnes".
Il a fait remarquer dans ce sens "qu'aucune révolution industrielle n'a eu lieu pour justifier ce processus d'expropriation, ce qui a amené les forces coloniales à cantonner les populations algériennes sur place en leur interdisant de quitter leurs villages". Cette situation d'enfermement, a-t-il ajouté, a été imposée au peuple algérien plusieurs années durant, avant la promulgation des "permis de voyage" (1913) au travers du code de l'indigénat qui, lui, n'avait d'autre dessein que celui de servir de "véritable instrument de contrôle de la population".
L'émergence du mouvement national porteur de revendications de "justice sociale, de démocratie citoyenne et de démocratie identitaire", a été également abordée lors de cette rencontre co-animée avec d'autres chercheurs issus de différentes universités du pays. Professeur à l'université d'Oran et membre du Centre national de recherche en sciences sociales et culturelles (CRASC), Hassan Remaoun fait aussi partie du Conseil scientifique du Centre d'études maghrébines, organisateur de la rencontre.


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